Le mauvais compte
Le décompte macabre gouvernemental, de l’épidémie de Covid, conduit de manière incompréhensible, à un genre de satisfecit, relayé une fois de plus par les média et tendant à expliquer que la France s’en sort bien face à ses voisins. Impensable, parce qu’il faut prendre en compte la densité de population. Des pays asiatiques bondés et plus près de nous, Monaco, affichent des taux de mortalité bien moindres et des pertes économiques inférieures aux nôtres. Mais encore, chez nous, le nombre de morts dus au Covid est largement surestimé, au point qu’on ne meurt même plus de vieillesse. Par contre, notre Etat, dans sa grande auto-mansuétude, ne compte pas les morts, faute de soins, pas accueillis dans les hôpitaux sous-dimensionnés, les pathologies laissées à l’abandon, pour cause de difficulté à se déplacer, les suicides, dont on commence à parler, de gens qui ont tout perdu, ou dont l’activité ne leur permettra plus de vivre. Ces oubliés des mesures sanitaires, malades dans leur chair ou lessivés professionnellement, surpasseront sans doute les 60 000 morts attribués au Covid, chiffre ridicule sur un an, à l’échelle de la morbidité d’une nation de plus de 70 millions d’habitants. Le remède aura été pire que le mal, il faudra sans doute demander d’autres comptes...
Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français
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