L’art de rater le train
Nos soldats s’épuisent au Sud-Sahel dans un conflit de 7 ans, contre un ennemi tribal, sans uniforme et sans objectif stratégique autre qu’imposer charia et régression à toute l’Afrique sub-saharienne. Mais les puissances régionales, Maroc, Algérie, Egypte, s’organisent militairement et diplomatiquement. Après les Accords de Camp David sur la réconciliation Egypto-Israélienne, les Emirats Arabes Unis et le Maroc ouvrent une entente cordiale avec Israël, avec le soutien des Etats-Unis, qui célèbrent aussi des débouchés accrus pour leur complexe militaro-industriel. L’Algérie post-communiste possède une armée de 500 000 hommes bien entraînés et des matériels Russes modernes. A nous de faire preuve de diplomatie avec le Maghreb et de leur transmettre la responsabilité du maintien de l’ordre dans leurs régions limitrophes. Nos gouvernements récents se sont enlisés dans des considérations stériles et lâches, sur le passé colonial de la France, qui oublie de défendre son identité sur son sol et laisse le champ libre aux autres grandes puissances, USA, Israël, Chine, qui mènent les affaire et embrassent les opportunités là où elle sont. Il faut arrêter de se rêver en gendarme du Sahel, cesser d’épuiser notre armée et prendre le train des coopérations.
François-Xavier Louis
Secrétaire national du Rassemblement du Peuple Français, à l'économie
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