Le 7 juin 1940 : mort du capitaine Charles N’Tchoréré (Somme).
Né en 1896 à Libreville, naturalisé Français en 1940, Charles N'Tchoréré s'engage en 1916 et finit la Première Guerre mondiale avec le grade de sergent.
Il sert ensuite au Maroc, en Syrie et au Mali (Soudan français) et passe officier.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale débute, il demande à partir pour le front où, à la tête de sa compagnie, il se comporte brillamment.
Il repousse 4 assauts allemands contre Airaines (entre Amiens et Abbeville) et permet à son bataillon de décrocher.
Encerclée et à court de munition, la compagnie de N'Tchoréré se rend.
Refusant d'être considéré autrement que comme un officier français lorsque les Allemands séparent les Noirs des Blancs, il s'insurge et est abattu d'une balle dans la nuque.
Le camp militaire français de Port Gentil (« POG ») au Gabon, qui abritait notamment le CAOME MAGA (Centre d’aguerrissement à l’outre-mer et à l’étranger en mangrove gabonaise), était baptisé « camp N’Tchoréré ».
Il a été restitué à l’armée gabonaise en 2014 quand les effectifs militaires des Éléments français au Gabon (EFG) ont été réduits.
Le Prytanée militaire de Saint-Louis au Sénégal porte son nom et un monument est érigé en sa mémoire à Libreville au Gabon.
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