Le  1er mai 1813 : Mort du Maréchal Bessières 

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Alors que la campagne d’Allemagne s’ouvre en 1813, Bessières reçoit le commandement de toute la cavalerie de l’armée, fort de la confiance et de l’estime que lui porte Napoléon. 

La veille de la bataille de Lützen, le 1er mai 1813, des combats éclatent.

Bessières de porte en avant avec ses hommes et dirige un attaque près de Weissenfels quand un boulet vient l’arracher à son cheval en lui transperçant la poitrine alors qu’il se trouvait à discuter avec le Maréchal Ney. 

Les soins de Larrey ne pourront rien sauver. Bessières expire en fin de matinée. 

Napoléon, affecté par cette perte, dira de lui : « Il a vécu comme Bayard, il est mort comme Turenne. »

Bessières était un des officiers supérieurs les plus réputés et les plus brillants de l’armée. 

Son commandement de la cavalerie lui valait l’estime de l’Empereur qui lui avait toujours confié la tête de la cavalerie de la Garde impériale. 

Bessières dirigeait déjà la compagnie des guides en Italie. Il était l’un des hommes les plus fidèles de Napoléon. 

En 1805 à Austerlitz, c’est lui qui mène la charge des chasseurs et des grenadiers à cheval. 

Sa conduire à Eylau et Friedland le distingue encore et il sera incité par l’Empereur à être à ses côtés à Tilsit. 

Il commande en Espagne où il agit brillamment. 

Rappelé pour la campagne d’Autriche, sa cavalerie se conduit avec bravoure à Essling en contenant les assauts autrichiens. 

Il assiste à la mort de Lannes avec lequel il s’était disputé quelques heures auparavant. 

À Wagram, Bessières est sérieusement blessé. 

En 1812 à La Moskowa il demeure en réserve avec la Garde. 

À Malojaroslavets, son intervention par une virulente charge contre les Mamelouks sauve Napoléon et son escorte de la capture ou d’une mort certaine. 

Partout, Bessières se sera conduit en brave, depuis les premières années en Italie jusqu’à sa mort en 1813. 

Figure de premier plan, commandant reconnu de la Garde impériale, Bessières n’est cependant pas le plus connu des maréchaux et ne fut pas toujours le plus apprécié de ses collègues. 

Napoléon lui conserva toujours son estime et ne l’oublia pas à Sainte-Hélène.

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