« Ces dons de chef, Pétain les possède par excellence. Mis, le 26 février, à la tête de la IIe armée par Joffre, qui décide en même temps de tenir ferme à Verdun, il installe son poste à Souilly.
C’est là que, jusqu’au 1er mai, il va commander la défense, de telle sorte que notre dispositif, articulé en quatre groupements : Guillaumat, Balfourier et Duchêne sur la rive droite, Bazelaire sur la rive gauche, ne cessera jamais, dans son ensemble, d’être bien agencé, bien pourvu et bien résolu, et que l’offensive de l’ennemi échouera décidément malgré la supériorité de feu que lui assurent 1 000 pièces d’artillerie lourde.
Si, par malheur, en d’autres temps, dans l’extrême hiver de sa vie et au milieu d’événements excessifs, l’usure de l’âge mena le Maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire que, vingt-cinq ans plus tôt, il avait acquise à Verdun, puis gardée en conduisant ensuite l’armée française à la victoire, ne saurait être contestée, ni méconnue, par la patrie. »
Discours de Charles de Gaulle, 29 mai 1966, Douaumont.
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