Le Point culture de Karim Ouchikh:
« Goethe est le plus grand des européens; il est aussi le premier, depuis Montaigne; et peut-être le seul avec Stendhal. Voltaire n’est qu’un faible essai de Goethe ; car il a tout de Goethe moins la puissante poésie. Dans Goethe, au dessus des dix hommes qui vivent en lui, le poète est le plus grand, et celui qui lie toute la gerbe. Goethe savait bien ce que je dis là ; il a rendu justice à Voltaire mieux que personne. C’est que le magnifique poète est un homme du dix-huitième siècle, tout en annonçant le dix-neuvième et les suivants : il rend présenté la raison classique et la vertu de l’antiquité à l’âge sensible qui vient de naître, à l’ère romantique. Goethe est le grand médiateur. Il n’y a de salut pour l’Europe que dans l’esprit de Goethe. Mais il n’est pas possible que cet esprit s’éteigne, puisqu’il est celui de l’Europe même, et que l’Europe ne serait qu’un moy vide sans lui. »
Andre Suarès, Goethe, Le grand européen
Le Point culture de Karim Ouchikh:
Le 24 août 1944 : les premiers chars de la 2e DB du général Leclerc entrent dans Paris.
75e anniversaire de la Libération de la capitale après quatre années d'occupation par les forces allemandes.
Je rends hommage aux troupes françaises, aux Alliés et aux héros de la Résistance.
Les Valeurs qui nous rassemblent
Notre Charte
Préambule
Un Peuple libre
Une Nation refondée
Un État fort
Un État qui abandonne ses responsabilités, une Nation qui se disloque, un Peuple auquel on enlève la fierté de lui-même. Il est devenu bien difficile de nier ce constat. La décomposition, lente mais continue, de tout ce qu’est la France, rythme nos vies depuis tant d’années qu’elle peut paraître comme une marche inexorable. Certains choisissent de l’accélérer, se projetant dans le meilleur de la mondialisation. D’autres, se sentant impuissants, se résignent au repliement sur les intérêts égoïstes de leur classe, de leur caste, ou de leur communauté.
Mais à ceux qui verraient dans la dissolution de la France l’inévitable épuisement d’une idée désuète, l’Histoire oppose un démenti cinglant. Maintes fois en quinze siècles ces tentations ont surgi, nous précipitant parfois jusqu’au bord de l’abîme. À chaque fois, alors même que la situation a pu paraître bien plus désespérée qu’aujourd’hui, la France s’est relevée, réunifiée et renforcée.
C’est à présent à nous de mener ce combat de l’espérance. Au consentement des élites et à la résignation d’une partie des Français, il nous faut répondre par une volonté à la hauteur des enjeux. Notre démarche doit être résolument tournée vers l’avenir, tout en sachant que celui-ci ne peut se construire que sur la compréhension à la fois du passé et du présent, sur une vision claire de ce qu’est la France, de ce qu’elle représente aux yeux du monde, et de ce qu’elle peut encore incarner demain.
Un Peuple libre
Le Peuple est souverain, et donc libre et maître de son destin. C’est bien au Peuple, à travers le suffrage universel et une utilisation aussi généralisée que possible du référendum, de fixer les termes du contrat social et le cap à suivre par nos dirigeants, et non à nos dirigeants d’imposer leur vision.
Le Peuple ne peut être pleinement souverain que si la Nation dans laquelle il s’incarne est indépendante. L’indépendance nationale est la condition nécessaire à l’existence d’un peuple libre, d’une démocratie véritable. À une Europe fédérale, construite contre les nations, il faut préférer l’Europe de la coopération entre les États-Nations, celle qui entreprendra à nouveau d’ambitieux projets à la manière de tous les grands succès européens.
Le Peuple français parmi les autres tels qu’ils sont, se donne les moyens de sa liberté tant en ce qui concerne sa défense nationale, son économie, sa cohésion sociale, que par l’entente et le respect pour tous les autres peuples du monde. Il doit, plus que jamais, jouer son rôle universel pour la paix, pour le développement, pour une certaine idée du progrès et de la dignité humaine.
Une Nation refondée
La Nation se forge génération après génération, et d’abord sur les bancs de l’École. Pour jouer son rôle de creuset républicain et d’ascenseur social, celle-ci doit remplir sa mission première, l’émancipation intellectuelle et la transmission. C’est avec la langue, la science, la littérature, l’art, la philosophie que l’on construit l’unité nationale sur une vision commune de la civilisation. L’enseignement de l’Histoire a une importance particulière. Il ne s’agit pas d’occulter certaines pages sombres, mais de rendre aux jeunes Français l’envie de s’approprier leur passé pour participer à un avenir commun.
La Nation est constituée des citoyens, et non d’une juxtaposition de communautés. Il est donc essentiel à la cohésion nationale de refuser toute discrimination ou autre arrangement communautariste au détriment de l’égalité républicaine. Il faut aussi veiller au respect par tous des règles de notre civilisation et des principes républicains. Pour ceux qui voudraient devenir français, l’exigence ne saurait se limiter à la simple intégration économique. C’est l’assimilation qui, sans effacer les histoires personnelles, donne à chacun la chance de partager un même héritage, un même avenir, une même fierté.
La Nation ne peut se contenter d’être un idéal désincarné et lointain, mais traduit ses principes en actes partout et pareillement sur le territoire national. La France ne se réduit pas à un archipel d’îlots métropolitains mondialisés, et l’égalité républicaine impose le développement en priorité des territoires les plus fragilisés par la mondialisation. Il faut se donner les moyens d’édifier une véritable cohésion territoriale, condition nécessaire à toute cohésion nationale.
Un État fort
L’État a pour première responsabilité d’assurer la sécurité de tous, première des libertés. L’effondrement de l’autorité de l’État et la présence en France de territoires largement abandonnés par la République et de populations livrées à elles-mêmes sont inacceptables. Cette décomposition de l’ordre républicain est due en grande partie à la non-application de la loi et au laxisme de l’État. La loi ne peut avoir de valeur que si son application est universelle, et sa violation sanctionnée.
L’État doit redevenir entrepreneur. Il est responsable de la politique industrielle, de la politique commerciale, de l’aménagement du territoire. Il encourage et il complète l’initiative individuelle. Il garantit à chaque Français un égal accès aux services publics et la possibilité de vivre dignement de son travail. Il ne laisse personne sur le bord de la route. Il ne fait pas du marché et de la concurrence les alibis de tous ses renoncements.
L’État protège et met en valeur l’environnement. Il s’engage pour les enjeux planétaires tels que le changement climatique. Mais il s’implique aussi dans la protection des paysages et des modes de vie, notamment dans la France rurale. L’Etat protège, met en valeur les immenses ressources maritimes de la France. Il incarne l’ambition d’une France ouverte sur le monde, tournée vers le grand large.
Voilà le Peuple que nous voulons rassembler
Voilà la Nation que nous voulons reconstruire
Voilà l’État que nous voulons réhabiliter
Voilà la fierté que nous voulons retrouver
Notre France
Tweet de Jair Bolsonaro, Président de la République fédérative du Brésil, concernant les déclarations de Emmanuel Macron sur la situation que subit l'Amazonie:
"Je regrette que le président Macron cherche à instrumentaliser un problème interne du Brésil et d'autres pays amazoniens pour des gains politiques personnels. Le ton sensationnaliste avec lequel il se réfère à l'Amazone (faisant même appel à de fausses photos) ne résout en rien le problème. Le gouvernement brésilien reste ouvert au dialogue, fondé sur des données objectives et sur le respect mutuel. La suggestion du président français selon laquelle les questions amazoniennes devraient être discutées au G7 sans la participation des pays de la région évoque un état d'esprit colonialiste mal placé au XXIe siècle."
Le 23 août 1813.
Le combat de Gross-Beeren.
Le 4ème corps de Bertrand combat sur la droite contre le général Tauenzien. Au centre, le 7ème corps de Reynier fait reculer le corps de Bülow et prend le village de Gross-Beeren. Dans l'après-midi, Bülow revient avec le renfort des suédois. Les saxons de Reynier commencent à quitter les rangs et Reynier est contraint de se replier. Le soir, le général Guillemot se porte au secours de Reynier et arrête les prussiens. Bülow se retire et laisse Gross-Beeren et le terrain aux français. La désertion de 10 000 saxons entraîne toutefois un repli dans la nuit.
Le 23 Août 1813...... La Bataille de Goldberg s'est déroulée devant Zlotoryja (Basse-Silésie)....Elle oppose la France - Le Royaume d'Italie et le Royaume de Saxe sous le commandement ....de Jacques Alexandre Lauriston (°1768 +1828) Général de Division nommé en 1805....aux Forces Russes et Prussiennes de Von Blücher (°1742 +1819).....Victoire Française......(Portrait Jacques Alexandre Lauriston).
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