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« Pas de confusion des caisses ». L’irréprochable morale du Général de Gaulle

Publié le 16 mars 2017 par Alain Kerhervé dans Charles de Gaulle

Et si, plutôt que de citer en permanence le général de Gaulle,

les politiques français s’inspiraient de sa probité morale ?

 Il est de bon ton de se réclamer du général de Gaulle. De tenter d’en capter l’héritage en vantant son courage et sa probité. Comme dirait François Fillon : « Qui imagine un seul instant le Général de Gaulle mis en examen ? ». Évidemment personne et s’il fut condamné, même à mort par contumace, c’était par le régime de Vichy.

 En 1998, quelques années avant sa mort, un vieux compagnon du général de Gaulle, Michel Jobert, justifiait l’admiration qu’il lui portait : « Chez le général, ce que j’ai admiré, c’est que cet homme vivait de façon spartiate à l’Élysée et quand il ne recevait pas pour la République, tout le reste était comptabilisé à part et était payé par lui » explique Michel Jobert. « Alors, je dis ça aux Républicains, à la République, je n’en ai pas vu un autre faire ça et pour moi, c’est un sujet d’admiration. »

 Une vie simple, modeste avec une séparation stricte et absolue entre les affaires de l’État et les affaires personnelles, entre le public et le privé. Le Général de Gaulle a toujours tenu à payer ses factures de gaz et d’électricité à l’Élysée, qu’Yvonne avait acheté au Bon Marché sa propre vaisselle pour ne pas avoir à utiliser celle de l’Élysée dans sa salle à manger particulière ou encore que lorsque les de Gaulle quittaient l’Élysée pour la Boissière à Colombey-les-deux-Eglises, le général payait l’essence. Comme le disait le général : « Pas de confusion des caisses. »

 Aucun passe-droit pour ses enfants

 Le général refusera, par exemple, de faire de son fils un compagnon de la Libération, même s’il aurait pu y prétendre. « Je ne pouvais pas » lui dira le Général de Gaulle craignant d’être accusé de népotisme.

 De manière plus anecdotique, Jacques Vendroux, directeur des sports de Radio France, me racontait que le Général, son grand-oncle, passait des coups de fils pour que ni ses enfants ni ses neveux ne disposent de passe-droit pour le service militaire, Jacques Vendroux qui devait se la couler douce à Balard en plein Paris, finira en Guyane !

 Testament d’une simplicité exemplaire

 Le testament du général de Gaulle est à la hauteur de la modestie du personnage ; « Je ne veux pas d’obsèques nationales, ni président, ni ministre, ni bureau d’Assemblée, ni corps constitué. Aucun discours ne devra être prononcé ni à l’église, ni ailleurs. Pas d’oraison funèbre au parlement. Aucun emplacement réservé pendant la cérémonie, sinon à ma famille, à mes compagnons membres de l’Ordre de la Libération, au conseil municipal de Colombey. Je déclare refuser d’avance toute distinction, promotion, dignité, citation, décoration, qu’elle soit française ou étrangère. »

 Et il y a quelques années, Jean Raulet, le maire de Colombey-les-Deux-Eglises au moment de la mort du général, se souvenait. « Il voulait être enterré comme les gens du village, c’est pour ça que j’ai proposé que ça soit les jeunes du village qui le portent, que le cercueil soit réalisé par le menuisier comme pour un simple habitant du village », raconte Jean Raulet.

 « Un simple habitant du village », mais son village c’était la France, qu’il aura servi avec une très grande rectitude morale. Pour le général de Gaulle, légal et moral allaient toujours de pair. Mais que son comportement force aujourd’hui l’admiration, quand il devrait être la norme en dit long sur les dérives morales de notre temps… Et cela nous rappelle aussi qu’il ne suffit pas de citer le général de Gaulle pour être gaulliste.

Site:  http://www.gaullisme.fr/

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Info Pierrefitte:

Malgré une "sympathique" lettre de notre Maire et Conseiller départemental: Michel Fourcade, déposée dans nos boites à lettres, le cirque continue !

La preuve sur ces photos prises hier soir à 19h par votre élu municipal, avenue Emile Zola.

Armer notre Police Municipale, je suis à 100 % pour. Mais ne pourrait-elle pas faire en attendant, juste son travail et stopper quelques jeunes (voire très jeunes) voyous ???!

Laisser certains quartiers de notre commune en zones de non-droits c'est indigne d'une équipe municipale qui se respecte ! Notre premier magistrat va encore nous dire qu'il est complètement désemparé et qu'il n'a aucune solution !!!

A cause de situations de ce genre, certains quartiers ou certaines rues de Pierrefitte se sont retrouvés certains soirs sans eau ! Trouvez-vous aussi cela normal ?

Je relance l'idée de faire embaucher un ou plusieurs vigiles lors des jours de grandes chaleurs ou alors des médiateurs...La facture pourra être ensuite envoyée soit à: VEOLIA ou à l'Etat ou au Conseil Départemental du 93 ou au Conseil Régional d'Ile de France...Etant donné que notre Police Municipale ne "peut" pas s'en occuper elle-même.

Au nom des Républicains de Pierrefitte, je demande au Maire et Conseiller départemental PS de Pierrefitte: Michel Fourcade de réagir (autre chose qu'un simple écrit !) avant qu'il ne soit trop tard. C'est à dire avant qu'il arrive un incident grave.

JPR

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Communiqué : E.MACRON VERSUS de VILLIERS : UNE AFFAIRE D'ETAT !

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

de Jacques MYARD
Maire de Maisons-Laffitte
Membre Honoraire du Parlement
Président du Cercle Nation et République
Le 17 JUILLET 201
A/S   Emmanuel Macron versus Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) : recadrage ? Non, une affaire d’Etat !

On connaît le scénario : le général de Villiers, CEMA, apprenant que le budget des armées sera amputé de 850 Millions d’euros, déclare en Commission de la défense devant l’Assemblée nationale que cette nouvelle baisse de crédits met en péril l’outil militaire :
« le grand écart entre les objectifs assignés à nos forces  et les moyens alloués n’est plus tenable. »
 
Le CEMA est parfaitement dans son rôle en alertant la Représentation nationale sur les conséquences d’une telle diminution, en sa qualité de «  responsable de l’emploi opérationnel des forces » et du « commandement des opérations militaires » conformément au code de la Défense ( R 3121-1).
 
Aurait-il gardé le silence qu’il aurait trahi sa mission, celle pour laquelle il a été nommé, et telle que le Président  et le Gouvernement de la République lui assignent.
 
A la réception du ministère de la défense, le 13 juillet dernier, de manière ostentatoire et publique, le Président de la République, chef des armées, fait part à l’ensemble des militaires de sa colère sur les propos du général de Villiers  et déclare notamment : «  je suis votre chef ».
 
Ce recadrage a étonné l’ensemble des observateurs avertis de la sensibilité de l’institution militaire et des conséquences qu’une telle manifestation d’autoritarisme introduit dans les relations entre le pouvoir politique et l’institution militaire.
 
Mais s’agit-il d’un simple recadrage ?
 
C’est en réalité une affaire d’Etat, qui concerne au premier chef le Président de la République lui-même.
 
A l’évidence,  on ne demande pas au Président de la République de réciter les articles de la Constitution, entre autres l'article 15 qui fait de lui le chef des armées !
 
Mais son hyper–réaction  lors de la réception traditionnelle du ministère de la défense à la veille de la fête nationale révèle une faille psychologique de l’homme, déjà perceptible à plusieurs reprises,  qui ne supporte pas la critique et a une conception, comme il le dit lui-même, verticale et jupitérienne du pouvoir.
 
Cette faille est attestée par la distance qu’il entend entretenir avec les journalistes mais aussi à travers sa volonté affirmée de juguler tous les contre-pouvoirs comme le Parlement, voire les collectivités territoriales dont il veut réduire les recettes financières avec la suppression, par exemple, de la taxe d’habitation.
 
Le nouveau Président de la République devrait se souvenir que le vrai Jupiter « rend fous ceux qu’il veut perdre » !