Notre tribune au 7 jours à Stains : juin 2017
En juin, Stains insoumise !
Etre insoumis, c’est refuser le régime en place. Et si à Stains, la véritable insoumission était de mettre un terme à la logique d’appropriation de notre ville et des villes alentours par le parti communiste ?
Le diktat du Maire et de ses proches, c’est la volonté de s’approprier les gens : nous évoquons régulièrement l’obligation pour les associations d’entretenir les meilleures relations avec la Municipalité pour pouvoir disposer de salles ou de subventions. Mais également celle des employés municipaux victimes de pressions et de la désorganisation et qui n’ont pas le droit d’adresser la parole aux élus de l’opposition. Même les expulsés ne sont pas tous logés à la même enseigne : si vous ne faites pas partie des « amis », vous ne serez pas soutenus par les écharpes tricolores à l’arrivée des huissiers… Les élus de l’opposition rencontrent régulièrement des personnes dans cette situation.
Mais nous subissons également une appropriation du territoire : lorsqu’ils donnent un nom à une rue, la Municipalité impose systématiquement des personnalités « humanistes » (en réalité marxistes). C’est le cas de la plupart des rues baptisées sous le mandat d’Azzédine Taïbi quand d’autres villes préfèrent des personnalités locales, des sportifs, des artistes de renom, etc… Attention, nous ne sommes pas contre les communistes par principe : nous serions par exemple très heureux que l’on donne à une rue le nom de Louis Pierna, maire communiste apprécié par beaucoup de Stanois, au-delà des étiquettes politiques. Nous voulons simplement de la diversité, nous voulons que chacun puisse se sentir représenté. La Ville n’appartient à aucun groupe politique ou bande d’amis. Cette équipe étouffe les Stanois et les soumet à une pression digne des régimes staliniens où on vous indique à qui parler, que penser, que croire. De l’air ! Les Stanois ne sont pas des moutons, ils n’en peuvent plus.
Etre insoumis à Stains, c’est faire ce que les Dugnysiens et les Blanc-mesnilois ont réussi à faire en d’autres temps, en renversant un pouvoir qui était aux manettes depuis des décennies et qui, vu ce qui a été découvert dans les ateliers municipaux du Blanc-Mesnil, s’appropriait même le bien public.
A l’occasion des législatives, être insoumis, c’est appeler à faire battre Marie-Georges Buffet représentante du PCF et indéfectible soutien de la Municipalité mais également le parti socialiste qui lui a permis d’être élue à 100% en 2012. C’est lui dire qu’après 20 ans de mandat à l’Assemblée nationale, il faut penser au renouvellement, qu’on ne peut pas défendre la retraite à 60 ans et se représenter à l’âge de 68 ans. C’est lui rappeler qu’elle ne peut décemment pas être la députée d’un territoire comme le nôtre, qui se métamorphose en 2017 grâce à l’ANRU, au Clos, au Moulin Neuf, à la Cité jardin, au Maroc, alors qu’elle s’était abstenue de voter la Loi du Gouvernement de droite qui l’a permis en 2003.
Etre insoumis à Stains, c’est aussi honorer la mémoire de Charles de Gaulle ce que le Maire refuse de faire dans ses discours. Aucune cérémonie officielle n’étant prévue par la Ville, nous vous invitons donc à commémorer l’Appel du 18 juin lancé depuis Londres par le Général de Gaulle. En raison du 2nd tour de l’élection législative nous vous donnons rendez-vous le samedi 17 juin à 11h au Monument aux Morts de Stains.
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Julien Mugerin
Conseiller municipal LR de Stains
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