FILLON PRESIDENT !
En tant que seul élu municipal Les Républicains de toute la 2eme circonscription de la Seine Saint Denis (n en déplaise aux dirigeants LR du 93 et a mon Délégué de circonscription: Patrick Saunier), j'étais hier au grand meeting parisien de François Fillon a la Porte de la Villette a Paris. Nous sommes plus de 13.000 !!! La salle était archi pleine !!! Une nouvelle victoire !...5 compagnons de St Denis (Georges Melane; Evelyne Nicol; Hervé Zarka; Christine Perchaud et sa maman) . Avec moi, c est un combat d équipe et non personnel...! Je tiens a remercier du fond du cœur tous ceux qui m ont témoigné leur solidarité après l affront qu on m a fait vendredi dernier a Pierrefitte lors de la venue de notre candidat et ancien Premier ministre: François Fillon. Désormais je serai toujours debout et plus jamais a genoux...! Un Filloniste comme un Sarkozyste ne lâche rien. C'est ça l'amour de la patrie c'est ça être de la Droite républicaine !
“Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”
(Antoine de Saint-Exupéry)
Citée par François Fillon au meeting de la Villette.
JPR
Discours de François Fillon à La Villette:
Mes chers compatriotes, mes amis,
Des quartiers de Paris, de toutes nos régions, de tous les âges, de toutes professions, vous êtes venus en nombre.
Merci aux orateurs qui viennent de s’exprimer.
Merci Valérie, merci à François Baroin, merci aussi à Jean-Christophe Lagarde qui représente l’UDI. Merci tout particulièrement à Alain Juppé qui est au rendez-vous de l’unité, et j’ai une pensée pour Nicolas Sarkozy à qui j’ai parlé hier qui aimait tant être parmi vous.
Nous sommes rassemblés.
Vous êtes unis dans les couleurs du bleu, du blanc et du rouge !
Quelque chose de profond nous relie, quelque chose qui passe au milieu de nous comme un fluide : c’est l’instinct de la France !
Votre mobilisation est extraordinaire. Elle me touche, elle me confère aussi des devoirs.
A vous, je fais le serment de donner tout ce qu’un patriote peut donner à son pays. Je vous donnerai tout : ma détermination, ma vaillance, ma volonté de vaincre.
En retour, je vous demanderai d’avancer tête haute.
Ne cédez à aucune intimidation, ne lâchez aucune de vos valeurs.
Soyez plus grands que ceux qui nous mitraillent.
C’est plus que ma personne qui est dans leur viseur : c’est une haute idée de la France qu’on veut abattre en vol.
Mais on n’abat pas une idée qui est au fond de l’âme française.
Cette idée a plus de 1000 ans ; cette idée a toujours 20 ans ; cette idée a pour noms, liberté, honneur, grandeur, fierté.
Dans cette salle, vous êtes plus de 15.000, 15.000 fiertés françaises que rien ne pourra arrêter ! Il fallait cette démonstration de force pour faire entendre la voix des militants de la France. Cette voix puissante – votre voix – se propagera partout dans le pays. Elle amplifiera la campagne que j’ai engagée, elle touchera ces millions de Français qui attendent le sursaut.
Il fallait, mes amis, ce rassemblement populaire pour rappeler à ceux qui nous jugent et nous attaquent, de quel bois nous sommes faits.
Je veux que nos adversaires vous entendent, qu’ils vous respectent.
Je veux que votre clameur franchisse les murs de cette salle.
Haussez le ton, haussez la voix, qu’ils comprennent que rien ne stoppe un peuple qui se dresse pour sa fierté !
Je viens de loin et on ne m’intimidera pas.
Je repense à ma première campagne électorale.
J’avais vingt-six ans. J’étais inconnu. C’était une élection cantonale. En 1981. Au mois de février.
Au petit matin, je prenais ma voiture qui toussait au démarrage pour aller coller mes affiches et sonner aux portes des maisons.
Parfois, on me fermait la porte au nez, souvent on m’offrait du café dans la cuisine.
La politique, c’est un long chemin. Un chemin rude.
Depuis le début, Pénélope est à mes côtés, avec discrétion, avec dévouement. J’ai construit mon parcours avec elle. Nous n’avons rien à cacher, notre seul compte en banque est au Crédit Agricole de Sablé.
A trois mois de l’élection présidentielle, comme par hasard, on construit un scandale.
A travers Pénélope, on cherche à me casser.
Moi, je n’ai peur de rien, j’ai le cuir solide. Si on veut m’attaquer qu’on m’attaque droit dans les yeux, mais qu’on laisse ma femme tranquille.
Devant vous mes amis je veux dire à Penelope que je l’aime et que je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont voulu nous jeter aux loups.
Pour résister à cette entreprise de démolition, je vous dis, du fond du cœur, merci d’être là, avec moi, avec nous !
Mes amis,
J’aime la France et les Français.
J’en ai croisé, des visages… Je n’ai rien oublié.
Je n’ai pas oublié les mots courageux de cet agriculteur qui travaille 70 heures par semaine pour 800 euros par mois.
J’ai en mémoire le témoignage de cet officier français, en mission au Sahel, qui racontait comment sa compagnie avait reconstruit l’école détruite du village.
Ça tirait encore dans tous les coins, mais pour cet officier français, pas de village sans école !
J’ai rencontré plusieurs fois ces dernières semaines des membres d’Emmaüs. Mes parents en étaient.
La générosité et l’humilité de ces bénévoles est une leçon.
J’ai vu tant d’entrepreneurs créatifs, tant de salariés et de fonctionnaires dévoués, tant de chercheurs étonnants, qu’il m’est insupportable d’entendre dire que la France est fichue.
Le Vendée Globe, cette course du monde à la voile, en solitaire, s’est conclue par la victoire d’un marin français, Armel le Cléach.
Son exploit nous donne le goût de l’aventure et du dépassement de soi. Paris est candidate à l’organisation des JO de 2024 : je vote pour l’enthousiasme, et je dis à nos handballeurs qui vont bientôt débuter leur finale : cap vers la victoire !
Les Français sont formidables et le jour où la bureaucratie arrêtera de les « emmerder », ils le seront encore plus.
Et puis, il y a eu sur mon chemin des instants qui ne s’oublient jamais. Jamais !
Le camp d’Auschwitz, au côté de Simone Veil. Nous étions tous les deux et Simone me murmurait ce qu’elle avait vécu à 16 ans, dans cet enfer.
Cette visite aussi du cimetière de Verdun parmi ces milliers de croix blanches.
Chaque croix porte un nom, chaque nom parle d’une vie donnée à la France.
Les Français sont-ils prisonniers de leur mémoire ? Non, ils ne le sont pas et je veux bien au contraire, qu’ils en soient les gardiens.
Ils n’ont pas à rougir de leur Histoire, il n’y a pas à s’excuser d’avoir eu des héros
Je suis candidat à l’élection présidentielle pour la France.
Je ne suis pas un produit marketing, ma parole ne m’est pas soufflée par le microcosme, elle me vient de tous les Français qui m’ont fait partager leurs difficultés et leurs espoirs.
J’ai ressenti leur peur du déclassement.
Je suis porté par leur énergie, leur désir de justice.
Je veux incarner la fierté d’une nation qui ne se laisse pas abattre.
Je m’adresse à tous les Français.
Il n’y a pas un peuple de droite contre un peuple de gauche.
Il n’y a qu’un peuple, le peuple français capable de toutes les grandeurs dès lors qu’on lui dit la vérité et qu’on lui fixe des buts clairs et justes.
Je veux convaincre la jeunesse que l’audace du changement est en nous. Elle n’est pas chez les défenseurs du système ; elle n’est pas chez ces utopistes qui rêvent l’impossible pour ne pas construire le possible.
Je veux encourager les entrepreneurs, redonner confiance aux agriculteurs et au monde rural qui ne sont pas les derniers vestiges d’une France disparue.
Je veux entendre la voix des Outre-Mer qui réclament respect et progrès. Ils sont une part infiniment précieuse de la France dans son étonnante diversité.
Je veux parler aux français de l’étranger qui sont souvent les meilleurs défenseurs de notre culture et de notre savoir-faire.
Je veux convaincre les ouvriers que la compétitivité est la clé de leurs emplois et de leur pouvoir d’achat.
Je veux réveiller la vocation des fonctionnaires, des policiers, des enseignants, des infirmières qui servent le bien public.
Je veux être aux côtés des familles qui sont le creuset de la France qui veut de l’éducation, de l’autorité, du travail pour ses enfants.
Je veux parler pour les chômeurs, les sans grade, les sans carnets d’adresse, les courageux, tous ceux pour qui le changement est une opportunité de casser le plafond de verre qui fige leur destin.
Je m’adresse aux abstentionnistes qui s’abstiennent parce que rien ne change.
Je m’adresse aux électeurs du Front national qui pensent que tout part à vau l’eau. Je m’adresse aux électeurs socialistes qui se mordent les doigts.
Je veux convaincre et rassembler.
On me décrit comme le représentant d’une France traditionnelle.
Celui qui n’a pas de racines marche dans le vide.
Je n’oublie pas ce que je suis et d’où je viens. Je ne renie rien de ce qu’on m’a transmis, rien de ce qui m’a fait, pas plus ma foi personnelle que mes engagements politiques.
Mais je sais aussi que nous aurons besoin de tout le monde, qu’il me faudra être au service de tous, et croyez-moi, j’y suis prêt.
Je récuse ces divisions inutiles dont s’abreuvent plusieurs de mes concurrents.
N’opposons pas les riches aux pauvres, les entrepreneurs aux ouvriers, les croyants aux agnostiques, ceux qui ont choisi la France et ceux qui l’ont reçue en héritage.
Je veux que chacun sache qu’une seule chose compte pour moi, sans considération d’origine, d’opinion, de religion : le désir de servir et de rendre à la France ce que nous avons reçu d’elle.
Nous sommes français. Tous français.
Parmi nos parents, certains n’ont jamais quitté leur village, d’autres viennent du bout du monde, mais nous partageons le même espoir : l’espoir d’une vie libre et digne.
Je ne cesserai pas de vous parler de la France, de cette France que tous peuvent aimer.
Une France entière et fraternelle, universelle et particulière, mais toujours à reprendre, à inventer, à sauver.
C’est la même France, du baptême de Clovis à la déclaration des droits de l’Homme.
C’est la France des cathédrales et des barricades de Paris. Celle des rois et des sans culottes.
C’est la France de Chateaubriand et celle de Kessel, celle de de Gaulle et celle de Césaire.
La France ne nous demande rien. Nous lui devons tout.
Pour la servir, nous aurons besoin de courage, de volonté et d’amitié et rien de cela ne nous manque.
Les défis sont immenses.
Que voyons-nous autour de nous ?
D’abord, un pays défait, profondément défait, dans son image et, dans l’estime qu’il a de lui-même.
Un pays plongé dans une crise morale sans précédent. Un pays sans chef.
Nous voyons un pays rongé par le chômage, la précarité, accablé par une dette insoutenable, un pays où l’on n’investit plus, où l’on imagine à reculons.
Nous voyons une classe politique effrayée à l’idée d’affronter ce monde nouveau.
C’est la révolution numérique, qui va remodeler en profondeur nos sociétés, nos manières de vivre. Plutôt que de trembler devant cette révolution, il faut lui laisser sa chance, il faut la maitriser au profit de tous.
C’est la mutation écologique et l’incontestable réchauffement climatique qui met notre planète en péril. Avec responsabilité, avec des technologies nouvelles, on peut réagir et aller vers une économie décarbonée.
Les Etats qui chercheraient à rompre les accords de Paris sur le climat devront en rendre compte devant l’humanité.
Autour nous, c’est aussi la pression d’un islam radical expansionniste qui défie notre civilisation. Ces fanatiques sont cruels, leur projet macabre nous rappelle ce que nous avions oublié : nous avons des valeurs et ces valeurs se défendent.
Et puis, il y a l’Amérique de M. Trump, qui semble-t-il, a décidé de faire céder quiconque ne se plierait pas à ses intérêts.
Les Américains sont nos alliés et nos amis, mais la France n’est vassale de personne et il est temps que l’Europe se réveille.
Ces défis sont gigantesques.
Pour les traiter, la plupart des politiques feignent de croire qu’il suffira d’appliquer les recettes anciennes. Ne rien faire, mais avec de bons chargés de communication.
Non, pas de communication, pas d’échappatoire : nous sommes 66 millions de Français dans un monde de sept milliards d’habitants.
Personne ne nous fera de cadeaux.
Notre seule marge de manœuvre réside dans notre capacité à nous rassembler, à travailler plus, à travailler tous, à nous saisir de toutes les potentialités scientifiques et technologiques dont l’esprit français est capable.
Notre marge de manœuvre est dans notre inflexible volonté d’être souverain, écouté et respecté de par le monde.
Etre debout ou à genoux : voilà la question. Ma réponse est claire : debout toujours, à genoux, jamais !
Je veux, avec vous, faire de la France une puissance gagnante.
La première puissance européenne d’ici 10 ans.
Nous allons faire ce que nous n’osons pas faire depuis trop longtemps : faire confiance à l’énergie française.
Nous allons nous détacher de cette chape de plomb idéologique qui a piétiné le goût du travail, piétiné la récompense du mérite, piétiné ce qu’il y a de plus lumineux en nous : la liberté.
La liberté, c’est le carburant des sociétés vivantes.
Le temps est passé où l’Etat pouvait diriger un pays comme on le fait d’un régiment.
Le devoir de l’Etat, c’est aujourd’hui de rendre les choses possibles, ce qui est très différent.
Le monde vertical d’autrefois disparaît sous nos yeux.
Un monde nouveau se dessine, fait de mille initiatives, un monde où d’autres solidarités apparaissent, où la créativité est décisive.
Si nombre de jeunes, étudiants, entrepreneurs, artisans baissent les bras ou s’expatrient, c’est parce qu’ils sentent que la France des rentes et des structures ne les aime pas, ne les comprend pas.
C’est à cela que nous mettrons fin ensemble.
Nous allons faire de notre pays celui de l’audace plutôt que celui de la bureaucratie, le pays qui investit dans l’avenir plutôt que d’étouffer sous sa dette, le pays du dialogue social plutôt que celui des oukases syndicaux, le pays des initiatives plutôt que celui des circulaires.
D’une société où tout est nivelé, figé au nom d’un misérabilisme mou, nous passerons à une société d’engagés et d’engagements.
Avec tous les Français qui veulent réussir, je fonce pour une France du plein emploi, une France productive. C‘est ma priorité absolue !
Il faut travailler tous pour produire plus et gagner plus.
Et il faut en parallèle remettre nos finances publiques en ordre afin de mettre un terme au cercle vicieux : toujours plus de dépenses, donc toujours plus de déficits et donc toujours plus d’impôts et de charges.
Je baisserai massivement les charges qui pèsent sur le coût du travail et sur la feuille de paye des Français : le gain sera d’au moins 250 euros par an et de 500 euros pour les couples qui travaillent.
Je généraliserai la participation avec une priorité pour les salariés des petites entreprises.
Je sortirai des 35 h, sans démagogie, sans diktat, puisque je donnerai aux entreprises la liberté de négocier avec leurs salariés.
Je généraliserai l’apprentissage, refonderai la formation professionnelle, créerai le statut de travailleur indépendant, développerai le statut d’autoentrepreneur, je miserai à fond sur les technologies, je ferai de la France un champion mondial de l’intelligence artificielle, je réformerai l’assurance chômage.
Je vais libérer l’activité de tous les secteurs qui ont été bloqués par le matraquage réglementaire et fiscal : l’agriculture, l’industrie, les services, la construction.
Nous effectuerons une marche de fond pour améliorer tous les facteurs de production, du travail à l’innovation en passant par le financement.
Je veux plus de confiance pour ceux qui font tourner les moteurs de l’économie française.
Je préfère valoriser les investisseurs français plutôt que de ramper devant les fonds de pensions étrangers et ceux de pays soupçonnés d’aider les totalitaires islamiques.
La meilleure politique sociale c’est celle qui donne du boulot !
Je veux agir pour les jeunes qui se cassent les dents sur la rigidité du code du travail.
Agir pour les ouvriers qui préfèrent travailler un peu plus que de ne plus travailler du tout.
Et cette restauration de notre production permettra de distribuer les richesses créées au lieu d’égaliser la misère comme aujourd’hui.
Mais tout cela ne marche que si l’Etat, en parallèle, fait des efforts d’organisation et de gestion.
Salariés, indépendants, fonctionnaires, on est tous sur le même navire.
Pour le remettre à flot, il faut s’y mettre ensemble.
Je veux moderniser les fonctions publiques pour les rendre plus efficaces et pour améliorer leurs conditions de travail.
Passer progressivement nos fonctions publiques à 39 heures pour qu’elles soient plus efficaces au service des Français, c’est raisonnable, c’est du bon sens ; c’est au surplus redonner à nos fonctionnaires des perspectives de carrière.
Je préfère un Etat fort, avec des agents moins nombreux, plus motivés et mieux rémunérés qu’un Etat suradministré, croulant sous les déficits.
Nous avons près de 6 millions d’agents publics, c’est plus que l’Allemagne qui compte pourtant plus d’habitants que nous.
Réduire notre nombre d’agents publics de 8% sur un quinquennat pour réduire nos déficits, c’est raisonnable, c’est du bon sens.
Je vois les gens débattre à l’infini sur ce chiffre et je suis surpris.
Mon but, ce n’est pas de réduire des postes pour le plaisir. Mon but, c’est de rendre efficaces nos structures publiques souvent vieillies, empilées les unes sur les autres…
Je suis l’ennemi de la bureaucratie, mais je ne suis pas celui des fonctionnaires !
Il y a peu de tâches aussi nobles que celles du professeur, de l’infirmière, du magistrat, du soldat, du policier.
Je respecte ceux qui ont voulu, lorsqu’ils étaient jeunes, que l’intérêt public leur serve de boussole.
C’est à eux aussi que je pense. Le discrédit de l’Etat bureaucratique rejaillit sur eux et c’est profondément injuste.
Je leur rendrai leur fierté.
Toute cette stratégie productive me distingue de mes concurrents.
A gauche, on rêve des 32 heures et d’un revenu universel : c’est l’assistanat universel.
Ces gens-là ont enterré nos traditions ouvrières.
Ils n’ont jamais mis un pied dans une entreprise agricole ou une start-up.
Sont-ils allés voir ce qu’il en était à la Silicon Valley ? J’en doute !
Face au camp de l’anesthésie, je suis le candidat du travail et du pouvoir d’achat, car un pays qui travaille plus, gagne plus.
La fin des 35 heures dans le privé, le passage aux 39 h dans le public, l’augmentation du salaire direct grâce à la baisse des charges, le relèvement du quotient familial pour les familles : tout ceci va améliorer le pouvoir d’achat des Français, notamment celui de nos concitoyens modestes.
En réalité, à gauche, on ne croit plus à la croissance.
Sans croissance, il ne reste donc plus qu’à partager les miettes.
Cette capitulation n’est pas seulement démoralisante pour tous ceux qui travaillent dur pour améliorer leur vie, elle est aussi destructrice pour notre pacte social.
J’ai quelques scrupules à rappeler au parti socialiste et à son prochain candidat, que c’est la croissance par le travail qui finance notre protection sociale.
Moi je veux le meilleur pour la solidarité, et pour ce faire je veux nous en donner les moyens en agissant, pas en rêvant.
Mon ambition sociale, c’est une retraite digne assurée à tous nos anciens.
Pour cela il n’y a pas d’autre choix que d’aller progressivement vers la retraite à 65 ans.
Nous vivrons tous plus longtemps – en moyenne au-delà de 80 ans – il est donc raisonnable de cotiser un peu plus longtemps pour assurer nos vieux jours.
Mais il n’est pas possible qu’en France nos anciens les plus modestes en soient à renoncer à leurs repas pour payer leurs factures.
Mon gouvernement avait beaucoup fait pour les petites retraites.
Je poursuivrai l’effort avec une revalorisation de + de 300 euros pour les pensions de moins de 1000 euros et d’au moins 600 euros pour les petites pensions de réversion.
On m’a fait le procès de vouloir mettre à mal notre assurance maladie et notre système de soins. C’est faux !
Je veux une santé de qualité accessible à tous.
Ce que je dénonce, c’est la langue de bois de ceux qui se fichent des déserts médicaux, qui se fichent des pathologies non remboursées, qui se fichent des urgences débordées, qui se fichent de savoir que les personnels médicaux sont à bout, qui se fichent de savoir que la médecine libérale en a marre d’être maltraitée, et puis, qui se fichent des déficits.
Les fossoyeurs de la sécurité sociale sont ceux qui s’opposent à toute réforme. Tout comme d’ailleurs les fossoyeurs de l’emploi sont ceux qui ne veulent pas toucher à la durée du travail ou à son coût.
Je veux une santé pour tous, une santé capable de répondre au vieillissement de la population et au prix croissant des nouveaux médicaments. Et pour cela, j’agirai, en concertation avec les professionnels de la santé.
Et puis, cet effort productif auquel je convie la nation doit permettre de répondre aux causes les plus humaines, les plus justes.
Celle de l’autisme, celle du handicap.
8 millions de Français sont frappés par le handicap.
Ce fut une des batailles du Président Chirac. Ce sera mon combat.
Je pense à ces familles qui doivent être soutenues à domicile, à ces enfants qui doivent pouvoir être scolarisés comme les autres, qui doivent pouvoir être pleinement respectés. J’aime la phrase de Saint Exupéry : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis ».
Nous venons de célébrer l’anniversaire de la mort de l’Abbé Pierre.
Sommes-nous au rendez-vous de son appel au secours de l’hiver 1954 ?
La pauvreté continue de s’étendre, le chômage fait ses ravages.
J’ai rencontré beaucoup d’associations.
Leur message fut souvent le même : nous avons besoin de clarté car le système est trop bureaucratisé ; nous avons besoin de continuité car les aides de l’Etat sont en accordéon ; nous avons besoin de liberté pour coller aux réalités du terrain.
J’engagerai un plan sans précédent d’action pluriannuel de lutte contre la pauvreté et l’exclusion pour répondre à ce message.
Mes amis,
Il faut renforcer l’unité française.
La France unie attachée à une certaine idée de la famille, a été dédaignée.
Je la protégerai et lui redonnerai ses droits, car la famille est l’un des piliers de notre société. Elle est le premier cercle de la tendresse, elle n’est pas le laboratoire d’un Etat qui prétend prendre la place du papa ou de la maman.
Je relèverai le quotient familial et favoriserai les donations aux enfants.
La France unie se joue à l’Ecole de la République.
Elle doit transmettre les savoirs fondamentaux autour desquels nous devons concentrer les efforts plutôt que de multiplier les activités périphériques.
L’Ecole, préparant à un métier avec une valorisation massive de l’alternance.
L’Ecole de la République, symbolisée par le port d’un uniforme scolaire donnant à tous les élèves, quelles que soient leurs origines, le goût d’être ensemble, tous égaux.
Notre école est mal en point.
Je suis en colère quand je vois son niveau baisser d’année en année dans les classements internationaux.
Je suis en colère quand j’entends la gauche et les pédagogues qui persévèrent dans l’erreur et l’autosatisfaction.
Pour l’apprentissage des mathématiques nous étions les premiers il y a vingt ans. Aujourd’hui c’est la Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong, Singapour qui font la course en tête.
Nous sommes en queue de peloton de l’Europe.
Où seront nos ingénieurs, et quel sera leur niveau ? Et quel sera le rang de la France ?
La gauche a fait passer l’idéologie avant le savoir.
Elle a fait passer l’endoctrinement avant l’intelligence.
Elle s’est attaquée à tout ce qui était synonyme d’excellence.
Je comprends les enseignants qui ne se reconnaissent plus dans ce système opaque qui les traite comme des rouages d’une idéologie fumeuse.
François Hollande nous avait fait miroiter le rêve français.
Il nous a laissés le chaos français.
Le chaos français, c’est, en plein état d’urgence, des forces de l’ordre mobilisées pour encadrer le camping sauvage de Nuit debout.
C’est la construction d’un aéroport à Nantes toujours bloquée par des hors la loi.
Ce sont des voitures de police incendiées au cocktail Molotov, des pompiers interdits d’accès dans certains quartiers.
Ce sont des enseignants qui ont la boule au ventre en entrant dans leurs classes.
C’est un pays où tant de peines de prison ne sont plus effectuées.
C’est un pays où l’on invite les élèves à négocier leurs fautes d’orthographe.
C’est un pays où tout se relâche, où les sanctions ne veulent plus rien dire, où il n’y a plus d’autorité.
Je veux remettre de l’ordre dans le chaos français.
La France unie exige l’autorité de l’Etat, l’autorité de la loi, la nécessité de l’ordre.
Il faut mettre les mots sur les actes. Et je rappelle ce que j’ai déjà dit puisqu’il faut bien que ceux qui se jouent des lois l’entendent cinq sur cinq.
Un délinquant n’est pas un mineur qui se cherche. C’est un délinquant !
Un criminel n’est pas une victime. C’est un criminel !
La sécurité doit être partout et pour tous, avec des forces de l’ordre modernisées et une Justice ferme et rapide.
Je veux rétablir les peines planchers pour les récidivistes.
Un délit : une sanction ! Voilà la règle qui doit être parfaitement claire pour les délinquants.
La France unie n’est pas une addition de communautés et de clans.
Elle a une identité, des coutumes, une culture, un drapeau.
Le repli communautariste est un danger.
Je me félicite que pascal Bruckner ait gagné son procès contre ceux qui veulent limiter notre liberté d’expression. Je serai le défenseur di droit des français à exprimer leur francité !
L’immigration sans intégration, sans assimilation, doit être stoppée.
Dans la République française, les étrangers ont des devoirs avant de réclamer tous les droits.
C’est une question d’unité nationale. Mais c’est aussi une question de respect car quand on entre dans la maison d’autrui, on n’y impose pas ses lois !
Je veux réduire l’immigration à un strict minimum, en l’organisant par quotas, en fonction de nos besoins économiques et de nos capacités d’intégration.
A ceux que nous avons choisi d’accueillir, je veux que nous disions, avec précision et clarté, ce que nous exigeons d’eux : exercer un travail, s’approprier notre langue, respecter nos règles communes.
Aux vrais réfugiés politiques, l’honneur commande que la France tende sa main. Mais avec les clandestins, elle doit être intransigeante car le droit de l’asile est sacré.
Je veux que nous mettions les Etats d’origine en face de leurs responsabilités, pour qu’ils prennent leur part de la maîtrise des flux migratoires et qu’ils s’impliquent dans le retour de leurs ressortissants.
Je conditionnerai l’aide au développement à leur coopération.
L’Islam radical mine nos concitoyens musulmans. Il les infiltre, il les prend en otage.
Les fanatiques détestent ce que nous sommes.
Je les combattrai sans relâche et sans pitié.
Je veux un strict contrôle administratif du culte musulman, tant que son ancrage dans la République ne sera pas pleinement achevé.
Je veux la dissolution immédiate de tous les mouvements qui se réclament du « salafisme » ou des Frères musulmans.
Je veux la clarification de nos relations avec les Etats qui abritent les doctrinaires de l’islam radical et les marchands de « burkini ».
Je nomme les choses.
Je nomme le problème que nous avons avec l’islam radical.
Le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ne dénoncent pas les valeurs de la République.
Après bien des affrontements, ces religions vivent en paix avec la République, avec la laïcité qui est notre protection commune.
J’entends dire qu’il faudrait durcir les règles de notre laïcité.
Mais pourquoi faudrait-il imposer à tous de nouvelles restrictions à la liberté religieuse, alors que seule la poussée intégriste qui enflamme le monde musulman est une menace pour notre société ?
Ce n’est pas ma vision des choses.
Ma vision des choses est très claire : la religion musulmane doit accepter sans condition tout ce que les autres religions ont accepté par le passé !
Je prendrais mes responsabilités mais il faut aussi que nos concitoyens musulmans se soulèvent contre ceux qui instrumentalisent leur foi. C’est une bataille idéologique et spirituelle qu’il faut livrer tous ensemble.
Je dis « spirituelle », parce que ça n’est pas en évacuant toute transcendance qu’on peut combattre la croyance ravageuse des fanatiques. Et ça n’est pas en laissant tomber lâchement les Chrétiens d’Orient qu’on créera les conditions de la paix en Orient.
Dans les camps de réfugiés que j’ai visités en Irak, la prière des chrétiens et celle des musulmans se confondaient.
Il n’y a aucune honte à se dire chrétien, aucune honte à se dire musulman, aucune honte à se dire athée ou agnostique. Ce qui importe c’est le respect, le respect de la loi et le respect de la France.
Autour de nous, le monde est traversé de menaces.
J’appelle de mes vœux une France souveraine, appuyée par des forces militaires dont les moyens seront augmentés.
Ma vision des relations internationales est commandée par les intérêts de notre pays et par eux seuls.
Quel que soit celui qui dirige le Kremlin à Moscou, et quel que soit celui qui dirige la Maison Blanche à Washington, l’amitié n’a rien à faire quand on défend la place de la France dans le monde et la sécurité des Français.
Dans ce monde, les dirigeants passent, les régimes évoluent, les nations demeurent.
La France n’y tiendra son rang que par une politique d’indépendance nationale.
Elle doit être libre.
Libre de combattre le totalitarisme islamique avec tous les Etats volontaires sans aucune exclusive.
Libre de dire non aux Etats-Unis quand ils imposent leurs lois au mépris du droit international à nos entreprises.
Libre de parler avec la Russie avec franchise. Certes le président russe a commis des fautes, mais il ne finance pas les djihadistes qui tuent nos enfants et ne nourris pas le projet d’imposer la charia au reste du monde dans un califat de cauchemar.
Evidemment, pour cela, il faut un vrai président de la République.
La souveraineté française ne peut être incarnée par un homme qui navigue à vue dans son propre pays.
Avec François Hollande, la France a payé le prix fort pour apprendre qu’on n’existe pas si on ne sait pas ce qu’on veut, ni où l’on va.
L’Europe doit être pour la France un amplificateur de souveraineté.
Je ne parle pas de l’Europe technocratique avec ses normes byzantines.
Je parle de l’Europe des nations, unies pour défendre la civilisation européenne.
Je me bats pour une Europe politique concentrée sur ses priorités stratégiques.
Une Europe appuyée sur l’euro, qui doit devenir un atout entre les mains d’un gouvernement économique européen.
Je milite pour une Europe qui tient ses frontières, pas d’une Europe passoire.
Une Europe de l’innovation et du numérique qui ferait des européens la 1ère puissance technologique du monde.
Je veux une Europe qui défend ses industries, ses emplois, face à la Chine, face aux Etats-Unis.
Je défendrai la préférence européenne pour nos industries, nos services et nos emplois.
Dans les échanges commerciaux, je suis pour la réciprocité, pas pour la naïveté. Y compris entre nous, européens.
La directive sur les travailleurs détachés a installé un véritable dumping social dans nos nations.
Pour un travail égal, le salaire doit être égal et les cotisations sociales aussi.
Si je suis élu, je renégocierai de fond en comble la directive sur les travailleurs détachés pour faire respecter ce principe. Si la négociation n’aboutit pas avant la fin de l’année, je suspendrai son application sur le territoire national.
Donnons force à une Europe de la culture. J’ai lancé l’idée d’un grand musée à Strasbourg, exposant les chefs d’œuvre européens. La culture irrigue la vie, l’Europe a besoin de vie !
Je veux une Europe de la défense, dans laquelle chaque Etat, y compris l’Allemagne, prendra sa part du fardeau de l’effort militaire.
Je veux « l’Europe mais avec la France debout », disait Philippe Séguin.
Cher Philippe, aujourd’hui l’une et l’autre sont à terre et j’enrage de voir la civilisation européenne douter de son sort au milieu des orages.
La France doit être redressée ; l’Europe, il faut la reconstruire et y parler d’une voix claire !
Voilà, mes amis, notre ambition française.
La bataille électorale sera difficile.
La violence des attaques qu’on nous lance est à la mesure des enjeux.
Notre adversaire n’a pas un visage… il en a quatre !
Il y a plus de cinquante ans André Malraux disait : il y a quatre gauches, dont l’extrême-droite. Il avait raison. Nous y sommes.
La gauche n°1, la gauche pure et dure, rouge de chez rouge, on la connaît.
C’est Mélenchon, le Fidel Castro de YouTube.
La gauche n°2, on la connaît aussi, c’est la gauche socialiste, c’est tout l’équipage des naufragés du Titanic hollandais qui viennent de s’entredévorer sur le radeau de la Méduse des primaires.
Vous les avez entendus, peut-être…
Ils nous expliquent qu’il faut aller toujours plus loin à gauche.
Plus la réalité les met en déroute, plus ils ont foi dans leurs dogmes.
Ils promettent des milliards de dépense. Ils proposent de travailler moins et de rêver plus
Ils n’ont rien compris. Ils n’ont rien appris.
La gauche n°3, on la connaît moins. C’est Macron.
Il dit avoir un projet ; je l’attends !
Il dit être réformateur ; à priori, il l’est moins que moi !
Il fait croire qu’il est seul et qu’il vient de nulle part ; en réalité, il a fait le programme de Monsieur Hollande mais aussi une grande partie de sa politique…
Il est parti pour une échappée en solitaire, mais ses équipiers ne sont pas loin.
Qui sont-ils ? Eh bien c’est toute l’équipe gouvernementale de monsieur Hollande… Bonjour la nouveauté !
Macron c’est le sortant, Macron c’est le bilan de Hollande. Macron c’est surtout le prototype des élites qui ne connaissent rien à la réalité profonde de notre pays !
Et puis il y a la gauche n°4… C’est le Front National.
Sortie de l’euro, abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans, augmentation du salaire minimum, recrutement illimité de fonctionnaires : le programme du FN, c’est de la dépense publique à n’en plus finir, c’est le programme du parti communiste des années 70 ou celui du Front de gauche !
Pendant des années le FN a dit qu’il fallait préférer l’original à la copie.
Eh bien, aujourd’hui, l’original c’est Jean-Luc Mélenchon et la copie c’est Marine Le Pen !
C’est la vieille politique de l’endettement irresponsable, des chèques en bois.
C’est une politique de la ruine, ruine pour la France et pour les Français, pour les petits épargnants qui verront leurs économies partir en poussière, pour les petits patrons qui verront leurs charges sociales monter en flèche, pour toute notre économie qui sera attaquée de toutes parts par les nations du monde entier qui n’attendent que notre abaissement pour prendre notre place.
Être une grande nation, ce n’est pas être isolé du monde, c’est avoir une position éminente dans la hiérarchie des puissances planétaires.
C’est être capable de soutenir la comparaison.
Le FN refuse toute comparaison et toute compétition mais l’histoire du monde est un combat et faire cavalier seul c’est la garantie de descendre en deuxième division.
Je ne veux pas d’une France en deuxième division.
Je veux une France qui fasse la course en tête.
La vérité, vous la connaissez. Le parti du mouvement, c’est nous. Les conservateurs, c’est eux !
Ne nous laissons pas arrêter par la grande conjuration des impuissants.
La France n’est pas à leur image. Elle n’a pas besoin de béquilles. Pas besoin de ceintures et de bretelles.
Elle a l’énergie qu’il faut pour réussir seule.
Nous avons besoin à la fois d’ordre et de mouvement.
L’ordre, c’est l’attachement à nos valeurs, à nos principes, à ce qui nous constitue comme nation comparable à nulle autre.
Le mouvement, c’est l’opportunité de créer, de jouir des fruits de son travail, d’innover, d’inventer des façons d’agir et de s’organiser.
Je veux une société de nouvelles libertés où chacun dans son entreprise, son administration, son association se sent davantage maître de sa vie et plus utile aux autres.
Vous voyez que nous sommes très loin de la purge ou des programmes technocratiques.
Nous devons toujours garder à l’esprit le but ultime de nos réformes.
C’est une France sauvée de l’éclatement, de la crise morale et du désastre économique.
Une France qui respire l’initiative, qui retrouve sa voix et son image.
Une France qui, s’étant réconciliée avec elle-même réconciliera tous les Français.
Je m’attendais à voir monter en ligne les spécialistes de l’enfumage.
Mais les Français connaissent la réalité. Ils savent qu’au fil des années, des abandons, des compromis, cette réalité est devenue inacceptable.
La France qui nous a été léguée, celle que nous avons le devoir de transmettre, ça n’est ni un musée de l’histoire, ni une agence des droits.
C’est une tradition du mouvement, de la conquête.
C’est la langue même de l’esprit et de la liberté.
Nous sommes tous invités à la parler, cette langue. On disait autrefois : « franc de nom, franc de nature ».
Nous sommes le pays qui rend libre dans un monde où le plus souvent cette liberté n’a plus cours.
C’est notre honneur.
D’où qu’il vienne, chaque Français détient une part de cet honneur-là.
Mes amis, maintenant je vais relever avec vous le défi du redressement national.
Ce défi, je le gagnerai si toutes celles et tous ceux qui en ont assez de la torpeur et des mensonges se lèvent à mes côtés.
Je donne rendez-vous à toutes celles et tous ceux qui ont la tête sur les épaules.
J’appelle tous ceux qui ont des valeurs solides.
J’appelle tous ceux qui ont dans le cœur la fierté d’être français.
Sur le chemin de la victoire il y aura des vents contraires ; nous passerons à travers les bourrasques ; nous franchirons tous les ponts.
Vous êtes partant et je le suis aussi, alors j’irai, avec vous, chercher les cœurs vaillants.
Nous irons ensemble à la rencontre de toutes les forces de la France.
Vous serez en première ligne de mon combat pour le redressement national.
Cette histoire sera la vôtre. Vous allez vous engager à 100% !
Votre énergie deviendra celle de votre ami, celle de votre ami deviendra celle de son compagnon, et de compagnon en compagnon, de cœur en cœur, de volonté en volonté, nous irons droit devant, droit vers la victoire, droit vers la grandeur, droit vers les Français, et nous les entrainerons, nous les emmènerons, et nous serons alors, tous ensemble, la France en action, la France debout, la France qui ne se laisse pas abattre, la France qui résiste, la France libre !
Vive la France et vive la République.
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