Previous month:
octobre 2015
Next month:
décembre 2015

0 billets

Philippe Antoine d'Ornano

Philippe Antoine d'Ornano, né le 17 janvier 1784 à Ajaccio, mort le 13 octobre 1863 à Paris, est un militaire et homme politique français, maréchal de France. Fils de Lodovico Antonio Ornano et d'Isabella Maria Buonaparte, il était cousin de Napoléon Ier.

Il commence sa carrière comme sous-lieutenant au 9e dragons en 1799 puis prend part avec le général Leclerc dont il est l'aide de camp à l'expédition de Saint-Domingue. Épargné par la fièvre jaune, il rentre en France et sert comme aide de camp de Berthier. Il fait brillamment les premières campagnes de l'Empire, s'illustre à Ulm et Iéna et sert comme officier d'ordonnance de l'Empereur. Il est fait comte de l'Empire en 1808 et prend part aux campagnes de la guerre d'Espagne.

Il est un des plus jeunes généraux de brigade de l'Empire, à 27 ans. Commandant la 16e brigade de cavalerie légère au début de la campagne de Russie, il est fait général de division le 8 septembre 1812, après la bataille de la Moskowa et prend la tête de la division légère du 4e corps. Blessé et laissé pour mort à la bataille de Krasnoï, le 18 novembre 1812, il est retrouvé vivant par son aide de camp le lendemain et rentre en France.

Après une convalescence rapide, il devient colonel des dragons de la Garde impériale, combat en Allemagne et prend le commandement de la cavalerie de la Vieille Garde après la mort du maréchal Bessières.

Lors de la campagne de France, il participe notamment à la bataille de Mormant le 17 février 1814 et à la bataille de Paris où il commande les unités de la Garde impériale stationnée dans la capitale. Après l'abdication de Fontainebleau, il accompagne Napoléon jusqu'à son embarquement pour l'île d'Elbe.

Cousin de Napoléon, qui a fait de ce cavalier brillant l'un des généraux les plus dotés de l'Empire, il accepte le commandement des dragons de France sous la Première Restauration mais s'empresse de proposer ses services à l'Empereur lors de son retour aux Tuileries. Grièvement blessé à la poitrine au cours d'un duel avec le général Bonet, il n'exerce pas de commandement effectif lors de la campagne de Belgique.

Arrêté le 20 novembre 1815 pour avoir pris la défense du maréchal Ney, il est libéré un mois plus tard et part en exil en Angleterre puis en Belgique.

Au printemps 1813, il avait rencontré Marie Walewska, grand amour de Napoléon, alors en séjour à Paris. Assez rapidement, il lui fit une cour assidue et proposa de l'épouser. Mais Marie était encore amoureuse de l'Empereur et mariée religieusement au comte Anastase Walewski. La mort du comte en 1815, puis le départ de Napoléon pour Sainte-Hélène furent favorables aux projets matrimoniaux du général d'Ornano.

Le 7 septembre 1816, en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles, il épouse Marie Walewska. Le couple s'installe à Liège. Malgré les conseils de son médecin, Marie insiste pour allaiter son fils, Rodolphe, né en 1817. Philippe d'Ornano et sa femme, très affaiblie, rentrent à Paris, Marie insistant pour revenir mourir en France. Son veuvage marque profondément Ornano, qui ne se remaria pas

12065846_1175673695780367_3343865980184318346_n


Info Pierrefitte:

Ce matin, je me suis rendu à la traditionnelle messe de la Toussaint, à l'église de ma paroisse St Gervais St Protais de Pierrefitte, que je fréquente tous les dimanches depuis bientôt 16 ans ! J'espère que mes principales prières seront exaucées !? Ensuite, je suis allé prendre l’apéritif avec mon collègue au Conseil municipal de Pierrefitte, le Conseiller municipal chevenementiste et gaulliste, chargé des anciens combattants et des retraités ainsi que du cimetière sur notre commune: Monsieur Guy Jouvenelle. Nous avons fêté son 65ème anniversaire, avec un mois de retard. Cet après-midi, je vais me recueillir sur la tombe de mon principal Héros sans qui je ne ferai pas de politique, à Mantes la Ville, mon grand père: Louis Renard. Bon dimanche à tous. Que Dieu vous garde, quelque soit votre religion.

 

Bien amicalement,

 

JPR

12182271_10203483729893730_1094937615_n


En ce jour de Toussaint, que Jésus a-t-il voulu dire par « laisse les morts ensevelir leurs morts » (Matthieu, 8:22) ?

J'ai trouvé ce texte très analytique d'un théologien

" Cela interroge notre rapport avec la mort, la nôtre, et celle des personnes que nous aimons, et notre relation avec les personnes que nous aimons et qui sont mortes.
Et ce n’est pas inutile car nous sommes parfois tentés de nous désespérer face à la mort, ce qui nous conduit à mal placer notre vie présente. Ou au contraire nous sommes parfois tentés de tout miser sur l’au-delà et de ne pas vivre la vie présente…

Laisse les morts ensevelir leurs morts
(Matthieu 8:22)

Cette remarque de Jésus n’est pas à comprendre au sens matériel du terme, mais au sens spirituel.

Avec cette phrase choc, il nous dit : Toi, tu n’es pas mort, ne désespère donc pas et va, avec au moins une seule parole tournée vers la vie, comme Dieu appelle à la vie.

Avec cette phrase il nous dit que cette personne que nous aimons et dont le corps est mort n’est pas à compter comme morte pour autant. Ce n’est donc pas la personne que nous aimons que nous enterrons, c’est son corps. La preuve, cette personne, quand nous l’aimons encore et pensons à elle, peut encore nous aider à devenir meilleur. Au moins sa mémoire est encore vivante en nous, et tout ce qu’il y a de cette personne qui nous a influencé est encore vivant en nous. En Dieu peut-être aussi, je le pense, mais nous ne sommes pas Dieu pour savoir son mode d’existence qui est évidemment d’un autre ordre que le nôtre, et parler de mémoire pour Dieu est une image. Mais je pense que la vie continue autrement au delà de la survie du corps. Et que personne n’est abandonné par Dieu à la mort.

Bien souvent, on entend dire d’une personne aux moment de l’ensevelissement du corps d’une personne qu’ils aiment « il ou elle sera bien, là, car il y a un arbre et qu’il aimait les arbres, et qu’il est enterré avec ceux qu’il aime ». Quelle tristesse ! Si nous pensons vraiment que la personne est là, dans ce trou, alors oui, elle est morte pour nous et cela tue notre mémoire vive de cette personne. Peut-être peut-on alors dire que c’est une personne morte qui enterre là une personne morte. Mais ce n’est pas trop tard pour qu’une vraie relation ressuscite ! Alors ça pourrait être une personne vivante qui pense avec affection à une personne encore vivante pour elle. Et peut-être n’avoir pas tellement besoin de tombe pour le corps de ses proches disparus. "

Alors, un pot de chrysanthème de plus, le circuit imposé des cimetières... Ne sont le plus souvent que mercantilisme et soucis du" qu'en dira-t-on"

JPR