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Le 5 septembre: la fête de bienheureuse Teresa de Calcutta

" nous ne devons pas dériver du humble fonctionne car ce sont les œuvres que personne ne fera l'affaire. Il n'est jamais trop petit. Même si vous écrivez une lettre pour un aveugle ou tu vas-y et s'asseoir et écouter ou vous prenez le courrier pour eux ou que vous visitez quelqu'un ou apportez une fleur à quelqu'un-des petites choses. .. Très humble travail, c'est là que vous et je dois être. Car il y a beaucoup de gens qui peuvent faire de grandes choses. Mais il y a très peu de gens qui vont faire les petites choses. Ce sont les petites choses que font les frères et sœurs. Nous pouvons faire très peu pour le peuple, mais au moins, ils savent que nous les aimons et que nous s'occuper d'eux et que nous sommes à leur disposition."

Sainte Mère Teresa de Calcutta

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Info Pierrefitte:

 

COMMUNIQUE:

 

Chères pierrefittoises et chers pierrefittois,

En cette rentrée de septembre 2015, au niveau de la Droite républicaine sur notre commune de Pierrefitte. Ne vous trompez surtout pas. Entre ceux qui vous ont abandonné dès leur réélection en mars 2014 et qui reviennent ce mois-ci en "sauveurs", avec des idées soi-disant neuves et en donneurs de leçons avec un esprit très sectaire vis à vis de leurs potentielles alliés (sans qui ils n'auraient jamais été réélus et fait près de 21% en mars 2014 !) pour vous resservir ce que vous avez déjà reçu d'eux plusieurs fois donc que du réchauffé !

Et d'autre part, un homme vraiment neuf et innovant qui est à vos côtés au quotidien depuis son élection en mars 2014 (qui est né et qui vit à Pierrefitte depuis sa naissance, il y a 46 ans et dont la famille y vit depuis plus de 120 ans): Jean-Pierre Renard. Malgré les nombreux coups bas qu'il a reçu, il tient et résiste encore pour vous !

Je vous attends le samedi 19 septembre 2015 à 19h au Centre communal Ambroise Croizat de Pierrefitte au 58 rue Nungesser et Coli pour la rentrée politique du seul élu municipal "Les Républicains" de votre commune et de votre circonscription: Jean-Pierre Renard. Nous aurons déjà l'occasion de nous retrouver samedi 12 septembre 2015 lors du traditionnel annuel Forum des associations de notre ville, Place Jean Jaurès...

Plus que jamais Pierrefitte a besoin d'une Droite républicaine forte avec des combattants qui vivent tous les jours à vos côtés (!) afin de répondre à vos problèmes au quotidien et de préparer ensemble l’alternance de mars 2020, face à la majorité municipale sortante et sans le moindre compromis avec la famille Le Pen ! Cette Liste sera ouverte à tous les pierrefittois sans exclusivité et pas seulement aux deux composantes principales de la Droite républicaine: "Les Républicains" et l'UDI.

L'opposition dans cette ville n'appartient à aucun parti ou à aucun homme (ancien ou neuf) ! Que ça soit à Droite ou à Gauche, depuis 100 ans, vous avez déjà donné !

Je veux être votre semeur d'espoir !

"Le destin n'est pas une question de chance. C'est une question de choix : il n'est pas quelque chose qu'on doit attendre, mais qu'on doit accomplir."
William Bryan

J'ai le plaisir et l'honneur de vous annoncer que: Monsieur André Pélissier, premier maire adjoint "Les Républicains"  de la ville de Neuilly-Plaisance, représentera une nouvelle fois, Monsieur Christian Demuynck, Maire "Les Républicains" de Neuilly-Plaisance, ex-Sénateur, ex-Député et ex Conseiller général de la Seine Saint Denis, lors de ma rentrée politique, le samedi 19 septembre à Pierrefitte. Bien entendu, il ne sera pas le seul comme invité d'honneur et comme intervenant...!  

Bien cordialement et bien fidèlement à vous toutes et à vous tous.

Jean-Pierre Renard
Conseiller municipal "Les Républicains"
Vice président du Comité de Jumelage de Pierrefitte
Membre du CA du CCAS de Pierrefitte
Membre du Comité départemental "Les Républicains" du 93


Info Pierrefitte:

Au nom des Républicains de Pierrefitte, j'adresse toutes mes très sincères félicitations à Monsieur Narith Toung Lu Kong qui vient d'être nommé par Monsieur Pascal Kouppé, chargé de la stratégie du groupe UDI et de la politique de la ville, sur notre commune de Pierrefitte. Nous lui souhaitons bonne chance. Il s'est déjà très brillamment occupé de la campagne des municipales de mars 2014 pour nôtre ville au niveau de la Liste de la Droite républicaine (UDI/UMP).

JPR


Le 05 septembre 1661:


En France, chute de Nicolas Fouquet

Portrait de Fouquet par Édouard Lacretelle

le surintendant des finances de Louis XIV est arrêté à Nantes par d'Artagnan, capitaine des mousquetaires du roi avant d'être transféré au château de Vincennes, puis à Angers et à Amboise. Il restera incarcéré dans la forteresse de Pignerol jusqu'à sa mort en 1680.

Nicolas Fouquet ou Foucquet, né à Paris, baptisé le 27 janvier 1615, mort à Pignerol le 3 avril 1680, était un homme d'État français. Procureur général du Parlement de Paris, surintendant des finances de Louis XIV, protecteur des écrivains et des artistes, il est disgracié en 1661 par le jeune monarque et, au terme d'un long procès, jeté en prison où il meurt.

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 Le 05 septembre 1638:


Naissance de Louis XIV

Anne d'Autriche et le futur roi Louis XIV

Louis XIV, surnommé Louis-Dieudonné, le Roi-Soleil et encore Louis-le-Grand est le Fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche. À la mort de Louis XIII, Louis XIV devient Roi. Il a cinq ans. Sa mère, Anne d'Autriche, devient régente.

Dans son enfance, Louis XIV échappe à plusieurs reprises à la mort :
À cinq ans, il manque de se noyer dans un des bassins du jardin du Palais-Royal. Il est sauvé in extremis.
À 10 ans, le 10 novembre 1647, il est atteint de la variole. Dix jours plus tard, les médecins n'ont plus aucun espoir mais le jeune Louis se remet miraculeusement.
Le 30 juin 1658, le Roi est victime d'une grave intoxication alimentaire lors de la prise de Bergues dans le Nord. Le lundi 8 juillet, on lui donne les derniers sacrements et on commence à préparer la succession mais Guénaut, le médecin d'Anne d'Autriche, lui donne un émétique à base d'antimoine et de vin qui guérit encore une fois miraculeusement le Roi.
Et il est le chef d'État qui a gouverné le plus longtemps la France. (72 ans )
Il est décédé le 5 septembre 1715.


 Le 5 septembre 1187:

Naissance de Louis VIII (le Lion), Grandes Chroniques de France, Paris, XIVe-XVe siècle

Louis VIII de France dit Louis le Lion, mort le 8 novembre 1226 à Montpensier (Auvergne), fut roi de France de 1223 à 1226.
Il était le fils de Philippe II dit Philippe Auguste et d'Isabelle de Hainaut.
Marié à Blanche de Castille, elle lui donne 13 enfants dont neuf survivent au-delà d'un an.
Surnommé « le Lion », c'est pendant le règne de son père que Louis acquiert sa renommée : il remporte sur Jean sans Terre une écrasante victoire.

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Mon premier engagement c'est celui d'une démarche de vérité‏ !

Paris, le 2 septembre 2015


Chers amis,

Il y a un an, je m’adressais à vous pour vous faire part de ma volonté de m’engager à nouveau dans la vie politique.

Lorsque j’ai décidé de me présenter à l’élection pour la Présidence de notre famille politique, j’ai affirmé ma volonté de la transformer en profondeur, afin de donner à la France la perspective d’une alternative politique crédible.

Cette transformation est aujourd’hui largement initiée. Je souhaite remercier tous ceux qui y ont participé. En moins d’un an, nous avons su renforcer notre unité, en faisant l’effort d’apaiser nos tensions internes. Nous avons créé « les Républicains ». Nous sommes en train de construire un mouvement politique moderne, adapté dans ses pratiques à notre époque, et qui laisse toute sa place à l’expression militante et citoyenne.

Au nom de l’unité, j’ai souhaité que notre formation politique soit dotée d’une direction composée de toutes les sensibilités. Cette nouvelle équipe a pris des décisions rapides et concrètes, en adoptant le principe et les modalités du choix d’un candidat unique des Républicains pour la prochaine élection présidentielle.

Signe de notre force retrouvée, nous avons reconquis de nombreux départements lors des élections de mars dernier, et sommes redevenus la première formation politique de France. J’ai la conviction que ce changement opéré au niveau local est la première étape d’une alternance que rien ne doit arrêter.

Beaucoup reste à faire sur ce chemin de l’alternance. Nous ne la réussirons qu’en continuant à en préparer le succès collectivement. Les élections primaires auront lieu à la fin de 2016. Les Français ne comprendraient pas que nous leur donnions le sentiment d’être obsédés trop tôt par cette échéance. Si nous avons fait le choix d’organiser dans la clarté cette procédure, c’est pour éviter une confrontation interne permanente.

Les prochains mois doivent donc être consacrés à trois objectifs essentiels. 

Le premier sera de consolider notre unité et d’affirmer plus fortement notre volonté de rassembler les Français. Nous devons préserver à tout prix cette unité retrouvée. Ce sera mon premier combat car il est la condition incontournable de l’alternance.

La division est aujourd’hui la marque de fabrique de nos opposants.

Elle est celle des socialistes, qui affichent chaque jour leurs querelles, leurs oppositions, leurs luttes internes. Leurs contradictions permanentes sont la source de tous les mensonges. C‘est le triste spectacle chaque fin d’été d’une majorité sans cap, sans chef, sans cohérence, minée par le mensonge originel de la campagne présidentielle de 2012.

Elle est celle du Front National, englué dans la guerre de tranchées entre un père et sa fille, les états d’âme de la petite-fille, les règlements de compte entre lieutenants des deux camps.

La France est dans une situation trop grave pour s’épuiser dans des affrontements internes stériles. Rien ne devra empêcher la compétition naturelle qui départagera démocratiquement, le moment venu, les candidats de la droite et du centre. Mais elle devra se faire avec cette volonté de ne jamais mettre en péril cette exigence d’unité.

Mon deuxième objectif sera d’engager la reconquête des régions perdues par notre famille politique depuis 2004. Aujourd’hui, les Républicains et le centre sont absents de la gestion de la quasi-totalité des régions de France. Comme nous l’avons fait lors des élections départementales, il nous faut convaincre les Français que la marche vers l’alternance passe par une meilleure gestion des régions aujourd’hui gouvernées par la gauche, abîmées depuis plus de dix ans par les mêmes réflexes que ceux installés depuis trois ans au sommet de l’Etat : perte de contrôle de la dépense, fiscalité galopante, absence de cap et de vision. Nous devons nous mobiliser dans les semaines qui viennent pour aider nos candidats à l’emporter dans le plus grand nombre possible de régions. Je veux remercier tous ceux qui, dans notre famille et chez nos amis centristes, ont accepté de faire l’effort de listes unitaires. Partout en France, c’est une droite et un centre unis qui se présenteront aux suffrages des Français.

Notre troisième objectif doit être de bâtir, dans les mois qui viennent, un projet commun, celui qui sera le fondement de notre crédibilité politique au moment de l’élection présidentielle de 2017.

Bien sûr, les ambitions des candidats déjà déclarés à l’élection primaire sont légitimes. Ce sont des contributions utiles et précieuses qui ont toute leur place au sein des Républicains.

Mais nous devons veiller à ce que, quel que soit le candidat qui gagnera les Primaires, notre famille politique affiche une position commune sur un ensemble de sujets essentiels. Chaque candidat pourra choisir d’aller plus loin sur tel ou tel point. Mais nos électeurs attendent que nous nous rassemblions sur les sujets de fond, avant d’aborder les questions de personnes. Nous avons des valeurs communes qui nous portent. Personne ne comprendrait qu’elles ne trouvent pas à s’appliquer sur un socle commun.

Il y aujourd'hui une nouvelle pensée unique qui voudrait nous dicter les débats qui seraient acceptables et ceux qui ne le seraient pas, les propositions qu'on peut entendre et celles qui n'ont pas leur place dans le débat.

La nouvelle pensée unique a comme moteur le déni de réalité. 
La nouvelle pensée unique a comme premier adversaire le parler vrai.
La nouvelle pensée unique a comme premier porte-parole la gauche au pouvoir.

Nous devons la combattre parce qu’elle fait le jeu des extrêmes. Nous devons la rejeter parce qu’elle nourrit l’immobilisme. Nous devons la contester parce qu’elle éloigne chaque jour un peu plus les Français de la politique.

Cette nouvelle pensée unique, c'est celle qui veut faire croire aux Français que la reprise est là. C’est celle qui nous interdit de dire que le système social français est à bout de souffle, alors que les Français sont écrasés d’impôts, de charges, de normes, de contraintes. Celle qui a érigé les 35 heures en totem, refuse de parler de la logique des droits et des devoirs, conteste le mot même d’assistanat. Celle qui ne veut pas reconnaître que l’Ecole de la République régresse. C'est celle qui nous fait le procès de la récupération politique lorsque nous essayons de réfléchir à la question de l'immigration, alors que l’Europe est confrontée à l’une des plus grandes vagues migratoires depuis la Seconde Guerre mondiale. C'est celle qui laisse à penser que l'insécurité et la délinquance ont baissé en France. Celle qui fait croire aux citoyens qu’on ne peut aller plus loin dans la lutte contre le terrorisme. Celle qui voudrait nous interdire de parler de notre identité, de nos valeurs, alors que nos compatriotes ont si souvent le sentiment qu’elles ne sont plus respectées.

Je veux que notre famille politique apporte dans les mois qui viennent des réponses fortes et audacieuses.

Il nous faudra enfin réfléchir à la manière dont sera mis en œuvre notre projet. C’est un enjeu majeur, parce que la France est trop souvent confrontée aux conservatismes, aux blocages, aux résistances au changement. C’est le grand défi : la République de la confiance qui tiendra ce qui a été promis.

Ce n’est qu’au prix d’un effort collectif de lucidité et d’imagination que nous parviendrons à créer un choc de confiance durable auprès de tous les Français. Notre devoir comme première force politique de France c’est de parler à tous, sans exclusive, sans a priori.

Je m’adresserai dans les mois qui viennent à tous les Français. Je le ferai à ma manière, libre. Mon premier engagement c’est celui d’une démarche de vérité, sur le passé comme sur l’avenir, sincère, sans esprit de revanche, au service de la France.


Nicolas SARKOZY

Président des Républicains


François-René de Chateaubriand:

né le 4 septembre 1768

(1768-1848)
François-René de Chateaubriand, célèbre écrivain français, naît à Saint-Malo.
Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme français et l'un des grands noms de la littérature française. « Je veux être Chateaubriand ou rien » proclamait le jeune Victor Hugo.
Il est l'auteur d'"Atala, ou les Amours de deux sauvages dans le désert" en 1801, ou de "René, ou les Effets des passions" en 1802. Mais il reste surtout dans la postérité pour son œuvre posthume les "Mémoires d'outre-tombe", publiées en 1849, dont les premiers livres recréent son enfance et sa formation dans son milieu social de petite noblesse bretonne à Saint-Malo ou à Combourg. Il meurt à Paris le 4 juillet 1848.

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Pour information : Intervention de JM.Bluteau au Conseil départemental - Rapport CRC le 09 juillet 2015‏:

 

RAPPORT CRC - 9 JUILLET 2015 

Monsieur le Président, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, 

Selon l'Evangile, aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie. 

Depuis 2011 que je vous porte la contradiction à la tête de l'opposition départementale et du désormais Groupe des Républicains, je n'ai eu de cesse — finalement — de vous dire la vérité. 

Vous l'avez régulièrement moquée, au motif qu'elle venait de la minorité départementale, mais quand la Chambre régionale des Comptes vous l'oppose, vous ne pouvez plus dénier les faits !! 

Avec une certaine morgue, vous dîtes « assumer », voire « être fiers d'avoir conduit la Seine Saint-Denis à ce stade », mais une chose est sûre : votre opposition vous a alerté, votre opposition vous a contredit, et votre opposition a ses arguments de validés par une autorité extérieure, neutre et compétente ! 

Mais « aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie »... 

Nous avons raison. Mais à dire la vérité, à proposer un autre chemin, moins facile, plus exigeant, empreint de difficultés mais avec un autre destin à la clé, ne plairait pas aux électeurs ? Ne séduirait pas !? 

Enfin, « ne séduirait pas »... Pas tout à fait ! 

Notre politique, notre projet de société, notre façon d'administrer les collectivités, nos victoires lors des scrutins récents sont la démonstration que nos habitants désormais, aspirent non plus à l'assistanat, ni aux chimères, mais ils aspirent à un autre destin... 

Les communes que nous avons conservées, conquises ou reconquises en 2014, sont aujourd'hui majoritaires sur les 40 villes que compte le département. Et peut-être plus largement encore à la rentrée prochaine, nous serons majoritaires à l'issue d'une municipale partielle dans une grande ville du sud-est de la Seine Saint-Denis IImage 

Nos habitants veulent leur banlieue autrement ; et ne veulent plus de leurres. Et nous nous attachons à ce qu'il en soit ainsi... 

Pas tout à fait encore, car la conduite du Département de la Seine Saint-Denis nous a échappé de peu au printemps dernier, mais l'ensemble de la droite francilienne y parviendra — nous y travaillons — à la fin de l'automne ! 

Et c'est bien par l'usage de vos chimères, si certains électeurs votent pour vous, ou bien pour beaucoup d'entre eux se détournent des scrutins, déçus de vos politiques qui n'œuvrent pas pour le Changement ! Vous savez le « Changement » cher à votre candidat de 2012 !! ! 

J'indiquai à l'instant que la droite et le centre de Seine SaintDenis n'ont eu de cesse de s'opposer. A chaque Débat d'orientation budgétaire, chaque Budget Primitif, chaque Décision modificative et chaque Compte Administratif, nous avons précisément et méthodiquement dit les choses ! ! 

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Je disais ceci lors du DOB 2011 : « l'Etat, les collectivités, les ménages, tous sont soumis en ce moment à des restrictions budgétaires. Face à une diminution des revenus, une gestion saine impose de diminuer également notre train de vie. C'est une ligne de conduite qui n'est ni de gauche, ni de droite. C'est simplement du bon sens. 

Or, votre rhétorique consiste à faire croire qu'on peut continuer à dépenser autant, à condition que l'Etat veuille bien nous « rendre ce qu'il nous doit ». » 

Lors du précédent rapport de la Chambre régionale des Comptes, en 2011, j'osais vous dire cela : 

"La CRC pointe (...) l'absence totale de pilotage de la politique d'insertion départementale. Pas de pilotage en amont, pas de suivi des bénéficiaires, pas d'évaluation des résultats. Voici, en quelques mots, l'état de notre politique d'insertion. J'ajoute à cela une absence totale de contrôle et de vigilance sur les fraudes. 

A l'adresse de l'actuel Président, je lui souligne que j'insistai à l'époque sur le problème des fraudes potentielles. Vous n'avez malheureusement pris conscience des choses qu'au travers d'un audit interne qu'au printemps 2014 !! 

Là encore, j'avais déjà raison... Mais je reprends ce que je disais il y a 4 ans . 

« La solidarité envers les plus démunis, (...) est un pilier de notre république indivisible, laïque, démocratique et...sociale. Mais la solidarité, ce n'est pas et cela n'a jamais été la volonté de maintenir les plus pauvres dans une situation précaire. (...) Je suis seulement la voix de beaucoup de nos habitants qui trouvent intolérable que la richesse avérée de la Seine Saint-Denis par son dynamisme économique et immobilier, ne (parte), dilapidée dans le Social sans contrepartie, et sans vérifications de la part de ses élus. C'est pourtant ce que l'on a fait, dans ce département géré (...) par la gauche. » 

A l'occasion du budget primitif 2012, voilà ce que vous m'entendiez dire : 

 il y a 10 % des dépenses de personnel qui (ne sont) pas liées à la décentralisation et à sa dernière loi d'application de 2004 ; (...) 10 % (ont) été embauchés en plus et que (c'est) sûrement là que nous devrions travailler. » Je rajoutai . 

« (...) sur la CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), (...) comme pour les DMTO, vous minorez systématiquement le montant attendu des dotations, des recettes. C'est à croire que vous aimez vous faire mal à vouloir toujours être en dessous de la réalité. 

Sur les DMTO, vous aviez inscrit 168 M€ et en définitive, on a touché 177 M€. » 

Ainsi, j'annonçai déjà des recettes insincères dans votre budget primitif 2012 !! 

Qu'avez-vous fait de mes remarques à l'époque ? Rien. Que commentez-vous à celles de la CRC qui relève la même chose 

• le même insupportable dédain !! 

Alors qu'en 2012 toujours, je vous alertai de la façon suivante 

« il (est) nécessaire d'avoir un peu de rigueur. L'OCDE a préconisé la semaine dernière dans un rapport qu'il était nécessaire que les collectivités territoriales s'inscrivent dans une démarche comparable à la RGPP. Je veux bien qu'en Seine-Saint-Denis nous soyons si particuliers, que nous n 'entendions pas ce qui se passe dans le monde extérieur, mais les pays de l'OCDE, lorsqu'ils se prononcent de cette façon, sous-entendent bien qu'il y a une réalité à laquelle nous devons faire face. » 

Lors du DOB 2014, je vous indiquai . 

« 40 millions d'euros inscrits in extremis sur le budget en mars 2013 (...) ce budget (est) « insincère » car le texte (n'est) pas passé en conseil des ministres. » 

Au cours du vote du Budget en décembre dernier, je reprenais : 

« Sur le financier, cela doit être retenu : vous n'œuvrez que pour étaler la dette. Elle ne se résorbe pas, elle augmente et d'autres mesures drastiques doivent être engagées : (...) c'est sur la part (des charges de) Personnel, qui représente près de 350 » 

Sur l'absence de présentation prospective des budgets, relevée par la CRC, je l'ai moi-même dit avec ironie en décembre 2014 : 

« Dans un document au total de 30 pages, vous ne consacrez au « projet » ; à « l'optimisation » ; et à « la modernisation » de notre Département que... 1 page et demi. 

Monsieur le Président, mes chers collègues, s'il était une démonstration à faire, la voilà : à la tête de cette collectivité, nous consacrerions autant d'effort au service de ses habitants, qu'à la réforme du Conseil Général. 

Dans votre document, pas un chiffre, pas une orientation fixée, pas un objectif ! Vous ne faîtes qu'enfiler les perles. » 

Ironie donc, 

Boris VIAN écrivait : « L'ironie est la politesse du désespoir » ! 

Je reste poli —je suis resté poli - car il faut bien dire les choses jusqu'au bout, afin qu'elles soient entendues ! Il faut qu'elles soient dites car elles sont la voix du désespoir de beaucoup de nos habitants, qui voient remporter des élections par le truchement de victoires étriquées, d'arrangement d'entre deux tours ; c'est le désarroi, car les participations électorales sont de plus en plus restreintes !! Le désespoir des habitants de vos dernières villes, qui ne voient plus du tout en vous, la possibilité de changer le cours des choses ! 

Désespoir ironique car comme Cassandra, l'opposition départementale aura tout dit avant, de ce que chacun dans le rapport de la Chambre régionale des Comptes de cette année aura lu après ! 

Nous avons prédit vos dépenses folles, votre trop grande générosité que vous voudriez faire payer par d'autres, et votre absence de rigueur comptable. 

Personne, personne — ni au Gouvernement pourtant à la tête du pays depuis 3 ans — ni l'Assemblée que vous détenez également et où il serait si simple de décider du remboursement de la dette, ou des compensations des allocations de solidarité, on ne vous vient en aide ! 

Le rapport de la CRC est le fruit de votre seule responsabilité, le reflet exact de ce que nous avions indiqué par le passé, et doit porter pour l'avenir la lumière crue nécessaire à la connaissance des électeurs de la fin d'année. 

Tout au long de ces 4 ans, nous avons employé des mots que nous retrouvons dans le rapport. Une formule par exemple Image« cavalerie budgétaire » !! 

Elle est une sentence dans le rapport, et je l'ai dénoncée à de nombreuses reprises ; vous m'en êtes témoins. J'en parlai encore lors de notre dernière séance entre les subventions du CCAS de Villemomble qui n'arrivent toujours pas depuis 2013, ou bien les subventions à mes clubs sportifs qui sont versées avec 18 mois de retard. Sur ces deux points, je n'ai d'ailleurs au moment où je parle aucune réponse, aucune assurance de versements rapides !! Vous assumez votre gestion ?? Très bien : nous pouvons maintenant dire sereinement qu'elle est mauvaise, insincère voire malhonnête !! 

Les mots maintenant ne sont pas trop forts : ils sont ceux de fonctionnaires que vous qualifiez de « petits comptables » .

De petits comptables qui auront relevé certains petits arrangements l... 

Il n'honore pas la classe politique qui se trouve actuellement à la tête de la Seine Saint-Denis. 

Nous avons raté de peu au Printemps, l'occasion de vous chasser hors de Seine Saint-Denis, vous et vos méthodes. Les Républicains et les démocrates unis en décembre y parviendront pour l'intérêt de l'Ile de France. 

Cette dernière ne manque pas déjà, de découvrir au travers du rapport que nous abordions ce matin, et surtout dans la presse nationale depuis une semaine, la façon dont vous administrez une collectivité. 

Votre prédécesseur, Monsieur le Président, assume comme vous..., se targue d'avoir défendu les habitants de notre territoire, mais avec des méthodes coûteuses au bien public, en dehors de toute règle, ce qui n'augure pas du meilleur s'il arrivait à la tête de la plus grande région de France ! 

Au début de mon propos, je rappelai que selon l'Evangile, aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie. 

Selon nous, votre prophète n'est d'ores et déjà pas le bienvenu en Ile de France ! ! 

Monsieur le Président, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, je vous remercie. 

 

Jean-Michel Bluteau

Président du Groupe "Les Républicains" au Conseil départemental du 93