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Les vacances d'été de notre véritable couple présidentiel. 

Parenthèse amoureuse en Corse pour Carla et Nicolas Sarkozy, 
sur la côte sud-ouest de l’île de Beauté, le week-end dernier. 

Cette année, ils restent en France. Après le traditionnel séjour au cap Nègre, dans la villa familiale des Bruni Tedeschi, ils se sont envolés, avec leur fille, Giulia, et le fils de Carla, Aurélien, pour l’île de Beauté. Un séjour privés au domaine de Murtoli : entre Sartène et Bonifacio, plus de 2 000 hectares et 8 kilomètres de littoral réservés à quelques happy few. 

Nicolas Sarkozy est plutôt vélo. Carla est plutôt farniente. Alors, depuis leur mariage, un rituel s’est instauré pour les vacances, quel que soit le lieu choisi. Le matin, l’ex-président prend la route pour quelques heures d’entraînement intensif. La forme physique, il y tient, d’autant plus que la rentrée s’annonce sportive, avec en ligne de mire les élections régionales puis la primaire de son parti, Les Républicains.

A lire dans le N° du 13 août 2015.

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 L'un des autres plus grands maréchaux de Napoléon Ier:

Devenu le mari d'une anglaise et crée vicomte par Louis XVIII , Cambronne se piquait d'une excellente éducation . Il tenait à passer pour un homme bien élevé. Il ne voulait pas donner aux malveillants un nouveau prétexte de dire que les généraux de l'empire étaient de grossiers soldats qui avaient importé dans les états-majors de garde.

Fils d'un marchand de bois de Nantes, Cambronne volontaire en 1792 reçoit le baptême du feu à Jemappes et prend part à la conquête de la Belgique dans l'armée de Dumouriez, promu lieutenant le 8 septembre 1793.

En 1805 après Austerlitz, il écrit à son cousin " j'ai eu une balle morte à la fesse et mon cheval tué d'un boulet de canon, notre armée était un torrent à qui rien ne pouvait résister."

Blessé à Craonne, il est rapatrié à Paris, alors qu'il n'est pas remis de sa blessure, il reprend du service pour défendre Paris. Lorsqu'il apprend le depart de l'empereur pour l’île d'Elbe, il écrit à Drouot : " on m'a toujours choisit pour aller au combat, on doit me choisir pour suivre mon souverain, un refus serait pour moi la plus mortelle injure, il accompagne donc l'exilé .

A Hanau, il gagne le grade de général de brigade en débusquant d'un bois avec trois compagnies seulement quatre bataillons bavarois.

A Paris il est nommé général de division, comte de l'empire et grand officier de la legion d'honneur, il accepte la croix et le titre mais refuse le grade.

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L'un des autres plus grands maréchaux de Napoléon Ier:

Le seul Maréchal de l'empire qui n'ait jamais été vaincu mourut à 53 ans , le 1er juin 1823. Il avait épousé Louise -aimée Julie Leclerc , soeur du general Leclerc, le mari de Pauline Bonaparte . 
Issu d'une famille bourguignonne de vieille souche, Louis Nicolas Davout est né le 10 mai 1770 à Annoux ( Yonne ) .
Désigné pour l'armée d'Angleterre, doit à son ami Desaix d'être présenté au général Bonaparte qui m'envoie à Toulon pour préparer l’expédition d'Egypte.
A 34 ans , il reçoit la dignité de maréchal ( le plus jeune de la promotion du 19 mars 1804 ) , colonel général de la garde impériale.
A Paris, le 20 mars 1815, c'est le retour de l'ile d'Elbe, Davout le seul des maréchaux de l'empire qui n'ait pas été prêté serment au roi et pour cause, se présente aux tuileries , Napoléon va au devant de lui et l'embrasse. Une fois la foule partie, l'empereur lui declare qu'il va lui confier le ministère de la guerre.
Le 6 juillet 1815, il démissionne car il vient d'être nommé commandant en chef de l'armée de la Loire.
Ne beneficiant plus par ailleurs de ses dotations, il connait avec sa femme et ses enfants la misère, toutefois le 27 août 1817, Louis XVIII lui remet le bâton de maréchal à fleur de lys et le 5 mars 1819, le gouvernement l'appelle à la chambre des pairs avec d'autres anciens maréchaux de l'empire :Suchet, Augereau, Lefebvre, Mortier, Jourdan .

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POÈME


La Jalouse -
.
Je suis un gâs de Saint-Malo 
Et vous, fille de Cornouailles, 
Avec le pauvre matelot 
Vous désirez les accordailles. 
M'aimer serait du temps perdu 
Chassez-moi de votre pensée. 
L'amour, hélas ! m'est défendu 
Car la mer est ma fiancée ! 
.
Lorsque j'étais petit garçon 
Et que je dormais sur la grève 
La mer chantait à sa façon, 
Afin de mieux bercer mon rêve 
Ne tenons plus de doux propos 
Comme nous faisions tout à l'heure. 
Ma fiancée a le cœur gros, 
Entendez-vous comme elle pleure ? 
.
En vrai Breton, j'ai pour la mer 
Un amour sauvage et farouche, 
J'ai soif de son baiser amer 
Qui parfume et meurtrit ma bouche 
Rendez-moi vite mes genêts, 
Reprenez votre boucle blonde 
Ma fiancée est aux aguets, 
Entendez-vous comme elle gronde ? 
.
Quand on lui fait quelque chagrin 
La mer se venge de l'infâme. 
C'est pourquoi le pauvre marin 
Ne devrait jamais prendre femme. 
Adieu ! Puisqu'il en est ainsi, 
Vous ne serez pas mon épouse. 
Mais ne rodez pas par ici 
Car ma fiancée est jalouse.

Théodore Botrel


Ne les oublions pas !

Le 11 août 1944 a lieu l'attaque du maquis de Labaderque, quartier de Herran (31). Les allemands sont entre 1200 et 1500, les français à peine une centaine. On se bat de 9h30 à 17 heures. Les résistants ont quatre morts, les allemands, peut-être une soixantaine. Ils se déchaînent contre les civils, incendient et pillent à Herran, Labaderque et Arbas.

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Ne les oublions pas !

Le 11 août 1944, dans une folle témérité, des maquisards s’approchent de Neuville-les-Bois (28) et se font rapidement repérer. Les combats qui s’engagent opposent un détachement de la 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen à des soldats de fortune, inexpérimentés.

Quatre hommes sont tués dans la plaine :
- Lucien DUPUIS,
- Georges GAREIL,
- Jean LEFEVRE,
- René LEFEVRE

Cinq hommes sont capturés :
- Jean-Marie LE BOZEC,
- Georges NICOLAS,
- Charles TAUPIN,
- Robert LEPOUZE,
- Jean GAILLEZ

Les deux premiers sont fusillés à Escorpain, les trois autres, sauvagement torturés, sont pendus à Neuville, devant la population réunie sous la menace des SS.

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