COMMUNIQUE DE PRESSE
17 janvier 2013
Alors que 41 personnes, dont des Européens, sont retenues en otage en Algérie, nous devons réitérer notre soutien inconditionnel au président Hollande dans l'action de la France au Mali.
L'heure n'est pas au droit d'inventaire, ou aux manœuvres politiciennes honteuses. Nous devons faire bloc derrière le président de la République, et derrière nos soldats qui risquent leur vie tous les jours, au lieu de la mettre en danger.
Je tiens à saluer le sang-froid du président Hollande. Nous lui devons notre soutien qui est d'abord un soutien à la France. Nous n'avons pas besoin d'un guerrier mais d'un Homme d'Etat ferme et ouvert au dialogue, qui veille à protéger nos compatriotes en danger.
L'Europe parle d'unité et de soutien, mais ne démontre pas suffisamment en action sa solidarité vis-à-vis de la France. J'en appelle à Mme Ashton, aux chefs d'Etats et de gouvernements européens, aux ministres des affaires étrangères réunis aujourd'hui à Bruxelles : engagez-vous!
Les valeurs pour lesquelles la France se bat au Mali sont nos valeurs à tous! Il s'agit de notre sécurité commune, de la défense des libertés, qui nous réunit depuis plus d'un demi-siècle, et du refus du terrorisme qui n'est pas une menace seulement pour la France ou pour le Mali mais pour le monde entier. Refuser de s'engager, c'est renier nos fondamentaux.
Je connais ces pays, ces peuples. Ne répétons pas les erreurs d'un passé même récent qui, par notre attentisme et notre mutisme, ont facilité la montée des intégrismes et des terrorismes les plus barbares. Ne négligeons pas non plus les conseils de nos alliés comme certains pays de l'Union du Maghreb Arabe.
Résoudre la crise au Mali, c'est notre devoir devant l'Histoire. C'est dans une unité nationale et européenne responsable que nous devons l'accomplir.
Rachida Dati (Députée UMP Européenne et Maire du VIIème arrondissement de Paris)
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