STOP !
L’UMP ne doit pas être la première et la seule victime du succès de la première consultation démocratique organisée en son sein. C’est en effet la volonté même des adhérents de placer à des niveaux parfaitement comparable Jean François Copé et François Fillon qui explique l’étroitesse des résultats. Dès lors tous les aspects de procédure et d’organisation revêtent une acuité extraordinaire qui, en d’autres circonstances, n’auraient pas soulevé l’attention.
Lundi, dans la nuit, l’acceptation la décision de la COCOE marquait une volonté de tous de revenir à une paix interne. Et de ne pas se jeter des griefs réciproques inutiles et blessants.
Pour autant, la découverte aujourd’hui même d’une erreur matérielle reconnue par le président de la COCOE liée à la stricte comptabilité des résultats acceptés ne peut pas être écartée à cet instant.
Lundi 19 François Fillon a eu l’élégance de reconnaître un résultat qui lui était légèrement défavorable. A cet instant, il serait élégant que Jean François Copé tienne aussi compte d’un résultat qui lui serait légèrement défavorable à son tour, en raison d’une erreur matérielle parfaitement identifié et qui n’est désobligeante pour personne, si ce n’est pour l’organisation même du scrutin et de son dépouillement.
L’un et l’autre pourraient alors confier une gestion provisoire de l’institution et ce à fin de rassurer les deux moitiés de l’UMP sur la coexistence pacifique de leur deux principaux courants.
Enfin cette période pourrait être courte puisqu’à l’annonce des résultats de la COCOE aucun des candidats n’a cru nécessaire de remettre en cause la validité des votes dans les bureaux. Seule une erreur matérielle de la part de la COCOE est en cause à cet instant.
Sans cette sagesse des blessures profondes pourraient affaiblir notre formation. Une transition s’impose donc et je souhaite quelle soit acceptée par les deux candidats.
Gerard Longuet (Sénateur UMP de la Meuse;ex-Ministre et soutien de Copé)
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