Marie-Josèphe-Rose de Tascher de la Pagerie - 23 juin 1763 à Trois-Îlets (Martinique) - 29 mai 1814 à Rueil

Entrée dans la postérité sous le nom de Joséphine de Beauharnais, cette belle créole épouse en premières noces le vicomte Alexandre de Beauharnais dont elle aura deux enfants : Eugène et Hortense (future mère de Napoléon III).
S'é...tant séparée de son mari dès avant la Révolution, elle le retrouve alors qu'il s'est déjà illustré comme député aux états généraux, président de l'Assemblée nationale constituante puis général de la 1ère armée du Rhin. Ses états de service, notamment la prise de Mayence en 1793, ne l'empêchent pas d'être guillotiné en 1794.
Sa femme échappe de peu à la mort mais se rattrappe ensuite en devenant l'une des femmes les plus en vue de la bonne société du Directoire et la maîtresse du «roi» Barras (séduisante, elle a néanmoins les dents si gâtées que les portraitistes veillent à la représenter lèvres serrées).
Elle fait la connaissance du général Bonaparte, devenu un intime de Barras suite à la répression de l'insurrection royaliste de Vendémiaire. Éperdument amoureux de celle qu'il appelle Joséphine (pour n'avoir pas, dit-on, à prononcer le prénom usité par ses précédents amants), Bonaparte lui demande sa main. Il l'épouse sans formalités le 9 mars 1796 devant un officier d'état-civil. Coquette, la mariée se rajeunit à cette occasion de quelques années...
Quelques jours plus tard, le général part pour l'armée d'Italie dont il a reçu le commandement en bonne partie grâce à l'entregent de son épouse. Insatiable, cette dernière le trompe pendant ses équipées en Italie et en Égypte... mais elle saura se faire pardonner et reviendra à de meilleurs sentiments lorsque l'étoile de son mari se hissera au firmament de la gloire. Les deux époux triompheront lors du sacre à Notre-Dame (précédé, dans la nuit, d'un mariage religieux devant le cardinal Joseph Fesch, oncle de l'empereur, pour le respect des formes).
Incapable de donner à Napoléon l'héritier dont il a besoin, elle se résout au divorce le 16 décembre 1809 tout en conservant le titre d'Impératrice des Français et une riche dotation incluant le château de la Malmaison, à Rueil. C'est là qu'elle meurt d'une fluxion de poitrine peu après la chute de l'Empire.

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