La foi inébranlable de Charles Enderlin
On ne présente plus le journaliste Charles Enderlin. Chacun sait qu’il est l’envoyé permanent à Jérusalem de France 2 depuis une vingtaine d’années et qu’il est considéré par ses pairs, mais pas seulement, comme un « grand professionnel » du conflit proche-oriental. Ce qui explique les nombreuses invitations et les longs temps d’antennes que la profession lui accorde dès lors qu’il publie un livre ou que ses ‘’lumières’’ sont réclamées. Un milieu prêt également à pétitionner à tout va en sa faveur dès lors qu’un ‘’malappris’’ ose douter de la véracité de son image !
Et pourtant, à lire de près ses écrits -notamment ceux disponibles sur son blog- il est difficile aux quelques lecteurs appréciant différemment et clairement le conflit de ne pas bénéficier automatiquement de cette qualification.
Dans un article intitulé « 2011 L’année du Proche-Orient ? » (1), l’auteur cherche le fautif quant à la situation actuelle du conflit. Situation bloquée, nous apprend-il, par la responsabilité du ministre israélien de la défense, Ehud Barak, et selon l’affirmation de deux représentants du Conseil national de sécurité à la Maison blanche : « Le président Obama a écouté Barak comme un étudiant face à son professeur et lui a fait confiance. Mais il n’a tenu aucune de ses promesses au sujet du processus de paix et du gel de la construction [dans les colonies] ».
Un ministre cependant conscient de la réalité et répétant à son entourage : «Cessez de me casser les pieds avec cette histoire de négociations… Il n’y aura pas d’état palestinien ! Ils veulent reprendre Haïfa et Jaffa ! ». Pas moins !
Cependant, selon l’analyse du ‘’professionnel’’ de France 2, « la responsabilité de l’impasse totale dans laquelle se trouve le processus de paix incombe entièrement aux voltes faces de Barack Obama ». Et de rappeler, que « le 4 juin 2009 dans son discours du Caire, il a appelé à l’arrêt total de la colonisation israélienne. Trois mois plus tard il ne parlait plus que de la « freiner ». Il y eu ensuite toutes les promesses non tenues envers les Palestiniens à l’issue des dix mois de négociations indirectes ».
S’il est risible de voir un des belligérants imposer des pré-conditions pour débuter un cycle de négociations de paix, on ne peut douter à ce stade de la réflexion que pour Charles Enderlin le conflit se résume à n’être qu’un confit contre « l’impérialisme » israélien faute d’une citation explicite d’autres raisons.
De ce fait, il excuse quelque peu l’administration US. « Le président des Etats-Unis est impuissant face à la politique de développement des colonies israéliennes. Benjamin Netanyahu s’est même permis de répondre par une fin de non recevoir à l’appel au gel de la construction lancé par Obama le 30 septembre dernier depuis la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies. Et le Congrès - plus pro-israélien que jamais - ne poussera pas à des pressions sur le gouvernement de droite en Israël ».
Démonstration faite au final par l’auteur, que seul l’état d’Israël est responsable du blocage actuel ! Une culpabilité que l’on retrouve dans toutes les ‘’analyses’’ de ce ‘’grand professionnel de l’information’’ et distillée à chaque occasion sans restrictions. Un raisonnement qui oublie trop souvent la prise en compte des refus ‘’palestiniens’’. Réfutation des exigences israéliennes, quel que soit le gouvernement en place, telle la reconnaissance explicite d’Israël comme nation du peuple juif par l’ensemble du monde musulman et principalement par l’Autorité palestinienne si prompt à envisager dans l’avenir immédiat toute une panoplie d’actions lui permettant d’avancer dans sa stratégie de reconnaissance internationale d’un état, sauf celle de céder aux concessions nécessaires à la paix.
Une attitude qui ne gène apparemment point Charles Enderlin pour faire ses papiers. Pour lui, la résolution du conflit ne tient qu’à la bonne volonté israélienne. C’est ainsi, qu’il n’a jamais condamné ni fait un éditorial, par exemple, sur l’exigence incroyable d’un futur état de ‘’Palestine’’ judenrein. Nettoyée de toute présence juive, rappelant en cela de tristes souvenirs, malgré que cette terre fut la terre ancestrale. Une exigence de ‘’pureté’’ affichée clairement par Mahmoud Abbas et ne pouvant être ignorée par celui qui se prétend « spécialiste » du sujet. En revanche, l’idée d’une réciproque évoquée par Avigdor Libermann lors des précédentes élections en 2009 n’a pas, on l’imagine aisément, obtenu son suffrage !
Son texte se termine par la menace ‘’palestinienne’’ d’un chaos si les actions entreprises d’ici septembre prochain s’avéreraient stériles. A savoir, la dissolution de l’Autorité autonome et l’obligation faite à Israël de prendre en charge totalement les territoires. Abbas aurait, paraît-il, «déjà nommé la délégation qui devrait aller à la Présidence du conseil à Jérusalem annoncer la nouvelle à Benjamin Netanyahu» (sic).
Et pourtant, à lire de près ses écrits -notamment ceux disponibles sur son blog- il est difficile aux quelques lecteurs appréciant différemment et clairement le conflit de ne pas bénéficier automatiquement de cette qualification.
Dans un article intitulé « 2011 L’année du Proche-Orient ? » (1), l’auteur cherche le fautif quant à la situation actuelle du conflit. Situation bloquée, nous apprend-il, par la responsabilité du ministre israélien de la défense, Ehud Barak, et selon l’affirmation de deux représentants du Conseil national de sécurité à la Maison blanche : « Le président Obama a écouté Barak comme un étudiant face à son professeur et lui a fait confiance. Mais il n’a tenu aucune de ses promesses au sujet du processus de paix et du gel de la construction [dans les colonies] ».
Un ministre cependant conscient de la réalité et répétant à son entourage : «Cessez de me casser les pieds avec cette histoire de négociations… Il n’y aura pas d’état palestinien ! Ils veulent reprendre Haïfa et Jaffa ! ». Pas moins !
Cependant, selon l’analyse du ‘’professionnel’’ de France 2, « la responsabilité de l’impasse totale dans laquelle se trouve le processus de paix incombe entièrement aux voltes faces de Barack Obama ». Et de rappeler, que « le 4 juin 2009 dans son discours du Caire, il a appelé à l’arrêt total de la colonisation israélienne. Trois mois plus tard il ne parlait plus que de la « freiner ». Il y eu ensuite toutes les promesses non tenues envers les Palestiniens à l’issue des dix mois de négociations indirectes ».
S’il est risible de voir un des belligérants imposer des pré-conditions pour débuter un cycle de négociations de paix, on ne peut douter à ce stade de la réflexion que pour Charles Enderlin le conflit se résume à n’être qu’un confit contre « l’impérialisme » israélien faute d’une citation explicite d’autres raisons.
De ce fait, il excuse quelque peu l’administration US. « Le président des Etats-Unis est impuissant face à la politique de développement des colonies israéliennes. Benjamin Netanyahu s’est même permis de répondre par une fin de non recevoir à l’appel au gel de la construction lancé par Obama le 30 septembre dernier depuis la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies. Et le Congrès - plus pro-israélien que jamais - ne poussera pas à des pressions sur le gouvernement de droite en Israël ».
Démonstration faite au final par l’auteur, que seul l’état d’Israël est responsable du blocage actuel ! Une culpabilité que l’on retrouve dans toutes les ‘’analyses’’ de ce ‘’grand professionnel de l’information’’ et distillée à chaque occasion sans restrictions. Un raisonnement qui oublie trop souvent la prise en compte des refus ‘’palestiniens’’. Réfutation des exigences israéliennes, quel que soit le gouvernement en place, telle la reconnaissance explicite d’Israël comme nation du peuple juif par l’ensemble du monde musulman et principalement par l’Autorité palestinienne si prompt à envisager dans l’avenir immédiat toute une panoplie d’actions lui permettant d’avancer dans sa stratégie de reconnaissance internationale d’un état, sauf celle de céder aux concessions nécessaires à la paix.
Une attitude qui ne gène apparemment point Charles Enderlin pour faire ses papiers. Pour lui, la résolution du conflit ne tient qu’à la bonne volonté israélienne. C’est ainsi, qu’il n’a jamais condamné ni fait un éditorial, par exemple, sur l’exigence incroyable d’un futur état de ‘’Palestine’’ judenrein. Nettoyée de toute présence juive, rappelant en cela de tristes souvenirs, malgré que cette terre fut la terre ancestrale. Une exigence de ‘’pureté’’ affichée clairement par Mahmoud Abbas et ne pouvant être ignorée par celui qui se prétend « spécialiste » du sujet. En revanche, l’idée d’une réciproque évoquée par Avigdor Libermann lors des précédentes élections en 2009 n’a pas, on l’imagine aisément, obtenu son suffrage !
Son texte se termine par la menace ‘’palestinienne’’ d’un chaos si les actions entreprises d’ici septembre prochain s’avéreraient stériles. A savoir, la dissolution de l’Autorité autonome et l’obligation faite à Israël de prendre en charge totalement les territoires. Abbas aurait, paraît-il, «déjà nommé la délégation qui devrait aller à la Présidence du conseil à Jérusalem annoncer la nouvelle à Benjamin Netanyahu» (sic).
Victor Perez
La suite ici: http://victor-perez.blogspot.com/2011/01/la-foi-inebranlable-de-charles-enderlin.html
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