Procès du Gang Des Barbare: Peines Alourdies Par L'avocat général !!!
Le «gang des barbares» pourrait écoper d'une peine plus lourde qu'en première instance. L'avocat général au procès en appel du «gang des barbares» a requis jeudi à Créteil, dans le Val-de-Marne, des peines plus élevées contre 8 des 17 accusés jugés, pour la séquestration et la mort d'un jeune juif en 2006, réclamant entre 1 an et 20 ans de réclusion et un acquittement.
Les réquisitions ont été identiques pour quatre accusés et réduites pour cinq d'entre eux. L'appel, à la demande du ministère de la Justice (Michèle Alliot-Marie était alors en poste place Vendôme) a d'ailleurs fait polémique en raison de l'intrusion .
Comme en première instance, la peine la plus lourde --20 ans de réclusion-- a été requise contre Jean-Christophe Soumbou qui aurait notamment participé au rapt d'Ilan Halimi et Samir Aït-Abdelmalek, qui a notamment trouvé le lieu de la séquestration, dans une cité HLM de Bagneux, dans les Huats de Seine. D'autres acteurs-clés de l'affaire Halimi voient, eux, leurs réquisitions aggravées.
Dix-huit ans de réclusion --contre 15 en première instance-- sont ainsi demandés contre le seul accusé jugé avec la cirscontance aggravante de l'antisémitisme. Marc (0) mineur au moment des faits, est soupçonné d'avoir été un des geôliers d'Ilan Halimi et de lui avoir infligé des actes de torture.
Nabil Moustafa, l'autre geôlier présent pendant les trois semaines de séquestration, connaît le même sort: 16 ans sont requis pour sa participation contre 13 en première instance. Egalement mineure au moment des faits, Clara (0), la jeune fille ayant servi à appâter Ilan Halimi, voit elle aussi ses réquisitions alourdies: 12 à 13 ans sont demandées à son encontre, contre 10 à 12 lors du premier procès.
L'avocat général a en revanche allégé les réquisitions pour cinq accusés, dont Jérôme Ribeiro, le geôlier qui a quitté le lieu de séquestration au bout de quelques jours. Dix ans (12 en première instance) ont été demandés contre lui.
Tout au long d'un réquisitoire qui a duré huit heures et salué des deux côtés de la barre pour sa «méticulosité», Jean-Paul Content a cherché à établir la responsabilité des accusés dans plusieurs projets d'enlèvement fin 2005-début 2006, dont celui, retentissant, d'Ilan Halimi.
Ilan, jeune homme d'origine juive de 23 ans, avait été séquestré et torturé trois semaines avant d'être retrouvé agonisant près des chemins de fer dans l'Essonne. Le chef présumé du gang, Youssouf Fofana, a lui été condamné, lors du premier procès en 2009, à la perpétuité. Ayant renoncé à faire appel, il était absent du box à Créteil.
Après ce réquisitoire très attendu, chacun a campé sur ses positions de part et d'autre du prétoire. Côté parties civiles, «les réquisitions ont montré l'utilité d'un procès en appel, a estimé Me Francis Szpiner, l'avocat de la famille Halimi. Elles ont été pour un réconfort pour Mme Halimi parce qu'elle a eu le sentiment (...) que rien n'a été occulté ni la gravité du faits ni leur caractère antisémite».
Maintenant la même position depuis le début des débats, la défense a estimé que le réquisitoire démontrait au contraire «l'inutilité» du procès et ses motivations politiques. «Pourquoi un deuxième procès pour demander grosso modo les mêmes peines qu'en première instance? Tant d'efforts tant de moyens pour ça pourquoi?», s'est interrogé Me Gilles Antonowicz, qui défend l'«appât» (la jeune fille).
«Je ne comprends pas pourquoi ce procès a lieu. L'échelle des peines est à peu près conservée», a renchéri Me Didier Seban, l'avocat de Nabil Moustafa. En première instance, la Cour avait condamné les accusés à des peines allant d'un an avec sursis à 18 mois de réclusion. Un acquittement avait été prononcé. Le verdict est attendu à Créteil le 17 décembre.
Les réquisitions ont été identiques pour quatre accusés et réduites pour cinq d'entre eux. L'appel, à la demande du ministère de la Justice (Michèle Alliot-Marie était alors en poste place Vendôme) a d'ailleurs fait polémique en raison de l'intrusion .
Comme en première instance, la peine la plus lourde --20 ans de réclusion-- a été requise contre Jean-Christophe Soumbou qui aurait notamment participé au rapt d'Ilan Halimi et Samir Aït-Abdelmalek, qui a notamment trouvé le lieu de la séquestration, dans une cité HLM de Bagneux, dans les Huats de Seine. D'autres acteurs-clés de l'affaire Halimi voient, eux, leurs réquisitions aggravées.
Dix-huit ans de réclusion --contre 15 en première instance-- sont ainsi demandés contre le seul accusé jugé avec la cirscontance aggravante de l'antisémitisme. Marc (0) mineur au moment des faits, est soupçonné d'avoir été un des geôliers d'Ilan Halimi et de lui avoir infligé des actes de torture.
Nabil Moustafa, l'autre geôlier présent pendant les trois semaines de séquestration, connaît le même sort: 16 ans sont requis pour sa participation contre 13 en première instance. Egalement mineure au moment des faits, Clara (0), la jeune fille ayant servi à appâter Ilan Halimi, voit elle aussi ses réquisitions alourdies: 12 à 13 ans sont demandées à son encontre, contre 10 à 12 lors du premier procès.
L'avocat général a en revanche allégé les réquisitions pour cinq accusés, dont Jérôme Ribeiro, le geôlier qui a quitté le lieu de séquestration au bout de quelques jours. Dix ans (12 en première instance) ont été demandés contre lui.
Tout au long d'un réquisitoire qui a duré huit heures et salué des deux côtés de la barre pour sa «méticulosité», Jean-Paul Content a cherché à établir la responsabilité des accusés dans plusieurs projets d'enlèvement fin 2005-début 2006, dont celui, retentissant, d'Ilan Halimi.
Ilan, jeune homme d'origine juive de 23 ans, avait été séquestré et torturé trois semaines avant d'être retrouvé agonisant près des chemins de fer dans l'Essonne. Le chef présumé du gang, Youssouf Fofana, a lui été condamné, lors du premier procès en 2009, à la perpétuité. Ayant renoncé à faire appel, il était absent du box à Créteil.
Après ce réquisitoire très attendu, chacun a campé sur ses positions de part et d'autre du prétoire. Côté parties civiles, «les réquisitions ont montré l'utilité d'un procès en appel, a estimé Me Francis Szpiner, l'avocat de la famille Halimi. Elles ont été pour un réconfort pour Mme Halimi parce qu'elle a eu le sentiment (...) que rien n'a été occulté ni la gravité du faits ni leur caractère antisémite».
Maintenant la même position depuis le début des débats, la défense a estimé que le réquisitoire démontrait au contraire «l'inutilité» du procès et ses motivations politiques. «Pourquoi un deuxième procès pour demander grosso modo les mêmes peines qu'en première instance? Tant d'efforts tant de moyens pour ça pourquoi?», s'est interrogé Me Gilles Antonowicz, qui défend l'«appât» (la jeune fille).
«Je ne comprends pas pourquoi ce procès a lieu. L'échelle des peines est à peu près conservée», a renchéri Me Didier Seban, l'avocat de Nabil Moustafa. En première instance, la Cour avait condamné les accusés à des peines allant d'un an avec sursis à 18 mois de réclusion. Un acquittement avait été prononcé. Le verdict est attendu à Créteil le 17 décembre.
Les commentaires récents