Le tsitsit même dans le subconscient...

Un jour Rabbi Moché Feinstein zatsa’l tomba malade, et entra dans le coma. Tous ses proches étaient autour de son lit pour lire des versets de Tehillims (Psaumes) avec la plus grande kavana (ferveur) possible. Tout à coup, Rabbi Moché bougea sa main et toucha son vêtement. On appela très vite le médecin pour signaler ce mouvement qui était peut-être un espoir. Le médecin dit qu’il n’y avait aucune amélioration et que Rabbi Moché était toujours dans le coma. Un peu plus tard, le même phénomène se produisit : il bougea sa main et tâta son vêtement. Le médecin présent était fort étonné mais dit qu’il était toujours inconscient et qu’il ne comprenait pas ce geste. Il se passa plusieurs jours au cours desquels le Rabbi fut entre la vie et la mort.
Ce furent des jours très difficiles pour des milliers d’élèves de ce grand Rav et dans toutes les yechivoth on récitait des prières pour qu’Hachem
envoie la refoua (guérison) au Gadol (grand de la génération). C’est ainsi que la prière collective fut agréée par Hachem dans les sphères Célestes !
Une fois guéri Rabbi Moché se remit à l’étude de la Torah et un jour son petit-fils lui posa la question suivante :
«- Grand-père tu pourrais, peut-être, m’expliquer pourquoi tu touchais ton habit lorsque que tu étais dans le coma ?
Le grand-père sourit et lui répondit :
- Pendant ces jours où j’étais dans le coma, je savais que je portais un vêtement d’hôpital à 4 coins. D’un côté un vêtement de nuit ne nécessite pas de Tsitsith. Mais d’un autre côté il s’agissait d’un habit que je gardais aussi le jour, je pensais donc qu’il fallait peut-être des tsitsith. J’eus alors un doute dans mon coeur quant à l’obligation du port des tsitsith. Du plus profond de ma réflexion, je bougeais inconsciemment ma main pour atteindre mon vêtement et pour voir s’il portait des franges..

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Citation après la seconde guerre mondiale d'un des grands rebbeims de l'époque :

"Celui qui a la foi n'a pas de questions.Celui qui ne l'a pas n'a pas de réponses.."

Chabbat chalom à tous et à toutes !