Marie-Anne Montchamp (une de mes préfèrées en politique !) soutient de Villepin

MAM_72 Très sévère sur le fonctionnement de l’exécutif depuis le début de la législature, la députée Marie-Anne Montchamp, députée UMP du Val-de-Marne, a décidé de rejoindre le Conseil d’administration du Club Villepin – « une transgression« , admet-elle.

Ce mouvement résulte autant d’une adhésion au projet de l’ancien Premier ministre que d’un constat sans appel sur le fonctionnement de l’Elysée et de l’UMP, « brutal, cynique, marketing ». Un mode de gouvernance selon elle en totale déconnexion avec « une société souffrante ». « Il faudrait s’attaquer à la question de la crise sociale, qui pourrait donner lieu à de nombreuses réformes, or on ne l’aborde pas », a-t-elle dénoncé mercredi.

Elle n’exclut pas un jour de porter d’autres couleurs que celles de l’UMP et assure qu’elle se présentera aux législatives de 2012, même si le gouvernement a supprimé sa circonscription dans le redécoupage électoral.

… Au cours de sa conférence de presse, Marie-Anne Montchamp a affirmé que la disparition de sa circonscription a été « un cadeau » : « J’étais quelqu’un d’assez rangé. Cela m’a libérée. »

Depuis l’annonce de la suppression de son siège, la députée n’hésite plus à faire entendre une voix discordante. Fin octobre, après deux tentatives vaines pour faire sortir du bouclier fiscal la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale), elle avait refusé de voter, en commission, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Du jamais-vu.

Très en verve, Marie-Anne Montchamp a aussi égratigné hier la stratégie de son parti pour les régionales et raillé le déplacement de Nicolas Sarkozy, le 24 octobre, au Perreux.

Elle rejoint le club politique lancé par Dominique de Villepin. Ce mouvement résulte autant d’une adhésion au projet de l’ancien Premier ministre que d’un constat sans appel sur le fonctionnement de l’Elysée et de l’UMP, « brutal, cynique, marketing ». Un mode de gouvernance selon elle en totale déconnexion avec « une société souffrante ».

« Il faudrait s’attaquer à la question de la crise sociale, qui pourrait donner lieu à de nombreuses réformes, or on ne l’aborde pas », a-t-elle dénoncé mercredi.

  • Sources: Les Echos et Le Parisien et Gaullisme.fr

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