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Il y a 85 ans, Jaurés était assassiné. Qu'en est-il aujourd'hui ? Un point de vue:

Jaures

 Aujourd'hui est la date anniversaire de la mort de Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès,  né à Castres en 1859 dans une famille de la petite bourgeoisie du Tarn.
Ce grand personnage historique  a influencé le monde politique sans jamais avoir gouverné le pays.

Qu’aurait-il fait ? Que serait-il devenu si la France avait eu un gouvernement Jaurès ? On n’en saura rien.

Toutefois, Jean Jaurès était un pragmatique. Il aurait adapté sa philosophie politique  aux réalités du gouvernement.  La fameuse culture de gouvernement  !

Il était un pacifiste. Pas ceux d’aujourd’hui qui déclament, entre deux joints, l’amour de l’humanité, le : faîtes l’amour pas la guerre !

La France avait perdue l’Alsace et la Lorraine ! C’était le mythe de la ligne bleue des Vosges. Les français n’avaient pas digéré la perte de ses provinces en 1871 ! Perdues lors d’une guerre éclair menait par un Roi prussien Guillaume devenu Empereur de toutes les Allemagnes dans les ors du Palais de Versailles!

Une guerre voulue par Bismarck suivi par la chute du second Empire de Napoléon III. Dur à avaler.
Peu de temps après, c’est une guerre civile qui s’ensuivit. La Commune fût déclarée à Paris et Thiers décida de renverser ce régime politique renouvelant les égarements 1793 et de mener une guerre fratricide ou Paris fût reconquise, rue par rue, jusqu’au cimetière du Père Lachaise.

Tout cela pour dire que la Guerre, les français connaissaient ! Ils en avaient subit les conséquences sur leur terre et dans leur chair. Pacifiste voulait dire quelque chose à cette époque.
Pour autant, le pacifisme n’est pas et ne saura jamais une solution ! Jean Jaurès l’avait imaginé en oubliant cet axiome ! Si vis pacem, parabellum. Pour vivre en paix prépare la guerre !  Ce que le Général Charles de Gaulle a traduit politiquement par sa doctrine militaire de la dissuasion nucléaire !

Mais en 1914, Jean Jaurès pensait qu’il pouvait stopper cette nouvelle guerre en menant un mouvement de grève internationale des travailleurs !
Il fût assassiné par Raoul Villain, un Rémois de 29 ans, étudiant en archéologie à l’École du Louvre, adhérent de la Ligue des jeunes amis de l’Alsace-Lorraine, groupement d’étudiants nationalistes, partisans de la guerre et proche de l’Action française.

Raoul Villain fût jugé en 1919 et acquitté le 29 Mars de cette année. De ce fait, il échappa à la boucherie guerrière.  Raoul Villain s’exila alors à Santa Eulalia sur l’île d’Ibiza dans les Baléares (la même qui est devenue l’île des fêtards de la jet-set aujourd’hui !). Peu après le début de la guerre d’Espagne, les républicains l’exécutèrent pour espionnage au profit de l’armée franquiste le 17 septembre 1936. (Tous les prétextes sont bons pour la vengeance!)

Notre ancien Maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, ancien responsable de la S.F.I.O devenu plus tard, si ce n’est sur le tard, Gaulliste, avait en son temps, trouvé un compromis entre Jean Jaurès et le Général de Gaulle sur notre ville de Puteaux.
Comme un trait d’union qui justifiait son passage politique personnel ou comme un trait d’union entre deux mondes, deux conséquences d’une idéologie politique en matière de politique étrangère. L’une, l’internationale socialiste et l’autre sur la primauté de la Nation ! On ne le saura jamais.

Que serait la France sans Jean Jaurès de toutes les façons ?

Qu’aurait-il pensé du devenir de son parti politique emmenait par un François Mitterrand ancien de la Droite Nationale avant la deuxième guerre mondiale et ami de Jean Bousquet ?

Qu’aurait-il pensé de ce qu’est devenu, par la suite, son journal l’HUMANITE entre les mains de communistes français qui furent les complices sinon aveugles, pour le moins sourds, des pires crimes contre l’humanité (avec le nazisme comme fille ainée) commis avant guerre et après guerre et ce, jusqu’à aujourd’hui ?

Pour conclure, voici le texte d’une chanson de Jacques Brel qui relate la condition ouvrière et la vie souvent misérable des citoyens qui  gagnaient (perdaient ?) leur vie dans les usines et les ateliers de l’époque.

Un beau texte qui doit nous rappeler que la vie à cette époque était bien plus dure que celle de nos  nouveaux misérables les fameux défavorisés des banlieues actuelles sous couvertures sociales ! Non pas pour condamner cette couverture mais, pour relativiser et prendre conscience de l’échelle des malheurs.

G-rard-56ans--3-

Gérard Brazon

Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s’appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grands-parents
Entre l’absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d’être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

On ne peut pas dire qu’ils furent esclaves
De là à dire qu’ils ont vécu
Lorsque l’on part aussi vaincu
C’est dur de sortir de l’enclave
Et pourtant l’espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu’à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Si par malheur ils survivaient
C’était pour partir à la guerre
C’était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu’ils aillent ouvrir au champ d’horreur
Leurs vingt ans qui n’avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l’ombre d’un souvenir
Le temps de souffle d’un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Jacques Brel


Le sionisme est abouti… vive Israël !

Serge Salfati


Sainte Philomène et le Curé d'Ars

Tous ceux qui abordèrent la miraculée durent entendre les louanges de sa Bienfaitrice et subir l'action que sa parole convaincue ne pouvait manquer de produire.

Or, parmi les visiteurs de Mlle Jaricot, se trouvait un humble prêtre du diocèse de Belley. Sa paroisse, une des plus misérables de la région, était au nombre de celles que Paul ne secourait, et l'homme de Dieu venait de temps à autre tendre la main pour ses pauvres. Quelle que fût l'humilité du prêtre, il n'avait point passé inaperçu dans la foule de ceux qui puisaient aux mains constamment ouvertes de la riche Lyonnaise (les belles âmes se révèlent toujours), car elle lui conserva comme à un privilégié une relique de sainte Philomène. "Monsieur le Curé, dit-elle en la lui remettant, ayez grande confiance en cette Sainte ; elle vous obtiendra tout ce que vous lui demanderez".

Ce prêtre était le curé d'Ars, la grande figure sacerdotale de ce siècle !

Que se passa-t-il aussitôt dans l'âme du saint ? Dieu seul le sait, mais à dater de ce jour, le Prêtre et la Vierge ne se quittèrent plus. Lui, parlait constamment d'elle avec une tendresse inspirée, et elle faisait avec une docilité d'enfant tout ce qu'il voulait. Quelque faveur qu'on lui demandât en son nom, elle l'accordait. Ne se crut-il pas un jour obligé de modérer sa complaisance ? oh ! non pas qu'il eût l'idée de diminuer ses grâces, mais il trouvait que tant de miracles faisaient trop parler de lui.

Heureusement la petite Sainte ne l'écouta guère, et non seulement elle continua ses prodiges, mais encore elle voulut en faire un pour lui-même. C'était en 1843. A force de se priver de tout, de nourriture, et de feu, le saint homme avait gagné une fluxion de poitrine. Il était très mal, on venait de lui administrer les derniers sacrements, et l'on n'attendait plus que le dénouement fatal, lorsque tout à coup, pendant qu'une messe se disait pour lui à Sainte Philomène, on le voit s'endormir doucement, puis bientôt se réveiller absolument guéri. "C'est une opinion générale, dit M. Monnin, son historien, que sainte Philomène lui était apparue, et lui avait dit des choses qui ont fait, jusqu'au terme de sa longue vie, la consolation du saint prêtre." Durant ce sommeil mystérieux, on l'entendait murmurer plusieurs fois le nom de sa douce protectrice. Un tableau placé dans la belle chapelle de la Sainte, à Ars, perpétue le souvenir de cette miraculeuse guérison.

L'effet naturel de cette faveur fut de resserrer encore l'union du saint prêtre et de l'aimable enfant. "Leurs coeurs allèrent toujours s'unissant de plus en plus, dit son biographe, au point qu'il y avait entre eux dans ces dernières années, on le sait par des confidences réitérées, un commerce immédiat et direct, et, dès lors, le saint vivant eut avec la bienheureuse, la familiarité la plus douce et la plus intime. C'était d'une part une perpétuelle invocation, de l'autre une assistance sensible, une sorte de présence réelle."

A combien d'âmes le saint Curé a-t-il fait partager son amour ? A des millions sans doute, car on sait que pendant vingt-cinq ans l'église d'Ars n'a pas désempli, et personne n'y est entré sans entendre le doux vieillard parler de sa petite Sainte. Sans quitter son village, il a couvert la France de sanctuaires en son honneur. On lui envoyait de tous côtés des statues à bénir, pour lui montrer que c'était à lui qu'on devait de la connaître. En 1859, l'année de sa mort, on peut bien dire qu'il avait mis la France aux pieds de sainte Philomène.

Extraits du "Messager Canadien du Sacré-Coeur", vol. V, août et septembre 1896


Saint Curé d’Ars. Fête le 4 août.

Né en 1786 à Dardilly près de Lyon, fils d’un modeste agriculteur, Jean-Marie Vianney n’apprend à lire qu’à l’age de dix-huit ans, grâce aux leçons de l’abbé Balley, curé d’Ecully, une commune voisine de Darvilly. En 1811, l’abbé Balley parvient à le faire admettre au séminaire, mais il en est congédié deux ans plus tard tellement les qualités intellectuelles lui font défaut. L’abbé Balley s’attelle de nouveau à la tâche et se fait le répétiteur de ce séminariste bien faible qui reste désespérément imperméable au latin.

            Présenté à un examen de rattrapage, Jean-Marie échoue, mais devant la pénurie de prêtres, conséquence de la fermeture des séminaires pendant la période révolutionnaire, on finit par l’admettre au sacerdoce en envisageant de lui interdire le ministère de la confession. Jean-Marie Vianney est ainsi ordonné prêtre le 13 août 1815. Il est nommé vicaire à Ecully auprès de son bienfaiteur et le demeure jusqu’à la mort de ce dernier, trois plus tard. L’abbé Vianney est alors nommé à Ars, un petit village, de 230 habitants situé à 35 km de Lyon.

            C’est là que Jean-Marie Vianney devient le Curé d’Ars. Il est presque constamment à l’église priant Dieu présent dans le tabernacle et Marie qui tenait une grande place dans sa vie de prêtre. Il acquiert une réputation de prédicateur et surtout de confesseur qui atteint la France entière.

            Gratifié du don de discernement des esprits, il lit dans les cœurs, permet aux pêcheurs de se convertir, rend la foi à ceux qui l’ont perdue, réveille les ferveurs assoupies et apaise les consciences tourmentées.

            A partir de 1830 on compte jusqu’à 100 000 pénitents qui viennent recourir au ministère du Curé d’Ars. Celui-ci confesse de douze à dix-huit heures par jour et s’impose un ascétisme rigoureux. Pendant 35 ans, de 1824 à 1858, il doit lutter contre les assauts du démon qui le tourmente sans relâche. A trois reprises, épuisé par son ministère et s’en estimant incapable, le curé d’Ars cherche à s’enfuir pour s’enfermer à la Trappe, mais à chaque fois il est ramené par les habitants à son presbytère.

            Il meurt épuisé le 4 août 1859 à l’âge soixante-treize ans et devient le patron et le modèle des curés de paroisse.

Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les curés de l'univers”. Aujourd'hui Ars accueille 450000 pèlerins par an et le Sanctuaire propose différentes activités. Un séminaire a été ouvert en 1986, qui doit former les futurs prêtres à l'école de "Monsieur Vianney". Car, Là où les saints passent, Dieu passe avec eux !

« Un seul je vous salue Marie bien dit fait trembler tout l’enfer » St Jean-Marie Vianney

Le livre des Bannières Tome I Association pour le XV ème centenaire de la France

* Prier pour les prêtres

Seigneur Jésus, avec saint Jean-Marie Vianney, nous vous confions : tous les prêtres que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, ceux que vous nous donnez aujourd'hui comme pères.

Vous avez appelé chacun par son nom ; pour chacun, nous vous louons et nous vous supplions : gardez-les dans la fidélité à vous Votre nom; Vous qui les avez consacrés pour qu'en Votre nom, ils soient nos pasteurs, donnez leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission.

Que l'Eucharistie qu'ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Vous pour les brebis et les agneaux que nous sommes; Qu'ils soient plongés dans Votre cœur de Miséricorde pour qu'ils soient toujours les témoins de votre pardon; Qu'ils soient de vrais adorateurs du Père pour qu'ils nous enseignent le véritable chemin de la sainteté.

Dieu Très Haut, avec eux, nous nous offrons au Christ pour l’Église : qu'elle soit missionnaire dans le souffle de votre Esprit ; apprenez-nous simplement à les aimer, à les respecter et à les recevoir comme un don qui vient de Votre main, pour qu'ensemble nous accomplissions davantage Votre œuvre pour le salut de tous. Ainsi soit-il.

Prière pour les vocations avec le saint Curé d'Ars

Seigneur Jésus, Guide et Pasteur de Votre peuple, vous avez suscité en Votre Église saint Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars. Soyez bénis pour la sainteté de sa vie et l'admirable fécondité de son ministère.

Avec une persévérance et une patience humble, il surmonta tous les obstacles sur les chemins du sacerdoce. Prêtre, il puisait, dans la célébration eucharistique et l'adoration silencieuse, l'ardeur de sa charité pastorale et le dynamisme de son zèle apostolique.

Par son intercession,

*          Touchez le cœur des jeunes ; qu'ils trouvent dans l'exemple de sa vie l'élan de marcher à Votre suite, avec le même courage, sans regarder en arrière.

*          Renouvelez le cœur des prêtres ; qu'ils s'attachent à Vous avec ferveur et profondeur. Qu'ils édifient l'unité des communautés sur l'Eucharistie et le pardon, dans l'amour mutuel.

*          Affermissez les familles chrétiennes ; qu'elles soutiennent ceux de leurs enfants que vous avez appelés.

Aujourd'hui encore, Seigneur, envoyez des ouvriers à Votre moisson pour que soit relevé le défi évangélique de notre temps. Que les jeunes soient nombreux à faire de leur vie un "Je t'aime" au service de leurs frères, comme saint Jean-Marie Vianney. vous, le Berger pour l'éternité.  Ainsi soit-il. Mgr Guy Bagnard, Évêque de Belley-Ars.

Prière par l'intercession du saint Curé d'Ars et de sainte Philomène

Seigneur, vous ne craignez pas de passer par vos saints pour accomplir vos merveilles.

Vous savez combien le saint Curé d'Ars aimait confier ses intentions à sainte Philomène.

Elle est le signe de la pureté, c'est une enfant au cœur simple.

Elle est le signe de la force, c'est une martyr invincible par votre puissance.

À notre tour, nous appuyant sur leur intercession, nous vous demandons un cœur simple, pur et fort.

Dans la foi, nous savons que vous accueillerez notre prière, et nous vous laissons l'exaucer selon votre volonté. Ainsi soit-il.

Et puisque vous ne refusez jamais de répondre à une prière faite dans la foi, nous venons vous remettre, vous confier et vous abandonner cette intention.

Prière au saint Curé d'Ars

Saint Curé d'Ars, tu as fait de ta vie une offrande sans partage à Dieu pour le service des hommes ; que l'Esprit Saint, par ton intercession, nous conduise aujourd'hui à répondre, sans défaillance, à notre vocation personnelle.

Tu as été un adorateur assidu du Christ au tabernacle. Apprends-nous à nous approcher avec foi et respect de l'Eucharistie, à goûter la présence silencieuse dans le Saint-Sacrement.

Tu as été l'ami des pécheurs. Tu leur disais : « Vos fautes sont comme un grain de sable en comparaison de la grande montagne de la miséricorde de Dieu ». Dénoue les liens de la peur qui nous retiennent parfois loin du pardon de Dieu ; augmente en nous le repentir de nos fautes. Découvre-nous le vrai visage du Père qui attend inlassablement le retour du fils prodigue.

Tu as été le soutien des pauvres : « Mon secret est bien simple, c'est de tout donner et de ne rien garder ». Apprends-nous à partager avec ceux qui sont dans le besoin ; rends-nous libres vis-à-vis de l'argent et de toutes les fausses richesses.

Tu as été un fils aimant de la Vierge Marie, « ta plus vieille affection ». Apprends-nous à nous tourner vers elle avec la simplicité et la confiance de l'enfant.

Tu es devenu le témoin exemplaire des curés de l'univers. Que ta charité pastorale conduise les pasteurs à rechercher la proximité avec tous sans acception des personnes ; donne-leur l'amour de l'Église, l'élan apostolique, la solidité dans les épreuves.

Inspire aux jeunes la grandeur du ministère sacerdotal et la joie de répondre à l'appel du Bon Berger.

Saint Curé d'Ars, sois notre intercesseur auprès de Dieu. Obtiens nous ce que nous te demandons (préciser ici telle demande particulière), toi le pasteur humble et fidèle, infatigable dans le service de Dieu et des hommes. Ainsi-soit-il.

Mgr Guy Bagnard, Évêque de Belley-Ars.

Acte d'amour du Saint Curé

Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu'au dernier soupir de ma vie.

Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j'aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer.

Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.

Je vous aime, ô mon Dieu, et je n'appréhende l'enfer que parce qu'on y aura jamais la douce consolation de vous aimer.

Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire.

Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d'expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime.

Et plus j'approche de ma fin, plus je vous conjure d'accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.


Litanies de saint Jean-Marie Vianney

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Jean-Marie,

Saint Jean-Marie, prévenu de la grâce dès votre enfance,

Saint Jean-Marie, modèle de piété filiale,

Saint Jean-Marie, dévot serviteur de Marie immaculée,

Saint Jean-Marie, lys de pureté,

Saint Jean-Marie, imitateur des souffrances du Christ,

Saint Jean-Marie, modèle de mortification et de pénitence,

Saint Jean-Marie, abîme d'humilité,

Saint Jean-Marie, séraphin dans la prière,

Saint Jean-Marie, modèle d'union à Dieu,

Saint Jean-Marie, fidèle adorateur du Très Saint Sacrement,

Saint Jean-Marie, amant de la sainte pauvreté,

Saint Jean-Marie, pénétré de la crainte des jugements de Dieu,

Saint Jean-Marie, tourmenté par l'enfer,

Saint Jean-Marie, fortifié par les visions divines,

Saint Jean-Marie, modèle des vertus sacerdotales,

Saint Jean-Marie, pasteur ferme et prudent,

Saint Jean-Marie, dévoré de zèle,

Saint Jean-Marie, assidu au chevet des malades,

Saint Jean-Marie, catéchiste infatigable,

Saint Jean-Marie, prédicateur aux paroles de flamme,

Saint Jean-Marie, apôtre de la sanctification du dimanche,

Saint Jean-Marie, restaurateur de la vie chrétienne dans les familles

Saint Jean-Marie, ministre admirable du sacrement de pénitence,

Saint Jean-Marie, doué de l'esprit de conseil,

Saint Jean-Marie, éclairé de célestes lumières,

Saint Jean-Marie, qui avez fait progresser tant d'âmes dans le bien,

Saint Jean-Marie, qui avez reçu le don de convertir les pécheurs,

Saint Jean-Marie, compatissant à toutes les misères,

Saint Jean-Marie, tendre ami des pauvres,

Saint Jean-Marie, providence des orphelins,

Saint Jean-Marie, favorisé du don des miracles,

Saint Jean-Marie, qui avez goutté les délices d'une sainte mort,

Saint Jean-Marie, qui jouissez de la gloire du ciel,

Saint Jean-Marie, secourable à ceux qui vous invoquent,

Saint Jean-Marie, "patron de tous les curé de l'univers",

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

V./ Jésus, doux et humble de Cœur.

R./ Rendez notre Cœur semblable au vôtre.

Par Jésus-Christ votre Fils, qui vit et règne avec Vous, en l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles.

Prions. Dieu tout puissant et miséricordieux, qui avez rendu saint Jean-Marie admirable par son zèle pastoral et par son constant amour de la prière et de la pénitence, faites-nous la grâce, nous vous en supplions, de gagner au Christ, à son exemple et par son intercession, les âmes de nos frères et de parvenir avec eux à la gloire éternelle. Ainsi soit-il.