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Patrick Saunier: nouveau Délégué de Ville UMP de Pierrefitte !

      

      Le Délégué de la 2ème Circonscription de Seine Saint Denis pour l'UMP: Monsieur Eric Darru (qui a refusé de prendre en compte ma candidature pour le même poste que j'ai occupé avec succès pendant prés de 4 ans !)  vient de nommer Monsieur Patrick Saunier au poste de Délégué de Ville UMP de Pierrefitte !

     Comme disait Napoléon Ier, aprés la bataille des nations à Leipzig:"Ils ne me laisseront même pas un clou !"

     Je regrette la définition toute particulière de Monsieur Eric Darru (et de quelques autres responsables départementaux de l'UMP 93 !) du côté populaire de notre Mouvement ! À chacun son Bernadotte ! 

      Qu'ils fassent leur campagne Européenne entre eux ! Ces fellons ingrâts qui ont malheureusement tout oublié !

      Afin de protester contre cette nomination extrèmement injuste vis à vis de moi, du nom que je porte, envers la mémoire de mon Grand-Père: Louis Renard et surtout anti-démocratique ! J'ai donc, tout naturelement décidé de boycotter la prochaine Assemblée Générale de notre circonscription, pour notre Mouvement, qui aura lieu le 15 mai 2009 à St Denis !

     Les pierrefittoises et les pierrefittois vont encore apprécier !...

             Jean-Pierre Renard


Sainte Jeanne d’Arc

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Née le 6 janvier 1412, à Domrémy, de Jacques d'Arc et d’Isabelle Romée, Jeanne est d'une famille de 5 enfants Elevée chrétiennement elle se montre humble, modeste, soumise, travailleuse. Dès l'âge de 13 ans elle entend les voix de saint Michel, sainte Marguerite et sainte Catherine alors qu'elfe garde ses troupeaux. La France est alors pour partie aux mains des Anglais, alliés des Bourguignons, le dauphin du royaume de France, futur Charles VII, n'est plus que le «roi de Bourges», doutant de sa légitimité.

En mai 1428, les voix de Jeanne lui commandent d'aller trouver le dauphin Charles, de le faire sacrer à Reims et de l'aider à libérer le royaume de France de l'occupation anglaise. Dès lors l'extraordinaire se produit. Son oncle la conduit chez le sire de Baudricourt, gouverneur de Vaucouleurs. Elle se rend à Chinon où se trouve le dauphin qu'elle rencontre. Il lui confie sa modeste armée. Le 28 mars elle est examinée par des théologiens à Poitiers qui ne trouvent rien à dire sur son orthodoxie. Elle quitte Blois et délivre Orléans le 8 mai, puis Tours, Loches, Beaugency, Patay. Elle arrive à Auxerre le 1er juillet et entre à Troyes le 10. La route de Reims est désormais libre et elle obtient du dauphin qu'il s'y fasse couronner le 17 juillet 1429 sous le nom de Charles VII. La France retrouve alors son roi. Mais la guerre continue ; le 22 juillet elle prend Soissons, puis Château-Thierry, Coulommiers, Crécy, Provins. Le 29 décembre, elle est anoblie par Charles VII pour les services rendus au royaume.

Après l'épopée vient le calvaire : le 23 mai 1430, elle est capturée par les Bourguignons à Compiègne qui la livrent le 14 juillet, contre une rançon de 10.000 francs-or, à l'évêque de Beauvais, Cauchon, qui la réclame au nom du roi d'Angleterre car elle a été prise sur son diocèse. Elle est emmenée à Rouen où Cauchon et une quarantaine de clercs acquis à la cause de l'Angleterre la condamnent comme «menteresse, abuseresse du peuple, blasphémeresse de Dieu, idolâtre, cruelle, dissolue, invocateresse de diables, hérétique et schismatique» au terme d'un procès «le plus infâme qui ait épouvanté les hommes depuis le procès ineffable de Notre Seigneur Jésus-Christ». (Léon Bloy)

Jeanne est brûlée vive sur la place du Vieux-Marché de Rouen le 24 mai 1431 en pressant un crucifix sur son cœur. Les Anglais dispersent ses cendres dans la Seine. A la demande de sa famille, son procès est révisé 25 ans plus tard; en 1456, Jeanne est réhabilitée. En 1874 s'ouvre son procès de canonisation. Elle est béatifiée en 1909 par saint Pie X, canonisée en 1920 par Benoît XV et proclamée patronne secondaire de la France.

Sainte Jeanne d'Arc tu es morte en criant : « Jésus ... Jésus ... Jésus … Jésus … Jésus … Jésus ... ». Six fois, tu crias son nom comme pour le récompenser des cent-vingt jours où tu libéras la France.

Jeanne aide-nous à vivre de la liberté de l'Évangile afin que nous ne soyons esclaves de personne et que les peuples ... les nations ... et toutes les langues proclament que Jésus est Seigneur !

Prière de Mgr. Aubry (1991)

Extrait du tome 1 du livre des Bannières p. 328

La mission divine de Sainte Jeanne d'Arc

Contexte historique : "il y a grande pitié au Royaume de France"

Le XIVème est marqué par la chute des capétiens, on l'a vu, après les infidélités de Philippe le Bel. Celui ci meurt sans descendances, ainsi que ses fils, et la couronne passe aux Valois. Suite à cette crise de la monarchie débute le guerre de 100 ans. Les anglais envahissent la France. En 1346, à Crécy, 30000 anglais battent 100000 français. Après le règne plus réparateur de Charles V vient celui, interminable de Charles VI qui devient fou. La France est livrée à l'Angleterre par le traité de Troyes. Humainement, c'en était fait de la France, mais Dieu veillait ! Jeanne d'Arc, telle fut la réponse divine.

La mission de Jeanne Jeanne naît à Domrémy, petit village de Lorraine le 06/01/1412, jour de la solennité de l'Epiphanie.

Vers l'âge de 13 ans, des voix célestes accompagnées de lumière divine viennent l'introduire à la vie d'union  à Dieu et la préparer à sa mission extraordinaire. L'archange St Michel, les saintes Catherine d'Alexandrie et Marguerite d'Antioche la préparent à délivrer la France de l'envahisseur anglais. Elle rapporte lors de son procès "Avant toute chose, St Michel me disait d'être une bonne enfant et que Dieu m'aiderait. Et entre toutes choses, il me disait de venir au secours du roi de France...Et l'ange me disait la pitié qui était au royaume de France". St Michel affirme sa mission et ses droits sur notre pays par ces paroles définitives : "Je suis Michel, le protecteur de la France !".

Ainsi envoyée par Dieu : "Va...Va, fille de Dieu !", la bergère quitte sa famille et tout ce qu'elle aime à 17 ans, et dans le secret, elle va s'adresser au capitaine de Vaucouleurs, Robert de Baudricourt. Alors commence l'extraordinaire chevauchée de cette sainte à l'âme candide et forte pour rencontrer le dauphin à Chinon. Le dimanche 6 mars 1429, selon la tradition gardée à l'Ile Bouchard, elle s'arrête avec ses compagnons d'arme en l'église St Gilles avant son entrevue du lendemain. Elle rencontre le dauphin Charles, le reconnaît alors qu'elle ne l'avait jamais vu et qu'il s'était déguisé en simple chevalier après avoir fait revêtir à l'un de ses seigneurs les insignes royaux. Elle se jette à ses pieds et lui déclare :

 "Gentil Dauphin, j'ai nom Jehanne la Pucelle et vous mande par moi le Roi des Cieux que vous serez sacré et couronné à Reims et que vous serez lieutenant du Roi des Cieux qui est Roi de France !"

Et en guise de bonne fois, elle lui révèle la prière qu'il tenait en secret et que voici :

 "Adonc, Seigneur mon Dieu, est-ce qu'à cause de la conduite de ma mère, je ne serais pas ainsi que  je l'ai cru l'héritier légitime du trône et de la couronne de France ? S'il en est ainsi, inspirez-moi, Seigneur, auquel cas je suis décidé à rendre le Royaume à qui il appartient et à quitter le pouvoir  pour me retirer en royaume ami. Au contraire, si je suis véritablement fils du roi et légitime héritier de la Couronne, je vous prie de combattre pour moi et de m'aider à recouvrer mon royaume. Si les malheurs de la France sont arrivés à cause de mes péchés qu'il vous plaise, Seigneur de me punir tout seul; mais si ces malheurs sont la conséquence des péchés du peuple, veuillez bien apaiser votre  colère et pardonner."

Le futur roi comprend alors le caractère divin de la mission de Jeanne. Celle-ci sait que la guerre est l'ultime ratio d'un peuple en légitime défense; Dans ce cas, la guerre est non seulement légitime mais sainte et bénie de Dieu. Aussi, avant de faire couler le sang elle somme au nom de Dieu les anglais de quitter le Royaume: "Jhésus ! Maria !

 Roi d'Angleterre et vous, duc de Bedford qui vous dîtes régent de France, faites raison au roi du Ciel de son sang royal. Rendez au roi, par la Pucelle qui est envoyée par Dieu, le Roi du Ciel les clés de  toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est venue par Dieu réclamer le sang royal. Elle est toute prête à faire la paix si vous lui voulez faire raison en quittant la France ! Vous ne tiendrez pas le Royaume de Dieu le Roi du Ciel. Mais le tiendra le Roi Charles, vrai héritier car Dieu, le Roi du Ciel le veut."

Et comme les anglais ne répondent pas, elle marche sur Orléans. Avant la bataille, elle entend la messe et communie. Son écuyer, Simon Beaudcroix déclare au procès de réhabilitation : "Je me rappelle fort bien que Jeanne recommanda à tous les hommes de l'armée de se confesser, de mettre leur conscience en ordre; de prier que Dieu leur vienne en aide et qu'avec son aide ils obtiennent la victoire."

En la fête de Saint Michel, patron de la France, le 8 mai 1429, Jeanne délivre miraculeusement Orléans. Puis ce sont les victoires de Meung, Beaugency, Patay, les prises de Troyes et de Chalons-sur-Marne.

Peu avant le sacre de Charles VII à Reims le 17 juillet 1429, Jeanne par un pacte officiel et public renouvelle le pacte conclu entre Dieu et le royaume de France naissant à Reims en 496 :

"-Gentil Roi, il me plairait avant de descendre dans le cercueil d'avoir votre palais et votre Royaume.

-Oh, Jeanne, répond Charles VII, mon palais et mon Royaume sont à toi.

-Notaire, écrivez dit la pucelle inspirée : le 21 juin de l'an de Jésus christ 1429, à 4 heures du soir, Charles VII donne son royaume à Jeanne. Ecrivez encore : Jeanne donne à son tour la France à  Jésus-Christ. -Nos Seigneurs dit-elle d'une voix forte, à présent, c'est Jésus-Christ qui parle : "moi, Seigneur éternel je la donne au Roi Charles". " Voici l'acte capital qui consacre la raison d'être de notre pays. Il proclame à la face de l'univers non seulement la royauté universelle du Christ sur le monde et plus particulièrement sur notre patrie, mais aussi la mission divine de la France. Le père Ayrolles écrit de ce contrat qui fait du roi de France le lieutenant du Christ : "si Charles VII et ses successeurs avaient compris , ils auraient fait enchâsser le merveilleux parchemin dans l'or et la soie, ils l'auraient entouré de pierres précieuses car ils n'avaient pas dans leur trésor de diamant comparable; ils l'auraient relu et médité tous les jours. Non seulement ils seraient encore aujourd'hui sur le trône, mais l'univers serait tout entier dans les bras de Jésus-Christ et ce serait la France qui l'y aurait placé."

Le 17 juillet 1429, Charles VII est sacré roi de France à Reims, selon la volonté de Dieu. Le jour même, Jeanne écrit aux ducs de bourgogne pour leur demander de faire la paix :

"Vous fait savoir, de par le Roi du ciel, mon souverain seigneur, pour votre bien et pour votre honneur que vous ne gagnerez pas la bataille à l'encontre des loyaux français et que tous ceux qui  guerroient au dit saint royaume de France, guerroient contre le Roi Jésus, Roi du Ciel et de tout le monde."

Jeanne repart vers la Charité-sur-Loire, Melun, Soisson et Compiègne. Sa mission est terminée, elle a sauvé la France, lui a rendu son roi, elle a consacré la mission divine de notre pays, elle a sauvé la chrétienté en empêchant le protestantisme anglais qui devait sévir au siècle suivant de détruire l'Eglise, elle a proclamé la royauté universelle du Christ. A la mission de Jeanne, il ne manquait encore qu'une chose : l'auréole du martyre.

Elle est faite prisonnière le 23 mai 1430 à Compiègne. Elle est vendue aux anglais et dut subire les plus dures brimades d'un tribunal inique qui cherche à la perdre devant l'Eglise. Son procès est l'un des plus importants de l'Histoire. Dans toutes ses paroles on sent une intimité étroite avec le monde surnaturel. Sur les anges, par exemple : "Ils viennent beaucoup de fois entre les chrétiens qu'on ne les voit pas, et je les ai beaucoup de fois vus entre les chrétiens." Ce monde invisible est plus proche d'elle que celui des hommes. Lorsqu'on lui demande si elle est en état de grâce pour la perdre, elle répond "si je n'y suis, Dieu m'y mette; si j'y suis, Dieu m'y garde." Elle suit ainsi son Sauveur jusqu'à l'offrande totale d'elle-même, le 30 mai 1431 à Rouen où elle est brûlée vive à l'âge de 19 ans. Ses dernières paroles sont "Saint Michel ! Sainte Marguerite ! Sainte Catherine ! mes voix ne m'ont pas menti ! Ma mission était de Dieu ! Jésus, Jésus...". "Nous sommes perdus, nous avons brûlé une sainte", gémit un homme d'armes anglais. Le coeur de la frêle et si forte jeune fille resta intact avant qu'il ne soit jeté dans la Seine.

Le 7 juillet 1456, Jeanne est réhabilitée par l'Eglise. le 18 avril 1909, Saint pie X proclame Jeanne  Bienheureuse en déclarant "les français, s'ils aiment la France doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l'Eglise qui est pour eux une mère très tendre comme elle l'a été pour leurs pères. Vive le Christ qui est roi des francs ! C'est royauté du Christ si souvent affirmée par l'héroïne d'Orléans qui doit donner à la France sa grandeur parmi les nations. Alors Dieu la protègera et lui donnera gloire et liberté. Je n'ai pas seulement l'espérance, j'ai la certitude du plein triomphe." Pie XI la proclame Jeanne patronne secondaire de la France (la Vierge Marie étant la patronne principale, Ste Thérèse de Lisieux étant également patronne secondaire), elle est canonisée en 1920 par Benoît XV.

IL est à savoir que toutes les prédictions de Jeanne d'Arc se sont réalisées jusqu'à présent. Or le 10/03/1431, lors de son procès, elle déclare que "la France accomplira un jour pour le salut de la Chrétienté un exploit grandiose qui dépasserait tout ce que l'univers a vu jusqu'ici."

Jeanne d'Arc est unique dans l'Histoire Universelle. Sa formation fut toute céleste. Nul héros ou héroïne ne peut lui être comparé, elle les dépasse tous. Sa mission surpasse toutes les autres. Après la Vierge, Mère de Dieu, la Pucelle est la créature la plus merveilleuse qui est jamais paru ici-bas.

"En nom de Dieu, les hommes batailleront et Dieu donnera la victoire."

Signification de l'épopée de Jeanne pour notre temps

Aujourd'hui, Jeanne est considérée par beaucoup comme une légende. On l'honore comme héroïne nationale, on admire son courage, sa jeunesse, son épopée. mais on se refuse à écouter son message. Car ce message et claire et ne laisse aucune place au compromis. On admet qu'elle fut une combattante exemplaire mais on refuse le caractère divin de sa mission. J'en veux pour preuve cette phrase entendue lors d'un journal télévisé : "Jeanne d'Arc, à qui, selon la légende, serait apparue Saint Michel". Le message de Jeanne d'Arc déplait à la mentalité laïciste de notre époque car il affirme à la face du monde que le Christ doit régner sur les nations, et notamment sur la France. Il affirme que la France a une place privilégiée dans le plan divin : "Vive le Christ qui est roi de France !"

"Dieu premier servi" dit Jeanne. Oui, Dieu doit avoir la première place dans nos cœurs, mais il doit aussi être le premier servi par la société et par l'Etat. la mission de Jeanne, bien sûr avant tout spirituelle, revêt une grande dimension politique. Et les deux sont liés chez Jeanne. Dans chacune de ses phrases, Jeanne mêle sa piété à ses ordres militaires ou politiques. Lorsqu'elle écrit aux anglais pour leur proposer la paix, ou lorsqu'elle commande ses hommes, Jeanne ne fait pas de séparation entre sa piété personnelle et son devoir temporel. Il n'y a pas lieu d'en avoir. Sa mission est divine car elle lui vient de Dieu, et son action sera davantage temporelle que spirituelle. Certes, son apostolat sera important, mais elle est là avant tout pour faire sacrer le roi et libérer la France. Ce qui prouve, si cela était à prouver, que Dieu s'intéresse aux destinées temporelles de l'homme et peut intervenir dans ce domaine : "Vous ne tiendrez pas le Royaume de Dieu le Roi du Ciel. Mais le tiendra le Roi Charles, vrai héritier car Dieu, le Roi du Ciel le veut." Jeanne affirme la royauté du Christ sur les nations, et elle affirme que les princes sont soumis à la volonté divine. "Vous serez lieutenant du Roi des Cieux qui est Roi de France !"  Et il ne peut pas y avoir d'erreur, car cela Jeanne le tient de Dieu. Elle réaffirme enfin la mission de notre pays, la place de la France dans le plan divin. la France est à Dieu et elle doit agir en tant que tel. "Tous ceux qui  guerroient au dit saint royaume de France, guerroient contre le Roi Jésus, Roi du Ciel et de tout le monde."

CHAPELET DE SAINTE JEANNE D’ARC (par Sylvie PERVES)

1er Mystère : Saint Michel annonce à Jeanne  qu’elle doit sauver le Royaume de France.

Fruit du Mystère : faire la Volonté de Dieu.

2ème Mystère : A Chinon, Jeanne révèle au Dauphin qu’il est le fils du Roi et qu’il sera sacré à Reims.

Fruit du Mystère : que la France retrouve le chemin des sacrements ; prions pour la résurrection de la France.

3ème Mystère : Jeanne délivre la ville d’Orléans assiégée et fait sacrer Charles VII à Reims.

Fruit du Mystère : avoir le courage et l’audace d’affirmer sa foi.

4ème Mystère : Jeanne est fait prisonnière à Compiègne, livrée aux Anglais et abandonnée de tous.

Fruit du Mystère : prier sans cesse lors des difficultés.

5ème Mystère : Jeanne est condamnée à être brûlée vive à Rouen.

Fruit du Mystère : servir Dieu et Le glorifier.

Sur la Croix : Credo. Pater.

Sur les 3 grains dire : Je vous salue Sainte Jeanne d’Arc, Jésus et Marie sont avec vous, vous êtes bénie entre toutes les filles du monde et votre Conseil est béni.

Sainte Jeanne d’Arc, Patronne et Gardienne de la Patrie, que, par votre incessante prière, notre pays redevienne chrétien et qu’il retrouve son unité. Ainsi soit-il.

° Gloria

Sur les gros grains : Pater

Sur les petits grains : Sainte Jeanne d’Arc,

priez pour nous, pour la France, pour l’Europe et pour le monde.

° Gloria

Finir avec cette prière :

° Dieu qui avez miraculeusement suscité Jeanne d’Arc pour défendre la Foi et la Patrie, accordez-nous par son intercession, de savoir choisir, pour nous gouverner et nous guider, des hommes sages et justes qui assureront à votre peuple, par le respect de vos saintes lois, la tranquillité, l’ordre et la liberté de votre Eglise.

° Sainte Jeanne d’Arc, priez pour nous.

Rosaire avec Jeanne d’Arc

Le rosaire est une école de perfection. Il nous montre comment a vécu « Dieu fait homme », notre Sauveur, comment a vécu l’Immaculée. Nous devons les imiter. Tous les Saints ont vécu les mystères du rosaire.

Méditons-les aujourd’hui à l’exemple de Sainte Jeanne d’Arc.

MYSTERES JOYEUX

       I.       L’ANNONCIATION

C’est l’archange Gabriel qui est envoyé à Marie. Il la salue, l’appelle « pleine de grâces ». Marie accepte d’être la Mère du Sauveur, de « l’homme de douleurs ». Son fiat la conduira au Calvaire.

En l’été 1424 c’est Saint Michel lui-même qui apparaît à Jeanne. Il est environné d’anges au gracieux sourire. « Je vis Saint Michel et les anges des yeux de mon corps aussi bien que je vous vois. Quand ils s’éloignaient je pleurais et j’aurais voulu qu’ils m’eussent emporté avec eux. » Et Saint Michel dit à Jeanne : « Va, fille de Dieu ». Jeanne est la fille de prédilection, choisie, préparée pour sauver son pays. Elle répondra à l’appel divin et cela la conduira à Rouen au bûcher.

Chacun de nous a sa mission et Dieu nous parle par notre ange gardien. Ecoutons-nous sa voix quoi qu’il en coûte ?

Demandons la grâce d’être, comme l’Immaculée, comme Jeanne d’Arc, de vrais serviteurs de Dieu.

    II.      LA VISITATION

Marie partit « en grande hâte », nous dit l’Evangile, car Elle désirait ardemment répandre à profusion des grâces au foyer de Zacharie et d’Elisabeth.

Pour l’amour de Dieu, Jeanne aimait son prochain, surtout les malheureux qu’elle consolait, « qu’elle recueillait pour la nuit, s’en allant coucher au fournil pour céder son lit aux mendiants ». Elle s’excusait encore près d’eux de leur donner si peu… parce qu’elle avait peu.

Plus tard, en pleine bataille, Jeanne est miséricordieuse pour tous. « Je n’ai jamais vu couler le sang français que les cheveux ne me levassent sur la tête ». Elle ne veut pas verser le sang. « Je ne veux pas me servir de mon épée ni tuer personne. » Elle interdit le pillage à ses hommes et refuse d’abuser du succès. Un jour elle voit les nôtres poursuivant des Anglais en fuite. « Laissez-les aller. Ne les tuez pas. Leur retraite me suffit ». Une autre fois, « elle voit un Français frapper à la tête un prisonnier anglais, tant qu’il le laisse pour mort. Jeanne descend de cheval, fait se confesser l’Anglais lui soutenant la tête et le consolant de tout son pouvoir ». Elle dira à ses juges : « J’ai été envoyée pour la consolation des pauvres et des indigents ».

Demandons un véritable amour du prochain.

 III.      LA NATIVITE

Un ange apparut aux bergers : « Je vous annonce une grande joie : un Sauveur vous est né… Et au même instant il se joignit à l’ange une troupe de l’armée céleste louant Dieu et disant « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur terre paix aux hommes de bonne volonté » (Luc 2,11 à 14).

« Le 6 janvier 1412, les habitants de Domrémy sont rentrés chez eux après avoir assisté aux offices de l’Epiphanie. Soudain, dans chaque foyer, sans qu’aucun motif extérieur ait pu y donner lieu, un souffle d’allégresse pénètre les cœurs. Etonnés, les bons villageois s’interrogent, ouvrent les portes, se mettent sur le seuil de leurs chaumières, examinent le firmament. C’est en vain : rien ne leur révèle la cause du sentiment de bonheur qu’ils éprouvent.

Et voici que des êtres sans raison eux-mêmes partagent cette exubérance : les coqs dans les poulaillers battent des ailes et pendant deux heures font entendre leurs chants sonores et prolongés. Que se passe-t-il donc ? La seule nouvelle est qu’une fillette vient de naître au foyer de Jacques d’Arc et d’Isabelle Romée. Oui, Dieu vient d’envoyer un Sauver à la France.

Remercions Dieu d’avoir envoyé un Sauveur à l’humanité déchue…

Remercions-Le d’avoir envoyé un Sauveur à notre pays dans la détresse.

PRESENTATION DE L’ENFANT JESUS AU TEMPLE ET PURIFICATION

Joseph et Marie se soumettent à la Loi. Ils l’accomplissent dans le moindre détail.

Jeanne eut aimé la vie simple et effacée des champs. Mais quand les voix célestes ont parlé, quand elle ne peut douter de leur message et de la volonté divine, elle décide de partir accomplir sa mission : pure folle aux yeux du monde. Rien ne pourra l’arrêter. « N’ayez crainte, ce que je fais, je le fais par commandements ».

Demandons la grâce d’une véritable obéissance.

  IV.      RECOUVREMENT DE L’ENFANT JESUS AU TEMPLE

Jésus avait douze ans lorsqu’il est resté à Jérusalem. A Joseph et à Marie qui le retrouvent au temple il dira : « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? »

Jeanne avait douze ans lorsqu’elle entendit ses voix pour la première fois… Elle ne s’emballe pas… Près de cinq ans ses voix lui parlent, et devant leur insistance, elle se rendit.

Et pourtant, plutôt que d’entreprendre une telle aventure, « elle aurait mieux aimé être écartelée à quatre chevaux »… Pour faire la volonté de Dieu elle renonçait à tout.

Ses juges poseront cette question : « En quittant vos parents, croyiez-vous ne point pécher ? » Elle répondra avec l’admirable fierté d’une âme qui ne refuse rien à Dieu : « Puisque Dieu le commandait, il fallait partir. J’aurais eu cent pères et cent mères et j’eusse été fille de roi, je serais partie », et elle partit pour une randonnée humainement stupide.

Demandons la grande grâce de bien réfléchir… et de faire toujours, quoi qu’il en coûte, la volonté divine.

MYSTERES DOULOUREUX

       I.      AGONIE

Dans son agonie Jésus prie humblement… Il est délaissé de tous, Judas le trahit, ses trois apôtres préférés sont endormis mais « un ange lui apparut du ciel pour le fortifier » (Luc 22/43).

Ecoutons Jeanne : « Quand je suis contrariée en quelque façon, parce qu’on fait difficulté d’ajouter foi à ce que je dis de la part de Dieu, je me retire à l’écart et prie Dieu, me plaignant à Lui de ce que ceux à qui je parle ne me croient pas facilement. Ma requête à Dieu achevée j’entends une voix qui me dit : « Fille de Dieu, va, va, va ! » Et quand j’entends cette voix j’ai grande joie, même je voudrais toujours l’entendre ».

Dans nos difficultés, nos amertumes, nos épreuves, « veillons et prions » comme Jésus agonisant l’a recommandé. Jamais prière humble et confiante ne reste sans réponse.

    II.      FLAGELLATION

Contemplons Jésus subissant l’infâme supplice… Nous ne savons rien de la vie de mortification de Joseph et de Marie.

Jeanne fut la vaillance même. En pleine action, au siège de Jargeau, elle crie au duc d’Alençon : « En avant, gentil duc, à l’assaut !… Elle s’élance, grimpe sur une échelle, brandissant son étendard. Celui-ci est percé : elle-même tombe rudement frappée à la tête par une pierre. Mais bien vite elle se relève : « Amis ! amis ! en avant ! » … et la ville est prise.

A l’assaut des Tourelles, près d’Orléans, Jeanne saute dans le fossé et saisi une échelle. Une flèche traverse son épaule de part en part. La blessure est grave et la souffrance est cruelle. « Versez de l’huile dans ma blessure et surtout ne m’emmenez pas plus loin ». …et… le soir même, dans un délire d’acclamations joyeuses la jeune fille, malgré les souffrances de sa blessure, rentre à cheval dans la ville d’Orléans délivrée.

Demandons la grâce de vivre courageux et mortifiés au service de Dieu.

 III.      C0OURONNEMENT D’EPINES

Jésus, humilié, couronné d’épines, expie notre orgueil. L’Immaculée restera toujours « l’humble Vierge Marie ».

Jeanne resta humble, très humble. Elle ne s’attribue rien. « N’était la grâce de Dieu je ne saurais rien faire ». A saint Michel elle répondit : « Je suis une pauvre fille ne sachant ni chevaucher, ni guerroyer ». Aux généraux orgueilleux qui ne l’avaient pas conviée à leur conseil : « Le conseil de Dieu est plus sûr et plus sage que le vôtre ». Quand les résultats seront acquis, quand la victoire sourit, Jeanne dit humblement : « Les hommes d’armes avaient bien bataillé mais Dieu avait donné la victoire »…

Jeanne répétait : « Je crois qu’on ne peut trop nettoyer sa conscience ». Comme l’Immaculée, comme Jeanne, restons les humbles serviteurs de Dieu.

  IV.      PORTEMENT DE LA CROIX

Contemplons Jésus portant sa croix. Il est exténué, à bout de forces, insulté, bafoué…

Jeanne a dû sans cesse porter sa croix pour accomplir sa mission. « Quand la pure jeune fille est aux fers dans sa prison, elle se trouve à la merci d’odieux soudards anglais. Il lui faut lutter, à nuit entière, contre ces infâmes houspilleurs. C’est un combat atroce et vainqueur de la virginité désarmée contre le vice tout puissant.

Demandons la grâce de porter vaillamment notre croix.

     V.      MORT DE JESUS EN CROIX

Jésus, avant d’expier, s’écria : « Tout est accompli » (Jean 19/32). La terre tremble, des ténèbres se répandent sur toute la terre… Témoin de tout, le centurion qui veilla à l’éxécution s’écria : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu » (Marc 15/39).

Quand les flammes commencent à la torturer, torche vivante, Jeanne s’écria, devant des milliers de gens bouleversés : « Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait par ordre de Dieu. Mes voix ne m’ont jamais trompée. Jésus ! Jésus ! ». Quand tout est fini, dix milles hommes sanglotent et un cri s’élève : « Nous sommes perdus, nous avons brûlé une sainte ».

Demandons la grâce d’accomplir parfaitement notre tâche, de faire en tout la volonté divine pour, comme Jésus, à notre mort, remettre en paix notre âme dans les mains du Père.

MYSTERES GLORIEUX

       I.      LA RESURECTION

Contemplons Jésus sortant vivant du tombeau. Il va mener désormais la vie des corps de véritables enfants de Dieu sur terre avant le bonheur du Ciel.

Jeanne va ressusciter l’armée. Des femmes de mauvaise vie suivent l’armée. Jeanne donne un grand coup de balai. Elle dit à ces hommes d’arme : « Et maintenant expulsez-moi toutes ces filles. Sachez bien qu’il n’est de plaisir que de bouter l’Anglais dehors sur l’ordre de Dieu. Il nous veut nets de cœur pour le servir. Si c’est pour du pain que tant de tignasses nous suivent, donnez-leur en et renvoyez-les… A présent, confessez-vous. Nous entendons la messe à l’aube ». Et les soudards se confessent et les généraux aussi et les filles sont chassées et la victoire est pour demain.

Et Jeanne répétait : « Ce sont les péchés qui font perdre les batailles… Avant toute chose Dieu nous veut en état de grâce ».

Demandons la grâce d’une vraie conversion.

    II.      ASCENSION

Jésus dit aux disciples se rendant à Emmaüs : « Ne fallait-il pas que le Christ souffrit toutes ces choses et qu’il entrât ainsi dans la gloire » (Luc 24,25) ; Après sa si douloureuse passion, Jésus est maintenant Sauveur et Roi et triomphant.

Les voix avaient dit à Jeanne : « Ne te trouble pas de ton martyre. Du bûcher tu viendras en Paradis ». Jeanne est maintenant au ciel, ne regrettant rien de ses terribles souffrances.

Pensons souvent au ciel dans nos difficultés, nos épreuves. Pensons à la place qui nous est réservée.

Demandons la sainte espérance et la grâce de penser souvent à l’éternité.

 III.      LA PENTECOTE

Contemplons, au Cénacle, la descente du Saint-Esprit.

Jésus avait dit : « Vous serez traduits, à cause de Moi, devant les gouverneurs et devant les rois… mais lorsqu’ils vous livreront, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz car ce que vous devrez dire vous sera donné à l’heure même. En effet, ce n’est pas vous qui parlerez mais c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous ».

Jeanne a été ainsi divinement éclairée. Ses réparties sont célèbres. A Poitiers, Seguier l’entreprend sur ses voix : « Quelle langue vous parlent-elles ? – Meilleure que la Vôtre, Messire ! » Aux théologiens qui la fatiguent de leurs questions méchantes : « Il y a plus de choses dans les livres de Notre-Seigneur que dans les vôtres ». Au cours du procès de Rouen, un seigneur anglais, émerveillé, ne peut retenir cette exclamation : « Ah ! la brave fille ! Que n’est-elle Anglaise ! ».

Demandons une ardente dévotion au Saint-Esprit. Il nous guidera dans la grande confusion actuelle.

  IV.      ASSOMPTION

Contemplons le triomphe de l’Immaculée. Imaginons l’entrée au ciel de la « toute pure », de la « toute sainte ».

Jeanne, prédestinée à sauver la France, a été prévenue de grâces particulières. Sa mère, et non d’autres, lui enseigna ses prières et l’ensemble de ces vérités morales et religieuses qui ont éclairé et dirigé sa vie. « Elle était pieuse, trop pieuse, disait une de ses compagnes. Elle se confessait fréquemment et communiait de même, et dans l’enchantement de ses communions fréquentes Jeanne grandit, pareil au lys que rien ne flétrira ». Elle aimait à se recueillir seule à l’Eglise. Elle garda jusqu’à sa mort sa candeur de première communiante. Devant ses juges infâmes Jeanne déclara : « Je ne sais pas avoir péché mortellement », et son curé affirmait « qu’elle n’avait pas sa pareille dans toute la paroisse ».

Un Anglais, dans sa haine, avait juré de jeter du bois dans le bûcher. Il est bouleversé, comme foudroyé, au moment où Jeanne expire. Il voit une blanche colombe s’envolant du milieu des flammes.

Demandons la grâce d’une bonne mort, la grâce d’être prêts à paraître devant Dieu.

     V.      COURONNEMENT DE MARIE

Marie est constituée Reine de l’univers.

Marie est notre Reine et notre Mère. Elle ne manque pas à sa double mission. Entendons-la nous dire : « J’ai une couronne de Reine et je reçois vos hommages. J’ai un cœur de Mère et j’entends les soupirs de tous mes petits enfants ».

Jeanne est la patronne secondaire de la France. Elle a charge officielle de veiller sur notre patrie. Nous pouvons être certains qu’elle ne manque pas à sa mission de veiller sur la France pour laquelle elle a sacrifié sa vie. Invoquons-la dans nos angoisses nationales.

Si le roi, si les chefs militaires avaient mieux écouté Jeanne, la victoire aurait été plus rapide, plus complète.

Si nous écoutions davantage les demandes de notre Reine et Mère, s’il y avait partout reprise du chapelet, nous pourrions tout espérer.

Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous.

Extrait du livret « Le Rosaire pour l’Eglise » par le Chanoine GUYLOINEAU

Prières à Jeanne d'Arc


 

Ce ne sont pas de Jeanne les victoires

Que nous voulons célébrer en ce jour ;

Nous appelons ces véritables gloires :

La pureté, le martyre et l'amour.

En combattant, elle sauva la France,

Mais il fallait à ses grandes vertus

Le sceau divin d'une amère souffrance,

Cachet béni de son époux Jésus

Sur le bûcher, sacrifiant sa vie,

Jeanne entendit la voix des bienheureux,

Elle quitta l'exil pour la patrie.

L'ange sauveur remonta vers les cieux !

Enfant, c'est toi notre douce espérance ;

Nous t'en prions, daigne entendre nos voix ;

Descends vers nous ! Viens convertir la France,

Viens la sauver une seconde fois !

Par la puissance

Du Dieu vainqueur,

Sauve, sauve la France,

Ange libérateur !

Chassant l'Anglais hors du pays de France,

Fille de Dieu, que tes pas étaient beaux !

Mais souviens-toi qu'aux jours de ton enfance,

Tu ne gardais que de faibles agneaux.

Prends la défense

Des impuissants,

Conserve l'innocence

Dans le cœur des enfants.

Douce martyre, à toi nos monastères !

Tu le sais bien, les vierges sont tes sœurs :

Et, comme toi, l'objet de leurs prières

C'est de voir Dieu règner dans tous les cœurs.

Sauver les âmes

Est leur désir,

Ah ! donne-leur tes flammes

D'apôtre et de martyre !

Bien loin de nous s'enfuira toute crainte,

Quand nous verrons l'Eglise couronner

Le front si pur de Jeanne notre sainte ;

Et c'est alors que nous pourrons chanter :

Notre espérance

Repose en vous

Sainte Jeanne de France,

Priez, priez pour nous !


 

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

     V.       

   VI.      Dieu qui avez donné à Jeanne de Domrémy d'être vaillante aux humble travaux du ménage et des champs et généreusement fidèle à tous Vos appels, accordez-nous, par son intercession, d'accomplir avec foi tous les devoirs de notre état et de Vous servir si courageusement dans nos besognes de la terre que nous méritions d'avoir part, avec Jeanne et tous les saints de France au Royaume du Ciel. par Jésus-Christ, Notre-Seigneur. Amen.

VII.      Emile, Evêque de St Dié 1941

VIII.       

25 février Charles VII reçoit Jeanne d’Arc à Chinon  Jeanne d’Arc rencontre Charles VII

Jeanne d’Arc entend depuis l’âge de 13 ans les voix de Saint Michel, Sainte Catherine, Sainte Marguerite, qui la préparent à une mission inouïe.

Depuis Azincourt et le traité de Troyes (1420), « il y a grande pitié au Royaume de France » qui subit la guerre de 100 ans et une double monarchie au profit de l’Angleterre. Jeanne arrive à Chinon pour rencontrer le futur Charles VII, qui consent à la recevoir le 25 février, mais il la met à l’épreuve en se cachant dans le groupe des courtisans. Guidée par ses conseils, Jeanne se dirige tout droit vers lui et lui annonce que sa mission est de « bouter les Anglais hors de France » et de le faire sacrer et couronner à Reims, le comme légitime Roi de France. Jeanne convainc le Roi et ses théologiens. Elle reçoit alors le commandement militaire, et une armure.

Ses voix disent de creuser derrière l’autel de l’église de Sainte Catherine de Fierbois pour trouver une épée marquée de 5 croix, que la tradition attribue à Charles Martel. Elle fait peindre sur un étendard le Christ entre deux anges et broder sur la soie " Jésus, Maria ! " avant de prendre le chemin d’Orléans.

Prière à Sainte Jeanne d'Arc

"Je vous salue, Jeanne d'Arc, Sainte de la Patrie, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre tous les enfants de France, et Jésus, roi de France, est béni; Sainte Jeanne d'Arc, patronne de la France, priez pour la France pécheresse, soutenez nous dans les combats, maintenant et à l'heure de notre mort, Amen."

  IX.      Litanies de Sainte Jeanne d'Arc

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils du rédempteur qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité sainte qui êtes un Seul Dieu, ayez pitié de nous.

Ste Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

ND de l'Assomption, patronne principale de la France, priez...

Ste Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre, priez...

Ste Marguerite d'Antioche, vierge et martyre, priez...

Ste Jeanne d'Arc, choisie par Dieu à Domrémy, priez...

Ste Jeanne d'Arc, avertie par saint Michel archange et ses anges, priez...

Ste Jeanne d'Arc, docile à l'appel de Dieu, priez...

Ste Jeanne d'Arc, confiante et soumise à vos voix , priez...

Ste Jeanne d'Arc, modèle de vie familiale et laborieuse, priez...

Ste Jeanne d'Arc, modèle de vos campagnes, priez...

Ste Jeanne d'Arc, fidèle dévote à Notre-Dame, priez...

Ste Jeanne d'Arc, qui faisiez vos délices de la Sainte Eucharistie, priez...

Ste Jeanne d'Arc, modèle généreux au service de Dieu, priez...

Ste Jeanne d'Arc, exemple de fidélité à la vocation divine, priez...

Ste Jeanne d'Arc, modèle d'union dans l'action, priez...

Ste Jeanne d'Arc, vierge et guerrière, priez...

Ste Jeanne d'Arc, modèle de bravoure et de pureté dans les camps, priez...

Ste Jeanne d'Arc, modèle de nos soldats, priez...

Ste Jeanne d'Arc, compatissante envers tous ceux qui souffrent, priez...

Ste Jeanne d'Arc, salut d'Orléans, priez...

Ste Jeanne d'Arc, gloire de Reims, priez...

Ste Jeanne d'Arc, libératrice de la patrie, priez...

Ste Jeanne d'Arc, trahie et prisonnière à Compiègne, priez...

Ste Jeanne d'Arc, pure et patiente dans vos prisons, priez...

Ste Jeanne d'Arc, héroïque et vaillante devant vos juges, priez...

Ste Jeanne d'Arc, seule avec Dieu à l'heure du supplice, priez...

Ste Jeanne d'Arc, martyre de Rouen, priez...

Ste Jeanne d'Arc, et sainte Thérèse de Lisieux, patronnes de la France, priez...

Tous les saints et les saintes de France, intercédez pour nous, priez...

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous .

PRIONS : Ô Dieu, qui avez suscité d'une manière admirable la vierge de Domrémy, sainte Jeanne d'Arc, pour la défense de la foi et de la patrie, faites, nous vous en prions, que par son intercession, l'Eglise triomphe des assauts de ses assauts de ses ennemis et jouisse d'une paix durable, par Jésus-Christ Notre seigneur. Amen.


POURQUOI UNE ORTHOGRAPHE RUSSE ?

Le journal Le Monde orthographie le nom du ministre israélien du Tourism, Stas Mizeshnikof,  à la russe (en transcription latine internationale) : Stas Misezhnikov.

Il applique la même politique à la plupart des personnalités israéliennes d'origine russe ou soviétique, à commencer par la plus célèbre d'entre elles, Nathan Sharansky, qui devient dans ses colonnes, Natan Chtcharanski.

La pratique communément admise est de respecter l'orthographe que la personnalité concernée a elle-même décidé d'adopter, et non de se livrer à une sorte de purisme linguistique.

En plaquant une orthographe russe sur les patronymes de nombreux Israéliens, Le Monde et d'autres médias cherchent en fait à souligner leur origine et à jeter un double doute, sur leur intégration en Israël et sur la réalité d'un "peuple juif" dont la nation israélienne ne serait que l'une des formes modernes.

De nombreux Juifs russes gardent leur patronyme russe, de même que de nombreux juifs est-européens, ouest-européens, ou sépharades ont gardé les leurs. Ce n'est pas un signe de non-intégration en Israël, mais de fidélité envers les origines familiales. C'est une attitude juive traditionnelle, digne de respect et d'admiration.

Les lecteurs du Monde devraient protester contre la pratique perverse de ce journal et exiger la mise en place d'une orthographe strictement phonétique, calquée sur le patronyme réellement utilisé par les intéressés dans leur pays.


COLLECTIF SIMON MAUJEAN

simonmaujean.blogspot.com