Après l'intervention du Président de la République d'hier, le CNI réagit.

 

Paris le 6 février 2009  

COMMUNIQUE DE PRESSE


Face à la crise, le Gouvernement ne doit pas s’arrêter au politiquement correct

 

Dans le bateau France, fortement malmené par la crise, Nicolas Sarkozy nous est apparu hier soir sous les traits d'un capitaine soucieux mais déterminé. En cette période grave, il est de notre devoir de soutenir son action lorsqu'elle nous semble aller dans le bon sens tout en étant vigilant. 


Si le CNI est favorable à la réorientation de la relance avec la mise en place de ce qui est désormais un plan qui vient compléter celui de l’investissement, il juge qu’il faut aller plus loin.

« En présentant la règle des trois tiers pour la répartition des bénéfices (un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés, un tiers pour l’investissement, le Chef de l’Etat oublie-t-il volontairement le quatrième tiers que représente l’Etat et sa ponction par l’impôt (l’impôt sur les sociétés 33%) », déclare Annick du Roscoät, Présidente du CNI.

«  Nous  proposons  la règle plus logique des quatre quarts et de ramener l’IS à 25% pour reconstituer les fonds propres des entreprises non par l’assistance mais par les résultats » précise-t-elle.

 « Par ailleurs, j’ai regretté que Nicolas SARKOZY oublie les nécessaires restructurations des dépenses ubuesques de l’Etat. Pour ne citer qu’un exemple : est-il normal de considérer comme définitivement acquis des accords passés en temps de « vaches grasses » qui consistent à payer des prestations sociales, à la famille restée au pays, d’un étranger en situation régulière ? Notre pays doit faire des économies nécessaires sans se laisser arrêter par le politiquement correct.


Nous ne manquerons pas en tant qu'Indépendants de dénoncer des disfonctionnements préjudiciables à la relève de

la France

et au bien être de nos concitoyens mais aussi de faire des propositions contenues dans notre projet politique qui pourraient être mises en application pour le bien commun », conclut-elle.

par politique

Jeudi 5 février 2009

Lettre d'information du CNI  

Si vous souhaitez être destinataire de

la Lettre

d’information du CNI, il vous suffit de saisir votre adresse-mail dans la zone prévue sur le site du CNI - www.cni.asso.fr (« Lettre d’information » en bas de la page à gauche) et de cliquer sur « S’abonner ».  

Merci de votre implication en la diffusant à toutes personnes susceptibles d’être intéressées par notre mouvement.  

Bien cordialement.

Le CNI

par politique
 

Jeudi 5 février 2009

Projet de loi sur la désobéissance civile.

Christian Vanneste est intervienu hier au soir  soir sur RFI, à 19h15, sur le thème de la  désobéissance civile. Il faut se souvenir que Christian Vanneste avait déposé, en 2003,  une proposition de loi  visant à renforcer les sanctions pénales contre l’incitation à la désobéissance civile.

Une question d'activité, quand des partis poitiques demandent à leurs élus, comme le par exemple le PS et les partis de gauches qui demandent aux maires de gauche de ne pas respecter la loi sur la fermeture des écoles lors des grèves, ou les syndicats qui ne respectent pas les préavis de grèves, etc...

“Dans une république, dans une démocratie, la légitimité et la légalité sont indissociables. La loi, expression de la volonté populaire est l’expression d’un peuple souverain. Ce souverain n’est pas absolu puisqu’il doit se conformer à des principes constitutionnels sous le contrôle du Conseil Constitutionnel.

La double légitimité de la loi, fondée sur la souveraineté populaire et sur le droit naturel, ce que l’on appelle aujourd’hui les Droits de l’Homme tels qu’ils sont énoncés dans le préambule de notre Constitution, assure le caractère incontestable du droit écrit.

C’est la raison pour laquelle il est particulièrement grave de s’opposer à l’application de la loi dans un cadre républicain démocratique. Au plan des faits, de façon paradoxale, les régimes tyranniques qui n’ont pas de véritable légitimité répriment durement ceux qui s’opposent à leur arbitraire alors que les régimes républicains et démocratiques font parfois preuve de tolérance voire de laxisme.

Au plan des principes alors que les tyrannies n’ont évidement aucun droit qui légitime leur violence, les régimes républicains et démocratiques ont au contraire le droit absolu de réprimer ceux qui s’opposent à l’application de la loi au nom de je ne sais quelle idéologie subjective qui s’autoproclame vérité absolue alors qu’elle n’exprime qu’une opinion aux tendances totalitaires évidentes.

Le droit a le droit d’être fort. Les régimes républicains et démocratiques ont ce droit qu’ils n’appliquent pas toujours, que

la France

en particulier n’applique que très insuffisamment au risque de laisser le doute envahir les esprits sur la légitimité des lois, et de ceux qui les votent.

Contrairement aux arguments de ses auteurs, la désobéissance civile n’est pas une action citoyenne et réfléchie. Elle peut même s’avérer dangereuse pour son auteur ou ses complices quant elle engendre la mise en danger d’une vie, la destruction du bien public ou du bien d’autrui.

La désobéissance civile à l’encontre de la loi républicaine et démocratique doit donc être poursuivie et condamnée avec sévérité.

Lorsqu’elle est le fait de détenteurs d’une partie de l’autorité légale, elle doit être punie avec la plus grande fermeté. Lorsqu’elle est le fait d’élus de

la République

, elle doit conduire à la déchéance de leurs mandats.

Les élus incitant à la désobéissance civile et à la destruction de biens ne doivent pas pouvoir être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive.”

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