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Article sur le rassemblement à Paris dimanche 4 janvier dernier‏

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Bonjour,

Il est regrettable de lire dans vos lignes que la manifestation du dimanche 4 janvier dernier, organisée par le CRIF devant l'Ambassade d'Israël, titrait "RASSEMBLEMENT A PARIS POUR SOUTENIR L'ACTION D'ISRAEL" et de lire dans la légende de la photo "... pour soutenir l'opération militaire d'Israël dans la bande de Gaza..."

Vous n'avez rien compris !!!!!!!!!!!!

Voilà le message du CRIF et je site : "RASSEMBLEMENT SILENCIEUX EN SOLIDARITE AVEC LES VICTIMES ISRAELIENNES DU HAMAS"

Vous pouvez d'ailleurs aller vous même sur le site pour en vérifier l'exactitude avant de publier de fausses informations. (
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13048&returnto=accueil/main&artyd=9)

Je vous invite d'ailleurs à lire l'article sur le déroulement de la manifestation
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13061&returnto=accueil/main&artyd=2

Il aurait été plus judicieux de parler du calme dans lequel la manifestation a rassemblé près de 12.000 participants et surtout du calme dans lequel la foule s'est dispersée, contrairement aux manifestations que nous avons vu la veille avec les casseurs participant à la manifestation pro-palestinienne.

D'ailleurs, dimanche, la foule a enchainé la Marseillaise et la Hatikva sans qu'aucun des 2 hymnes ne soit sifflé !!! On aurait aimé lire que la France a des citoyens fiers d'être Français

Il aurait été intéressant de faire interroger vos lecteurs en écrivant : "quel pays pourrait accepté, 3 années durant, de voir des milliers de roquettes s'abattre sur ses habitants CIVILS (une roquette s'est abattue mercredi 31 décembre sur une école à Beer Sheva) !!!"

Dans l'attente de lire un correctif dans vos lignes sur la mobilisation de la communauté juive et non-juive à la cause israélienne.

Salutations
Karine Perez

Voici, les dernières nouvelles d'Israël:

Opération ''Plomb durci'' : 18 soldats israéliens ont été blessés aujourd'hui dans plusieurs incidents lors des opérations terrestres dans la Bande de Gaza.

Pluie de missiles : une roquette Grad s'est abattue près d'une infrastructure stratéghque, dans la zone industrielle d'Ashkelon. (Guysen.International.News) 

Opération ''Plomb durci'' : quatre soldats de Tsahal ont été blessés par des tirs palestiniens dans la Bande de Gaza. L'un d'eux, sérieusement touché, a été transféré à l'hôpital Tel Hashomer, près de Tel Aviv. Les trois autres, légèrement blessés, ont été admis à l'hôpital Soroka de Beer-Sheva.  


Le chef du Likoud Binyamin Netanyahou a déclaré à la CNN qu'Israël « utilise seulement une partie de sa force » dans la Bande de Gaza. « Nous aurions pu faire ce qu'a fait la Grande Bretagne durant la Seconde guerre mondiale, quand elle a effacé Dresde de la carte par les bombardements ».  

La ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni a déclaré qu'Israël n'acceptera pas de cessez-le-feu maintenant, même si la communauté internationale fait pression. Elle a précisé qu'elle attendait du Hamas qu'il cesse les tirs, et a appelé à la création d'un mécanisme qui évitera la contrebande d'armes vers la Bande de Gaza..

Opération ''Plomb durci'' : le nom du soldat de Tsahal tué à l'aube de dimanche lors d'un combat avec des terroristes de la Bande de Gaza vient d'être autorisé à la publication : il s'agit du sergent Dvir Immanuelov (z'l), 22 ans, du quartier de Guivat Zeev à Jérusalem. 

Dans une interview accordée dimanche à la chaîne de télévision américaine ABC, le président de l'Etat Shimon Pérès exclut, pour l'heure, l'éventualité d'un cessez-le-feu. « Nous n'avons pas l'intention de conquérir la Bande de Gaza, mais le Hamas doit comprendre que tant qu'il continue à tirer des roquettes, Tsahal poursuivra son offensive ».  

Plusieurs milliers de personnes, 12 000 selon le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), ont répondu à son appel à un rassemblement pacifique en solidarité avec Israël, près de l'ambassade de cet Etat à Paris, à proximité du rond-point des Champs-Elysées (75008). Etaient présents notamment des dirigeants des principales organisations juives françaises, dont Richard Prasquier, président du CRIF, Claude Goasguen, député de Paris, Lynda Asmani conseillère de Paris et porte-parole de la coordination des Berbères de France, Patrick Gaubert, président de la LICRA, des représentants d' associations arméniennes et le chanteur Enrico Macias. 

Pluie de missiles : bilan actualisé. Depuis l'aube de dimanche, 41 roquettes et obus de mortier ont été tirés depuis la Bande de Gaza. Une roquette a explosé à Ashdod, 11 à Sdérot, 13 près d'Ofakim et 16 près de Netivot. 12 personnes ont été blessées. Plusieurs bâtiments ont été endommagés. 

La commission des affaires étrangères et de la défense réunie dimanche à Tel-Aviv a approuvé la demande du gouvernement de mobiliser de dizaines de milliers de réservistes, comme renfort aux forces opérant dans la Bande de Gaza et pour parer à toute éventualité dans les territoires ou dans le Nord du pays.  

Opération ''Plomb durci'' : Mohammad Chalpouh, un haut responsable des forces spéciales de la branche armée du Hamas, a été tué lors d'un raid aérien de Tsahal sur la Bande de Gaza. 

Le maire de New York, Michael Bloomberg, a visité Ashkelon, par solidarité avec les Israéliens. ''Si j'étais à la place de ce pays, j'aurais tout fait pour défendre mes habitants'', a-t-il déclaré. Gary Ackerman, un député du Congrès qui l'accompagnait a pour sa part affirmé : ''Il est impossible qu'Israël soit attaqué depuis des années par des tirs de roquettes. C'est comme dire à une femme violée qu'elle n'a pas le droit de se défendre''.


FRANCE

FRANCE


Le président Nicolas Sarkozy a déclaré à la presse libanaise que le Hamas « porte une responsabilité lourde dans la souffrance des Palestiniens de Gaza » car il a « décidé la rupture de la trêve et la reprise des tirs de roquettes sur Israël ».


SI CIVIS PACEM PARA BELLUM


Par Samia Chouchane pour Guysen International News

    P90_tsahal_gaza_4_01_09  Ce vieil adage latin semble particulièrement approprié à la stratégie militaire israélienne alors que TSAHAL a lancé la semaine dernière une opération militaire contre les positions du Hamas à Gaza. L’objectif politique, aussi paradoxal peut-il paraître aux yeux de certains, est d’anéantir non seulement l’organisation islamiste en termes de capacité de frappes contre Israël mais également de favoriser à moyen ou à long terme les négociations israélo-palestiniennes.

Contrairement au second conflit libanais, où il ne s’agissait pas de détruire le Hezbollah pour favoriser le dialogue avec le pays du Cèdre, l’opération «Plomb Durci » vise à éliminer le Hamas qui porte en lui de manière consubstantielle, le projet de destruction de l’Etat hébreu. Ecarter le Hamas, c’est favoriser le rapprochement.

Dans ce sens et pour y parvenir, les stratèges de Tsahal ont renoué avec la grande tradition militaire qui a fait sa gloire : l’attaque par surprise. En effet, Israël a entamé son opération à un moment où rien ne laissait le penser : en plein Shabbat et lors des célébrations d’une des fêtes les plus sacrées du judaïsme, Hannoucah.
Si les déclarations des membres du gouvernement, notamment de Tsipi Livni laissait entrevoir une attaque imminente, rien ne permettait d’imaginer un tel timing.
Qui plus est, les discussions sur le renouvellement d’une trêve étaient en cours, ce qui laissait très certainement pensé au Hamas qu’Israël n’attaquerait pas aussi rapidement.
Un tel scepticisme du Hamas s’explique également par les « traumatismes » que la deuxième guerre du Liban a laissés en Israël : incohérence quant objectifs réels (liquider le Hezbollah ou récupérer les soldats ?) ; rivalités des généraux et stratégie médiatique catastrophique entre autres.
Et alors que Tsahal achève sa première semaine d’opération, on peut d’ors et déjà faire le bilan suivant : les leçons de la guerre de 2006 ont été retenues !
L’armée semble adopter une stratégie très cohérente sans aucun « couac », si ce n’est l’usage politicien qui ait fait de l’opération à Gaza par différents leaders des partis politiques et des membres du gouvernement puisque les élections législatives doivent se tenir (en théorie) en Février 2009. L’objectif tant militaire que politique est cependant clair : en finir avec le Hamas.

De la même manière et avec un certain succès semble-t-il, Israël n’a pas négligé ses efforts dans l’autre bataille, celle des médias et de l’opinion publique internationale.
Cette question de l’image, désormais inhérente à toute opérations militaires avait particulièrement était mal menée lors du conflit de 2006.
Cette fois, le processus de remise en perspective de l’opération « Plomb Durci » dans son contexte et une certaine transparence quant aux déroulements des actions de l’armée a permis à Israël de faire accepter, y compris au sein de cercles politiques arabes, qu’il s’agit là d’une guerre non seulement contre le Hamas et non contre le peuple palestinien mais également dans la lignée des guerres légitimes de l’Etat d’Israël en invoquant le fameux concept « ein breïra » (littéralement « on a pas le choix »).
Cette stratégie médiatique mise en place dès le début des opérations a semble-t-il tellement portée ses fruits que les militants pro-palestinien ont déployés des moyens sans précédent dans l’histoire du conflit pour contrer la « hasbarah israelite », comme l’a démontré le piratage de certains sites d’informations israéliens, inaccessible pendant de nombreuses heures (le site de Yediot Aharonot en anglais par exemple).

Cette guerre contre le Hamas est aussi celle de l’innovation dans l’éthique militaire israélienne.
Il est en effet vain d’imaginer une quelconque réussite militaire par le simple usage des forces aériennes car celles-ci peuvent se révéler à double tranchant : efficace contre les terroristes et terribles pour les populations civiles.
L’armée a donc mis en place plusieurs mécanismes pour alerter les habitants de la Bande de Gaza dont celui qui consiste à appeler à leurs domiciles les personnes vivant à proximité ou sur des zones devant faire l’objet de bombardements. L’usage également de moyen sonore a été rapporté afin alerter avant chaque opération aérienne ou encore la technique du « roof knocking » qui laisse une dizaine de minute aux occupants d’une maison pour l’évacuer.

Ce sont là autant de précautions éthiques renforçant la préoccupation à terme des autorités israéliennes : celle de parvenir à la paix. Cette guerre est belle et bien menée pour la paix, ne nous y trompons pas !


Samia CHOUCHANE,

Chercheur au Centre de Droit Pénal International et d’Analyses des Conflits,
Université des Sciences Sociales de Toulouse I


Je n'aime pas les fins d'années!
Je n'aime pas les fins tout simplement.
Les moments ou il faut dire au revoir ou adieu.
Les moments ou il faut bien se quitter.
Alors je ne vous parles pas de ceux que l'on doit quitter. Parce que c'est vous qui partez ou eux qui s'en vont. On est toujours seul dans ces moments là. Avec sa tristesse à gérer car il n' y a jamais de joie à se séparer de quelque chose et surtout pas de quelqu'un que l'on aime.
Alors l'année 2008 nous quitte?
Elle ne fût pas bonne pour moi!
Dès le début et encore moins à la fin. Mais il y a 2009. Alors croisons les doigts.
En attendant, je vous souhaites à tous et particulièrement à ceux qui me sont fidèles sur ce blog, à ceux qui ont sinon de l'amitié au moins de la sympathie ou de la compassion une bonne et heureuse année 2009 en vous offrant ce poème.
Vous qui faites partie de ma vie quoique j'en dise. Je penses très souvent à vous.
Merci de me lire et de me pardonner souvent.
Gérard Brazon

Le Nouvel An

Il fait froid. Chacun se presse. Il faut rentrer.

Enfermé en soi, et par la foule, emporté.

Presque soudain, cette année s’achève. Déjà !

Destin écrit ? Dieu hasard ? Nous sommes encore là !

Auprès des nôtres, de nos enfants, de nos amis.

Conscience du bonheur tout simple de la vie ?

Noël s’éloigne. Avec lui, les regards d’enfants.

Heureux, surpris parfois, étonnés si souvent.

Une année en ce siècle déjà vieillard.

Il en a trop vu, trop connu. Il se fait tard.

Une année de plus qui, lentement s'achève.

Laissant la place à d'autres temps, d'autres rêves.

Cette année termine sa course dans le néant.

Le temps grignotant, peu à peu, nos avantages.

Nous déclinant son passage sur nos visages.

Sans importance pour les cœurs. Heureusement.

Le temps s'écoule en crachin de secondes.

En pluie d'heures et de mois et en trombes d'années.

Emportant dans un torrent, nos réalités.

La Famille, les Amis d'hier, ceux d'aujourd'hui,

Ceux que n'atteint jamais le voile de l'oubli,

Sont dans nos cœurs des soleils faisant la ronde.

C'est vers elles, vers eux que s'élèvent nos pensées

Quand, de temps en temps, la chaleur vient à manquer.

Trouver les mots, Les aligner avec talent !

Des mots soleil, remarquables, émouvants.

Ils s’écouteraient comme un ruisseau au Printemps.

Et feraient mouche à vous renverser l’âme.

A défaut, je vais survivre car, finalement,

Nous sommes sur le même bateau, à la même table.

Que les Vents ou les Dieux nous soient favorables !

Avatar-user-814545-tmpphpyqWsuM 

Gérard Brazon


L’Institut de la Maison de Bourbon (I.M.B.) organise un cycle de conférences

 

Ouvert à tous, entrée libre, tous les premiers lundis de chaque mois

 

suivie d’un dîner au restaurant : 21 euros

 

Lundi 5 janvier 2009

« Les légitimistes de Chateaubriand à De Gaulle »

par Jean Charbonnel, ancien Ministre.

 

 à 19h précises

 

à la DRAC, 8 bis rue Vavin Paris 6ème

 

Attention : il y a un code maintenant : code ….

Arrivée avant 19h, une personne vous ouvrira la porte, après 19h, il n’y aura plus personne ! ! !

 

Métro : Vavin ou N.D. des Champs

Rez-de-chaussée, au fond de la cour (interphone DRAC)

 

Possibilité de dîner après dans un restaurant de cuisine française (21 €)

Prière de s’inscrire pour le dîner au restaurant avant le lundi midi

 

Au secrétariat l’IMB : 01 45 50 20 70 ou 06 23 33 35 53

 

L'Institut de la Maison de Bourbon : I.M.B. Organisme culturel reconnu d'utilité publique Secrétariat : 81, av de la Bourdonnais, 75007 Paris

Tél. 01 45 50 20 70 - Fax. 01 45 50 48 89

Courriel : [email protected] - Site : www.royaute.org

Revue de l’IMB : Abonnement annuel 16 euros

 

Président : M. le duc de Bauffremont

Président d'honneur : Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou 

Montant des cotisations 2009 voir Site : www.royaute.org.

Ne rien verser avant votre admission définitive par le bureau de l'Institut. Un courrier spécial vous sera adressé dès que le Bureau aura procédé à l’acceptation de votre candidature

 

Evénements Prochains A RETENIR SUR VOS AGENDAS

18 janvier 2009 : Messe à la mémoire du Roi Louis XVI à 10h30 célébrée par Monsieur l'Abbé Chanut, Chapelle Expiatoire, Paris, suivi d’un déjeuner au Cercle Militaire.

 

CONFERENCE Lundi 2 février 2009 : « Le testament du Duc d’Enghien » par Albert Fagioli, Historien.

Les auteurs dédicaceront leurs ouvrages.


Le mythe palestinien, par Joseph Farah



La situation au Proche-Orient paraît simple pour tout le monde: les Palestiniens veulent une patrie et les Musulmans veulent le contrôle de sites qu'ils considèrent comme étant sacrés.

Et bien, en tant que journaliste arabe Américain qui s'est forgé une connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient, à force de commenter jets de pierres et tirs de mortiers, je peux aujourd'hui vous assurer que la justification de la violence et des émeutes ne trouve pas son origine dans la simple revendication palestinienne à une patrie, ni dans la volonté des Musulmans de contrôler des sites qu'ils considèrent sacrés.

Comment expliquer qu'avant la guerre des Six-Jours en 1967, il n'y eut aucun mouvement sérieux de revendication d'indépendance palestinienne? "Avant 1967?" me direz-vous, "les Israéliens n'occupaient pas la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem. " C'est vrai. Mais durant la guerre des Six-Jours, ce n'est pas des mains des Palestiniens, ni de Yasser Arafat qu'Israël conquît la Judée , la Samarie et Jérusalem Est. Ces territoires étaient de fait occupés par le Roi Hussein de Jordanie depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain Hachémite de restituer ces territoires aux Palestiniens? Est-ce qu'une seule résolution de l'ONU à vue le jour à ce sujet? Non et non. Ne vous demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement découvert leur identité nationale après qu'Israël ait gagné cette guerre?

La vérité est que la Palestine est un mythe.

Le nom Palestine est utilisé pour la première fois en l'an 135 de l'ère actuelle par l'empereur romain Hadrien, qui, non content d'avoir éradiqué la présence juive en Judée (une présence qui durait depuis plus de 1000 ans), non content d'avoir détruit leur Temple à Jérusalem, non content d'avoir interdit l'accès du pays aux derniers Juifs, se persuada qu'il fallait annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays en le débaptisant au profit d'un nom dérivé des Philistins. Les Philistins étant ce peuple auquel appartenait Goliath et que les Hébreux parvinrent à vaincre des siècles plus tôt. Ce baptême était pour les Romains une façon d'ajouter l'insulte à la blessure. Ils essayèrent également de changer le nom de Jérusalem en "Alea Capitolina", mais cela ne rencontra pas le même succès.

La Palestine en tant qu'entité autonome n'a jamais existé au cours de l'Histoire. Le pays fut dominé successivement par les Romains, par les croisés Chrétiens, par les Musulmans (qui n'ont d'ailleurs jamais fait de Jérusalem une capitale pendant qu'ils occupaient le pays), par les Ottomans et, brièvement, par les Britanniques au lendemain de la première Guerre Mondiale. Dès 1917, avec la déclaration Balfour, les Britanniques s'étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au peuple Juif afin qu'ils y établissent un Etat souverain. Il n'existe pas de langue proprement Palestinienne. Ni même de culture spécifiquement Palestinienne. Il n'y a jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables des Jordaniens ( la Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de toutes pièces en 1922 par les Britanniques). Le monde Arabe contrôle 99. 9% des terres du Moyen-Orient. Israël ne représente que 0,1% de la superficie régionale.

Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout. Et c'est précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël.
Avidité. Fierté. Jalousie. Convoitise. Toutes les concessions que pourrait faire Israël n'y suffiront pas. Qu'en est-il des lieux saints de l'Islam? Il n'y en a tout simplement aucun à Jérusalem.

Cela vous choque? Vous pouvez l'être. Je suis persuadé que vous n'entendrez jamais cette vérité brutale de la part d'aucun média international. C'est politiquement incorrect. Je sais que vous me direz: " la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem représentent le troisième lieu saint de l'Islam."
Faux: en réalité, le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem. La Mecque est citée des centaines de fois. Médine est mentionnée un nombre incalculable de fois. Mais Jérusalem, jamais (inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la Torah ). Il n'existe aucune preuve historique que le prophète Mohammed se soit rendu à Jérusalem.

Alors comment Jérusalem est-il devenu le troisième lieu saint de l'Islam? Les Musulmans, aujourd'hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la 17ème Sourate, intitulée "le Voyage Nocturne ". Il y ait fait état d'un rêve de Mohammed qui fût transporté de nuit "du temple sacré au temple le plus éloigné dont nous avons béni l'enceinte". Au septième siècle, des Musulmans ont identifié les deux temples mentionnés dans ce verset comme étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite entre l'Islam et Jérusalem - connexion faite de rêve, d'imagination, d'interprétations et de mythe. Parallèlement, le peuple Juif voit son enracinement à Jérusalem remonter jusqu'à l'époque du patriarche Abraham.

La dernière vague de violence qui sévit en Israël a eu comme origine, dit-on, la visite du chef du Parti Likoud Ariel Sharon sur le Mont du Temple, là où se trouvent les fondations du Temple construit par Salomon. C'est le site le plus saint du judaïsme. Sharon et son entourage y furent accueillis à coups de jets de pierres et d'insultes. Je sais à quoi cela ressemble. J'y étais.
Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs lorsqu'ils sont menacés, lapidés et tenus éloignés du lieu le plus saint du judaïsme? Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la paix dans ce Moyen-Orient?
Franchement, je ne pense pas qu'un homme aujourd'hui puisse se prévaloir de détenir une solution durable. Mais s'il y en a une, elle se doit de commencer par rétablir la Vérité. La poursuite des mensonges n'apportera que plus de chaos. Continuer à mépriser un droit légitime vieux de 5,000 ans pour les Juifs, de surcroît renforcé par des preuves historiques et archéologiques éclatantes, en les opposant à de fausses revendications, ne pourra que donner une mauvaise réputation à cette diplomatie de menteurs.


Source: Claude Haddad


Le Site du Crif a parlé de notre assossiation !

Le Crif en action

 

Les lumières de Hanoucca a Drancy


 


   DrancyyyyG  Jean-Pierre Allali a représenté les instances nationales du  CRIF, mardi 23 décembre à l’allumage de la troisième bougie de Hanouka au pied du Mémorial de la Déportation construit en 1976 par le sculpteur Shlomo Selinger près du wagon-témoin du camp de Drancy.
En présence de près de deux cents personnes, avec la participation de plusieurs personnalités, une cérémonie émouvante animée par Sammy Ghozlan, président du CCJ 93 et délégué du CRIF pour ce département, s’est achevée par l’allumage des bougies suivi de chants traditionnels interprétés par un groupe d’écoliers.
Etaient notamment présents dans l‘assistance, le sous-préfet de l’arrondissement de Bobigny, Jérôme Normand, Antony Mangin, adjoint au maire, le président de la communauté juive, Jacques Aboucaya, le rabbin de Drancy, Haïm Amar, le président du Conservatoire historique du camp de Drancy, Raphaël Chemouni, l’imam Hassan Chalgoumi et Jean-Pierre Renard, président de la toute nouvelle association des Amis de Gilad Shalit d’Île-de-France.
Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif. Dans son allocution, Jean-Pierre Allali, qui représentait le président du CRIF, Richard Prasquier, après avoir dit son émotion de se retrouver dans ces lieux chargés d’une histoire tragique, a rappelé que Hanouka, par delà l’évocation du miracle de la fiole d’huile, est avant tout la fête de la liberté, de la liberté pour les Juifs de pratiquer leur religion sans contrainte. A l’heure où le président de l’Iran appelle à l’anéantissement d’Israël, à l’heure où de nombreux participants à la conférence de Durban 2 à Genève en avril prochain, s’apprêtent à déverser des tombereaux d’injures contre le peuple juif, le combat victorieux du prêtre Matthatias et de ses cinq fils contre Antiochus Epiphane est un exemple de résistance juive. Pour que leur souvenir demeure vivace, Jean-Pierre Allali a tenu à rappeler, en les égrenant, les noms des cinq fils de Mattathias de Modiin : Yohanan surnommé Gadi, Chimon, surnommé Tasi, Yéhouda, surnommé Maccabi, Eléazar qu’on appelait Avaran et Yonathan connu sous le nom d’Apéphos.
Geste symbolique : la troisième bougie de la hanoukia géante dressée au pied de la sculpture du Mémorial a été allumée conjointement par Jean-Pierre Allali et par l’imam de Drancy, Hassan Chalgoumi.
Après la cérémonie, les participants se sont retrouvés au gymnase de la ville pour une réception offerte par la communauté.
 
Photo : © 2008 Benoît Düh, Mairie de Drancy