Voici, quelques photos de la manifestation de soutien à Guilad Shalit, qui a eu lieu dimanche dernier à Neuilly Sur Seine, en compagnie notamment: d'Eli Chouraqui; de Patrick Bruel; d'Arnaud Teullé; Monsieur Fromantin(le Maire de Neuilly Sur Seine) de Marek Halter et du chanteur, mon ami: Alain Loulouga:
La citation du mois:
" Ce qui, probablement, fausse tout dans la vie, c'est qu'on est convaincu qu'on dit la vérité parce qu'on dit ce qu'on pense"
Sacha Guitry
J'ai assisté au colloque, dimanche dernier, à l'Espace Pierre Cardin à Paris, par l'UPJF avec comme titre:"Les Démocraties face à l'Antisémitisme". Il y a eu plusieurs tables rondes trés interessentes, avec notemment: Sammy Ghozlan (Président du Conseil des Communautés Juives d'Ile de France); Frédéric Encel (essayiste); Gilles-William Goldanel (Avocat); Laurent Berros (le Rabbin de Sarcelles); Claude Barouch(le Président de l'UPJF); Hassan Chalghoumi(Imam de Drancy); Ivan Rioufol(Journaliste) et Claude Goasgen(Député/Maire UMP du XVIème arrondissement de Paris). En présence aussi, du Grand Rabbin de France: Joseph-Haim Sitruck et de la Marraine de notre association: Madame Muriel Schor. Vous retrouverez trés bientôt sur ce blog les photos que j'ai prise, de cet évênement...
Jean-Pierre Renard
Pour tous ces résistants de pacotille, ces défenseurs de nul part, ces hommes de rien, ces auteurs de tout et de l'infâme, ces maquisards de paquerette, ces révolutionaires de salons, ces fusilleurs, ces blasphémateurs de la Liberté, ces injurieurs de la libre expression, à tous ceux là qui insultent par leur action la Liberté, je leur dédie ce poème de Jacques Prévert.
Le comprendront-ils au moins?
Gérard Brazon
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La Liberté, ce n'est pas partir, c'est revenir,
Et agir,
Ce n'est pas prendre, c'est comprendre,
Et apprendre,
Ce n'est pas savoir, c'est vouloir,
Et pouvoir,
Ce n'est pas gagner, c'est payer,
Et donner,
Ce n'est pas trahir, c'est réunir,
Et accueillir.
La Liberté, ce n'est pas s'incliner, c'est refuser,
Et remercier,
Ce n'est pas un cadeau, c'est un flambeau,
Et un fardeau,
Ce n'est pas la faiblesse, c'est la sagesse,
Et la noblesse,
Ce n'est pas un avoir, c'est un devoir,
Et un espoir,
Ce n'est pas discourir, c'est obtenir,
Et maintenir.
Ce n'est pas facile,
C'est si fragile,
La Liberté,
Jacques Prévert
Vous les rencontrer souvent parmi vos amies. Elles sont toujours très occupées, très prises, très agitées. Elle n'ont le temps de rien.
Elles paraissent si fortes et dépensent tant d'énergie.
Mais qui sont-elles ces femmes? Qui y a t'il derrière l'apparence de la femme affairées?
C'est pour ces femmes que j'ai écris ce poème.
Pour une amie aussi que j'ai découvert il y a peu et qui dit n'avoir jamais le temps. Elle vous place dans un créneau, un laps de temps, un moment, entre deux occupations, deux rendez-vous, deux conférences.
Pourtant un jour, au détour d'un verre, j'ai senti une fêlure. Son masque s'est, un moment, abaissé. Il y avait dans ce regard une telle tristesse. Moi j'étais heureux de cette confiance car c'est un don si rare qu'il faut le mériter et le préserver.
Je sais que bien que d'autres femmes se retrouveront dans ce poème. Je leur dédie...
Femme pressée
Pas le temps de songer, de s’arrêter.
La dame pressée s’échappe, s’enfuit
D’un temps, d'un grand vide, une vie.
Elle s’évite et se plonge, pour oublier,
En vaines réunions et conférences.
En prétextes de bonne conscience.
Oublier hier, ne pas voir aujourd’hui.
Oublier le temps, les gens qui s’agitent.
S’oublier alors que demain s’invite !
Pas le temps de songer, de regarder.
La dame pressée s’échappe et fuit
Son temps et le grand vide d’une vie.
Oublier qu’elle est seule désormais.
S’enivrant de paroles sans importance.
Pour oublier le vide de son existence.
Seule, au fond d’un lit froid sans envie.
Ce sont ses larmes qui prouvent sa vie.
Elle, si avide d’une tendre présence.
Un grand silence répond à l’absence.
Gérard Brazon
Voici le Poème(ou poèsie) du mois:
LE LISEUR
Ce livre que j’emprunte à la bibliothèque
Est un nouveau roman fraîchement publié.
J’en jauge, au prime abord, la valeur extrinsèque,
Son aspect, le fourreau dont il est habillé.
Je jette un bref coup d’œil sur son nombre de pages :
Cinq cents ! Je tiens en main un solide pavé.
Ce monument ouvert, voyons son découpage :
Chapitres plutôt longs, feuillets nourris, gavés.
L’auteur a-t-il produit déjà des écritures,
Des ouvrages qu’un prix peut avoir couronné ?
Un résumé peut-être orne la couverture ?
Non. Tu dois marcher seul, lecteur infortuné.
Assez tergiversé. Entrons dans le domaine
Que l’écrivain nous ouvre avec un fol espoir.
Parfois, le calme plat durant la cinquantaine
De pages du début devient un repoussoir.
Faut-il lire en recours les cinquante dernières ?
Tant pis pour le secret, ce n’est pas un polar.
Vais-je enfin de trésors trouver la pépinière ?
Mais non, rien n’apparaît. Le ton reste faiblard.
Ici, c’est différent. Mon intérêt s’éveille
Dès la première ligne et s’enfle constamment…
J’abandonne le port , mon navire appareille
Sur l’océan des mots sans cesse en mouvement.
Comme l’eau dans un sucre, indubitable osmose,
Le récit entre en moi par capillarité.
L’intrigue se déroule, une histoire s’expose
Qui m’isole avec soin de la réalité.
Je transcris au passage un détail sur ma fiche,
Une phrase, un mot rare, un tour original,
Qui viennent se planter dans mon jardin en friche,
Mais j’épingle aussi bien ce cliché trop banal.
Texte dense, attrayant, dont j’ai suivi la trame,
Disponible sans cesse à toute heure, en tout lieu,
Passant du clair au sombre et du sourire au drame,
Tu ne m’appartiens plus. Je dois te dire adieu.
Après le point final, je ferme le volume.
Mais mon esprit n’est pas encore dételé.
Des vagues du papier je conserve l’écume,
Concentré frémissant, pour pouvoir en parler.
Francis BAUDIC
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Source: Guysen News International
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