Le Likoud a le vent en poupe. Après avoir été rejoint par de nombreuses personnalités de poids de l’échiquier politique israélien, le parti de l’opposition dirigé par Benaymin Netanyahou a, cette fois, séduit l'ancien chef d'état-major Moshé Yaalon qui a rejoint les rangs de la grande formation de droite ce lundi.

Annoncé en tête ou à égalité de mandats lors des élections législatives en février prochain, le Likoud pourrait présenter sur sa liste pré-électorale quelques 100 noms. On est bien loin de la mine des mauvais jours au lendemain des législatives en 2006, où seuls 12 parlementaires avaient été élu à la Knesset.

Avec un Likoud renforcé, dirigé par un Benaymin Netanyahou ne cherchant que l’excellence, les résultats ne se sont pas fait attendre. Benny Begin, Dan Meridor et hier, lundi 17 novembre, l'ancien chef d'état-major Moshé Yaalon ont rejoint les rangs de la grande formation de droite.

Ce dernier a ainsi transmis au chef du Likoud Binyamin Netanyahou qu'il serait candidat pour obtenir une place sur la liste qui se présentera aux élections législatives, le 8 décembre prochain.

Dans ce contexte, seuls les meilleurs gagneront et il semble que les députés potentiels ne se feront pas de cadeaux. Au total et selon les instituts de sondage, seuls 25 à 30 sièges seront disponibles.

Le calcul est donc simple, seul un tiers des candidats sera élu. Les cadres du parti ont donc du souci à se faire.
Les Youval Steinitz, Sylvan Shalom et autre Reuven Rivlin, qui n’étaient pas inquiétés jusqu’alors, ont intérêt à jouer des coudes.

Et afin de fédérer avant le grand combat, Benyamin Netanyahou a prévenu : le dénominateur commun pour tous les membres du Likoud devra consister en la recherche de la paix et de la sécurité.
Dernière recommandation en date, le Likoud n'abordera pas la menace iranienne dans sa campagne électorale.

Selon Binyamin Netanyahou, certains sujets sont au-dessus des controverses politiques. Une tactique peu au gout de l’un des piliers du parti de droite, Uzi Landau, qui a causé la surprise en annonçant son départ de la formation et son ralliement à Israël Beitenou, dirigé par le russophone Avigdor Lieberman, clairement opposé à toute concession avec les palestiniens.

Une ombre au tableau qui n’a cependant pas empêché Binyamin Netanyahou de rappeler lors d’un meeting à Tel Aviv que la campagne sera « sérieuse » et se focalisera sur la communication par internet.

Et que cela plaise ou non, le chef du Likoud a annoncé qu’en cas de victoire, il formerait un cabinet d'union nationale