Une fin de saison

Notre pauvre été agonise doucement. 
La fraîcheur du matin annonce le temps des nuées.
Les journées deviennent trop courtes désormais,
Tandis que Phébus se montre bien plus clément.

 Comme la vague, l’été se retire maintenant.
L’immuable passage de saisons exténuées,
Feuillette des pages aux couleurs atténués,
Jusqu’à des couleurs fortes au ton rougeoyant.


L’été s’efface, demain il fera plus froid.
Les feuilles ignorent encore leur pauvre destin.
Nous offrir des couleurs sans connaître l’effroi.


Voici venu le temps des rougeoyants matins
Celui de l’automne. Annonçant les grands froids.
Nous sommes ensembles et tu me donnes ta main.

Gérard Brazon

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