Jeunes : Le PSG neuvième du mondial pupilles de Plomelin

Pauleta : « Je dois leur dire adieu! »

Écrit par Nico    

                          Pauleta A quelques jours de son dernier match au Parc des Princes sous le maillot du PSG, Pedro Miguel Pauleta a tenu à s'exprimer et donner ses vérités sur les différents évènements qui ont amené le club parisien à rééditer une nouvelle saison catastrophique. Sans langue de bois, l'aigle des Acores nous dit tout ce qu'il pense sans rien laisser au hasard, son écartement, sa relation avec Le Guen les derniers matches du club tout y passe...

Un recrutement trop juste : « C’est vraiment une saison difficile à vivre. Et c’est pour çà que l’on doit tous s’accrocher. Mais on prend la décision de monter une équipe avec des jeunes (Bourillon, Digard…), en recrutant dans ce sens, il ne faut pas s’étonner de vivre la même chose que l’année dernière et de se retrouver à la lutte avec les équipes de bas de tableau. »

Sa relation avec Paul Le Guen : « Je savais qu’en enchaînant les matches je pouvais faire la différence et marquer. Mais ce n’est pas moi qui ai décidé de moins jouer cette saison. Je ne suis pas responsable des choix de Paul Le Guen, je n’en ai même jamais parlé avec lui et ce n’est pas moi qui aborderai le sujet. Je me contente d’être professionnel, des respecter les décisions et de me tenir prêt. Le Guen parle peu, c’est son fonctionnement donc moi aussi je parle peu. Il fait son travail, je fais le mien. Il respecte le joueur alors moi je respecte l’entraineur et c’est tout. Pas plus que çà. Mais s’il n’y avait qu’avec moi que le coach ne parle pas…Il devrait avoir d’autres personnes pour éventuellement faire passer le message s’il y a besoins.»

La défaite face à Nice (2-3) après sa sortie : « Quand je marque le deuxième but, je considère que le match est gagné. On avait fait le plus dur, mais il aurait fallu être plus malins. Dans la situation où on était (le PSG menait 2-1), il faut tout faire pour gagner du temps. J’étais énervé et j’ai quitté rapidement le Parc des Princes. Comme toujours, nous n’en avons pas parlé entre nous car à chaud cela peut provoquer des problèmes et des tensions alors vaut mieux rentrer à la maison dans ces moments là. Arrivé chez moi j’ai revu les images et je n’arrivais pas à dormir. Je pensais à tout cela. Cela tourne dans la tête et, en même temps, on ne parvient pas a trouver une conclusion… ».

La responsabilité des joueurs est basse : « Sincèrement, je considère que, cette année, les joueurs sont de tous les acteur dans cette situation difficiles, les moins responsables. Je ne dis pas que nous ne le sommes pas, mais il y a des responsabilités plus grandes ailleurs. Ce ne sont pas les joueurs qui ont demandé à venir à Paris, on est allé les chercher. Ce n’est pas un hasard si ce club vit chaque année la même chose. Paris était bon quand les joueurs restaient en France. Le tout est de savoir ce que l’on veut. Les joueurs qui sont là actuellement ont la qualité pour jouer dans un PSG qui se débat au niveau où il est aujourd’hui. Notre vérité est là. Ce n’est pas parce qu’on passe ensemble une soirée de karting que tout va changer. C’est utile pour créer un groupe certes mais on en est plus là. Faut gagner sur le terrain mais on ne se sauvera pas en ne jouant sur notre seule qualité. Il faut donner plus. »

La lourde défaite contre Caen (3-0) : « Avant cette rencontre nous avions vu le résultat de Lens avant le coup d’envoi (victoire face à Sochaux 3-2) alors ce résultat a abattu tout le monde. Mais si on veut se sauver, ce n’est pas en regardant les matches des autres. Après Nice, j’étais en colère et nous devions gagner. Mais comment être furieux après la défaite contre Caen ? On méritait cette défaite qui aurait même pu être plus lourde encore. Cela fait un an que je répète que le club est en danger, que la relégation est une vraie menace mais certaines personnes n’ont pas voulu m’écouter…  Le club à besoins d’un gros ménage que l’on reste en ligue 1 ou pas.»

La rancœur envers la démission de Cayzac à la présidence du club : « Jamais je n’ai pensé qu’il partirait et je considère que personne ne devrait quitter le navire à quatre journées de la fin. Il n’y a qu’à Paris que l’on voit çà. Mais à qui en vouloir ? Ici on ne sait jamais qui est véritablement responsable. Voulait-il partit ? A-t-il été contraint de le faire ? Les joueurs sont recrutés par qui ? On ne sait rien dans ce club et les intéressés eus même ne semblent pas le savoir. Un patron fait ce qu'il veut à condition d’assumer les conséquences qui vont avec. »

L’arrivée de Michel Moulin : « Le nouveau venu dans le club, c’est Michel Moulin, comme tous ceux qui j’ai connu au PSG depuis je suis ici, les intentions sont là. Des idées tout le monde en a. Le discours depuis que je suis ici, c’est une grande équipe à Paris, mais en cinq ans, je n’en ai pas vu la couleur véritablement. Le plus important dans ce club, c’est l’équipe de foot pro, ce sont ceux qui se donnent sur le terrain. En ce moment beaucoup donnent leurs avis, certains cherchent à se placer pour l’avenir… Moi j’ai simplement dit à Monsieur Moulin que je serai disponible après la saison, pour lui donner mon analyse s’il le désire. Nous allons sauver le club aujourd’hui, toutes arrivées ne feront rien. C’est nous les joueurs qui avons les clés.»

Pauleta et les supporters : « Contre Auxerre, le Parc était avec son équipe, c’est moi qui ai eu envie de lancer le message aux supporters par le biais du site officiel du club. Pas pour obtenir la paix comme j’ai pu l’entendre mais parce que je sais qu’on ne s’en sortira pas sans eux. Ils ont toujours été derrière moi et moi derrière eux. J’ai cette obligation de leur dire adieu ce samedi 10 mai, je pensais à une autre fin, pouvoir vraiment en profiter mais il n’y a pas la place pour ça aujourd’hui la priorité est ailleurs. Le plus beau cadeau d’adieu que je peux leur faire sera de laisser le PSG en Ligue 1, ce sera aussi la plus belles fêtes de départ. »

Un avenir toujours indécis : « En fin de saison, je vais retourner chez moi au Portugal. Et ensuite… je ne sais pas. Je prendrais une décision au calme après avoir discuté avec ma femme, mes enfants. Physiquement, je me sens capable de faire une saison de plus, mais je ne serai pas le seul à décider. Ce sera une décision familiale. Déjà mon fils n’est pas chaud à l’idée de quitter ses amis d’ici. IL arrive un moment où on ne peut plus être aussi égoïste. Et aujourd’hui, de toute façon, je n’ai reçu aucune proposition, ni de Paris, ni d’ailleurs… »

(avec France Football)

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