Pierrefitte@Venir

                     Les résidents du Goush Katif évacués en été 2005 de la Bande de Gaza manifestent au Jardin des roses, face au bureau du Premier ministre, pour protester contre leur situation précaire.

Beaucoup d’entre eux habitent toujours dans des caravanes, près de trois ans après leur évacuation.

La tragédie de l’expulsion aura bientôt trois ans, et le constat est désastreux : la plupart des Juifs chassés de leurs maisons n’ont pas retrouvé d’activité professionnelle, de rares familles ont pu acquérir une nouvelle résidence définitive, le taux de divorces et de délinquance est élevé, les dommages psychiques sont énormes, et de nombreuses familles ont du se résigner à dépenser l’argent des indemnités au lieu de pouvoir les réinvestir dans un nouveau logement.

La devise d’Ariel Sharon "Une solution pour chaque famille du Goush" n’aura été qu’un slogan. Le député Zevouloun Orlev (Ihoud Leoumi - Mafdal), présent à la manifestation, a déclaré que "le fait même de la tenue d’une telle manifestation presque trois ans après, est une honte morale pour ce gouvernement."

Effi Eitam (Ihoud Leoumi - Mafdal) s’est exclamé "Malheur à un Etat dont les dirigeants se délectent dans les cocktails pendant que leurs citoyens subissent le terrorisme. Ce gouvernement est le même que celui qui a expulsé les Juifs du Goush Katif, et maintenant il récolte des missiles à Ashkelon, comme nous l’avions prédit"