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Soulagé à l'issue de la victoire du Paris-SG à Sochaux (2-1), un succès qui permet aux Parisiens de se maintenir en Ligue 1, Michel Moulin (sur la photo L'Equipe avec Sylvain Armand), nommé conseiller sportif du club il y a un mois, n'a pas perdu de temps en exprimant son souhait de devenir président la saison prochaine. «Ce qui est certain c'est que je veux être président du club, a-t-il déclaré. "Conseiller sportif" c'est un titre, mais il y a des gens beaucoup plus compétents que moi pour cela». Au moins le message est clair même si «l'avenir ne dépend pas de moi. Il dépend des actionnaires. Ils feront leur choix en leur âme et conscience. Je ne serai pas amer. J'ai passé un moment fabuleux. Après, c'est à eux de décider.»

Tandis que Simon Tahar, l'actuel président, avait lui aussi annoncé avant le match son envie de continuer l'aventure, Moulin a lui tenu toutefois à préciser que seule la présidence l'intéressait. «Non, ce n'est possible, a-t-il répondu à la question de savoir s'il poursuivrait en l'état actuel des choses. «Cela prend trop de temps. Je suis trop passionné. Je suis un chef d'entreprise, je ne peux pas faire autrement. Ce ne serait d'ailleurs pas bon pour le club. On ne peut pas diriger une entreprise à deux d'ailleurs. Il faut être seul.»

Bref, l'homme attend désormais de connaître les intentions de l'actionnaire majoritaire Colony Capital. Et si nomination il doit y avoir, elle sera la bienvenue. En tout cas, Michel Moulin ne dévoilera aucun de ses projets d'avenir sans être certain d'avoir le poste. «Je les donnerai en premier lieu aux actionnaires s'ils veulent que je continue. Mais oui, j'en ai plein, a-t-il confié. D'abord avec les joueurs. Il faut une politique salariale qui soit plus basée sur les résultats, et indexée aux supporteurs. Par exemple, si demain on se fixe l'objectif d'être 8e et que le club n'y parvient pas, il faudrait que l'abonnement soit 50% moins cher la saison d'après. Il faut y ajouter une charte de conduite, excluant les supporteurs pris par exemple avec des fumigènes. Il faut une tribune enfants, qui sont les prochains spectateurs de demain. Mais je ne peux pas tout vous dire.» (Avec AFP)

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