Selon des responsables palestiniens proches des équipes de négociation entre l’Autorité palestinienne et Israël, l’Etat juif aurait présenté une nouvelle carte de la Judée-Samarie dans laquelle il ne garderait le contrôle que sur 8.5% de la région.
Dans la précédente carte, il était question de rendre 88%, alors qu’à présent, il s’agit de 91.5%.
Des informations indirectement corroborées par Ehoud Olmert qui indiquait ce lundi, devant la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense, que ''seuls ceux qui fantasment peuvent croire à une terre d'Israël intégrale''.
Mais en dépit des efforts déployés par Israël, le président palestinien continue d’affirmer qu’aucun progrès n’a été fait dans les négociations depuis novembre dernier, date à laquelle le président américain George Bush s’est engagé personnellement dans le processus de paix.
Lors de cette dernière session de discussions, Israël a également proposé qu’en échange des principaux blocs d’implantation de Judée-Samarie, que l’Etat hébreu souhaite à tout prix conserver, des territoires, situés à l’intérieur du pays, soient offerts aux Palestiniens à titre de compensation.
Ceux-ci se trouveraient entre la ville de Hébron, au nord de la Judée-Samarie, et de Gaza, ce qui permettrait aux palestiniens d’obtenir une route reliant les deux territoires.
Cependant, selon des sources bien informées, les Palestiniens ne seraient prêts à échanger que 1.8% de la Judée-Samarie contre ce ‘corridor’.
Côté israélien, si l’on refuse de donner davantage de détails sur ces tractations, le Premier ministre, Ehoud Olmert, a cependant affirmé que des progrès avaient été accomplis dans plusieurs domaines.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, semble cependant moins enthousiaste.
Il a récemment exprimé sa crainte de voir «l’affaire de corruption contre Ehoud Olmert, et l’élection américaine affecter négativement les pourparler».
Et d’ailleurs, a-t-il affirmé, « rien n’a été fait pour le moment dans les négociations avec Israël ».
Entre un éventuel retrait du Golan, et une possible rétrocession de la quasi-totalité de la Judée-Samarie où vivent près de 300 000 israéliens, Ehoud Olmert, semble définitivement résolu à tracer les nouvelles frontières de l’Etat hébreu.
Mais celles-ci seront-elles à même de garantir la sécurité d’Israël ?
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