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Le château de Jehan de Dunois (qui le fidèle compagnon d'arme de Sainte Jeanne d'Arc) à Chateaudun, ou je me rendrai demain avec mes amis de Neuilly-Plaisance

Armand : « La L2, on n’en parle pas »

Écrit par lucio    

Lui aussi ne sera peut être plus parisien la saison prochaine. Comme beaucoup, Sylvain Armand ne sait pas de quoi son avenir sera fait. En attendant, pas question pour lui de lâcher, c’est une nouvelle fois le match le plus important de l’histoire du PSG qu’il s’apprête à disputer…

Vous allez une nouvelle fois disputer le match le plus important de l'histoire du PSG...
Sylvain Armand.
J'en ai conscience. Si on arrive à battre Saint-Etienne et que Toulouse ou Lens perdent, on aura fait un grand pas vers le maintien. Il ne nous resterait à prendre un point à Sochaux, ce qui est faisable. Si on ne gagne pas...

Est-ce difficile de se préparer avec une telle pression ?
On s'est mis trop de pression avant le match à Caen et on a vu le résultat (défaite 3-0) . Depuis, on essaie d'en faire abstraction. Elle risquerait de nous paralyser. La Ligue 2, on n'en parle pas. On s'est mis tout seuls dans cette situation, à nous d'en sortir. On n'a plus le choix : on doit se battre et ne pas avoir peur de tenter.

Que vous apporte le fait de vivre à huis clos au Parc des Princes depuis trois semaines ?
Plus de tranquillité. Contrairement au camp des Loges, on n'a pas besoin de prendre une navette pour aller des vestiaires au terrain. On se sent chez nous. Nos entraînements sont de meilleure qualité. On apprécie de ne plus être épiés par les caméras. Dans notre situation, le moindre soupir risque d'être mal interprété. Ce climat nous soulage. Depuis qu'on fait ça, on ne perd plus. Alors, on continue.

N'avez-vous pas laissé trop de forces en demi-finale de Coupe de France, mardi dernier à Amiens ?
La répétition des matchs et le stress laissent des traces, mais j'essaie de récupérer au maximum. Même si ce n'est pas l'objectif majeur, la qualification pour la finale de la Coupe de France amène un peu de confiance. Tout ce qui est positif peut nous aider à assurer le maintien.

Vous êtes né à Saint-Etienne, qui se bat pour conserver une place européenne. Les sentiments peuvent-ils intervenir dans un moment pareil ?
Il n'y aura aucun sentiment, surtout pas dans notre situation. Ma famille vit à Saint-Etienne, mais je n'oublie pas qu'à mes débuts ce club n'avait pas spécialement envie de me faire signer professionnel.

Pedro Pauleta et Mario Yepes, entre autres, ne devraient plus rejouer au Parc des Princes avec le PSG. Et vous ?
Si j'ai prolongé l'été dernier à Paris, c'est que je m'y sens bien. Il me reste trois ans de contrat. Après, personne ne sait ce qui peut se passer cet été...

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