Le chef spirituel des Tibétains a été fait citoyen d'honneur de la ville de Paris, malgré une mise en garde chinoise! À Michel Fourcade et aux élus du Conseil Municipal (sous l'insistence des représentants UMP!) de Pierrefitte de faire de même!...

Jean-Pierre Renard

A quatre journées de la fin de la saison, le Havre pourrait officiellement assurer sa montée contre Sedan en match en retard mardi (20h30). Son meilleur buteur, Guillaume Hoarau, estime en tout cas que «toutes les conditions sont réunies» pour que la fête ait bien lieu à Jules-Deschaseaux. L'attaquant, qui rejoindra le Paris-SG l'été prochain, sous réserve que le club de la capitale se maintienne en L1, évoque également la situation de sa future équipe. Il se dit «Parisien et fier de l'être». Au moins jusqu'au 17 mai...

«Guillaume Hoarau, cela fait trois journées que Le Havre a la possibilité d'assurer officiellement sa montée, sans pour autant y parvenir. Comment se gère cette attente ?

On peut comprendre qu'il y ait une certaine impatience, mais l'objectif, à la base, c'était de monter dans les deux années qui arrivent. Jusqu'à présent, grâce au gros travail du staff et à l'enthousiasme qu'on a su mettre lors des entraînements, on a réussi à se mettre sur le devant de la scène. Il faut continuer comme ça. L'important pour nous, c'est d'être en Ligue 1 au mois de mai. Après, si on peut s'en assurer dès mardi contre Sedan, tant mieux.

Finalement, c'est peut-être un bien pour un mal de ne pas avoir gagné à Châteauroux (0-0) vendredi. Cela vous donne l'occasion de fêter ça devant votre public ?

C'est sûr ! Si on avait gagné à Châteauroux, on aurait été content, mais il nous aurait manqué un petit truc. Là, le fait de savoir que tout notre public sera mobilisé, qu'il sera prêt à se lâcher à la fin des 90 minutes, ça donne envie. Toutes les conditions sont réunies pour faire la fête. A nous de donner un dernier coup de collier pour vivre ce grand moment. Sans oublier qu'on a également notre première place à défendre. On ne compte pas la lâcher comme ça.

Ce titre de champion de L2, c'est ce qui va vous permettre de rester mobilisés jusqu'à la fin ?

Oui, mais pas seulement. On a également très envie de bien terminer la saison pour préparer la suivante. Beaucoup de joueurs vont découvrir la Ligue 1, moi y compris. Autant essayer d'enchaîner les bonnes performances dès maintenant pour se mettre dans le bain. En ce qui concerne le titre, c'est sûr que ça serait une belle récompense. Sur un CV, ce n'est pas rien.

Vous dites vouloir commencer dès maintenant à préparer la saison prochaine. Mais vous ne serez plus au HAC à ce moment-là ?

C'est vrai, mais ça ne m'empêche pas de vouloir être performant pour bien terminer l'exercice avec Le Havre. Au mois de janvier, j'ai fait un choix (signer au PSG) et je continue à travailler sérieusement pour être prêt. Malgré ses difficultés actuelles, Paris a encore quatre matches pour se maintenir. Là, c'est facile de taper dessus, mais si à la fin il reste en Ligue 1, il y aura quand même une Coupe de l'UEFA au bout. Il faut attendre les derniers matches et na pas baisser les bras.

On a beaucoup parlé de votre clause qui vous permettrait de signer librement dans un autre club dans le cas où Paris descendrait en fin de saison. Est-il envisageable que vous le rejoigniez, même en L2 ?

Quand on a mis cette clause, c'était pour me protéger en cas de cataclysme car mon objectif était de jouer en Ligue 1. Le reste, pour l'instant, je n'y pense pas. On verra ça en temps voulu.

Entre la démission d'Alain Cayzac, qui avait beaucoup milité pour votre venue, et les problèmes récurrents avec des supporters qui se font parfois menaçants, le climat ne semble pas forcément propice à votre éclosion ? Même en Ligue 1...

Le climat est difficile, mais s'ils se maintiennent, les compteurs seront remis à zéro. Et puis, si j'ai signé à Paris, c'est aussi pour cet engouement. Je me suis imaginé les bons moments que je pourrais y passer, tout comme les mauvais car c'est ce qui te permet de grandir. Le reste, je ne suis pas le mieux placé pour en parler. Tout ce que je peux dire, c'est que Paris est en Ligue 1 au moins jusqu'au 17 mai (date de la fin du Championnat). Je suis donc Parisien et fier de l'être. Après, si ça ne se fait pas, ça sera dommage...

Un mot sur les déclarations de Raymond Domenech qui aurait bien aimé vous convoquer en équipe de France lors du dernier rassemblement ?

Les copains m'ont chambré et je ne savais pas pourquoi. J'ai compris lorsque j'ai lu l'article dans France Football. Évidemment, ça fait plaisir. Maintenant, même si j'ai fait une bonne saison en L2, je n'ai encore rien prouvé pour pouvoir prétendre aller dans ce groupe-là. Ce que je veux justement, c'est pouvoir jouer en Ligue 1 pour voir quel est mon niveau dans un tel Championnat. Alors oui, ces déclarations me motivent, mais il ne faut pas s'arrêter à ça. La route est encore longue».

Recueilli par Emery TAISNE

Nommé lundi conseiller sportif, Michel Moulin n'est pas celui que l'on attendait dans l'opération maintien du Paris Saint-Germain. Ancien dirigeant du Red Star ou du club d'Istres, l'homme reste un inconnu du grand public mais ne compte pas se mettre sous la lumière. Il veut travailler "en retrait".

Michel Moulin, nommé lundi conseiller sportif du Paris SG, a fait sa carrière professionnelle dans le monde de la publicité et des petites annonces, avec la création du gratuit Paru Vendu, et se présente comme un passionné de football qui assumera sa nouvelle fonction "en retrait"."Je ne vais pas commencer à faire ce que j'ai toujours refusé de faire auparavant, je suis partisan d'un management à l'anglaise et je resterai en retrait", a indiqué lundi le natif d'Alès (47 ans), dont il a conservé l'accent.

"La première communication et le premier message que je ferai passer, ce sera avec Monsieur Le Guen et ses équipes. Il n'y aura aucune communication par ailleurs", a précisé celui qui est directeur général du groupe de médias Hersant et de sa filiale télévisuelle Cap Télé Groupe. Selon une interview accordée en janvier 2008 au Nouvel Observateur, M. Moulin se décrit comme un "autodidacte", désormais vice-président du conseil de surveillance de l'hebdomadaire d'annonces gratuites Paru Vendu, fort de "280 éditions et 390 millions d'euros de chiffre d'affaires".

Un passionné de foot

Le nouveau conseiller sportif du Paris Saint-Germain a aussi évoqué dans le Nouvel Observateur son amour du ballon rond: "A l'âge de 18 ans, je me destinais à une carrière de joueur professionnel, avant qu'une blessure ne mette fin à mes espoirs. Mais la passion du foot ne m'a jamais lâché. J'ai été dirigeant du Red Star et du FC Istres. Alors reprendre un jour un club, pourquoi pas ?"

Michel Moulin évoquait déjà dans l'hebdomadaire son style, "présent mais discret, dans l'ombre. Pas comme ces dirigeants qu'on voit dans les vestiaires avant, pendant, après le match. Bientôt, ce sont eux qui masseront les joueurs. Le plus drôle, c'est que lorsque leur équipe gagne, tous les joueurs profitent des caméras pour leur demander en direct de doubler la prime. Impossible de refuser". Surtout si le maintien est au bout...

AFP / Eurosport

Considérant que la Direction du Club ne pouvait rester immobile dans la situation sportive actuelle, les membres du Conseil d’Administration du Paris-Saint-Germain ont décidé de nommer un conseiller sportif chargé de donner au club une impulsion nouvelle jusqu’à la fin de la saison. Le choix s’est porté sur Michel Moulin, actuellement directeur Général du Groupe Hersant Médias et Vice-président du Conseil de Surveillance de Paru Vendu. Paul Le Guen dont la motivation et l’énergie restent intactes est confirmé dans ses fonctions et travaillera donc en liaison étroite avec Michel Moulin. Comprenant la nécessité d’une décision et d’un électrochoc mais n’ayant pas été impliqué dans les différentes modalités de cette réorganisation et n’y adhérant pas, Alain Cayzac a décidé de remettre sa démission au Conseil d’Administration de la SASP qui se tiendra dans les prochaines semaines. Alain Cayzac a déclaré «Ce n’est évidemment pas de gaîté de cœur que je quitterai mes fonctions de Président du Paris-Saint-Germain et je regrette pour tous ceux qui soutiennent et adorent ce club que les résultats ne soient pas au rendez-vous. Je resterai quoiqu’il advienne l’un des premiers supporters de mon club de toujours avec le souhait absolu qu’il conserve sa place en L1 et remporte la Coupe de France, le 24 mai au Stade de France. Je conserve par ailleurs d’excellentes relations personnelles avec Sébastien Bazin et suis prêt, s’il le souhaite, à lui apporter mes conseils pour le redéploiement du Club de la Capitale dans l’avenir. » Pour Sébastien Bazin « Cette décision difficile est nécessaire dans la situation actuelle du Club. Elle ne remet bien sûr pas en cause le travail énorme et la contribution d’Alain Cayzac à la tête du Paris-Saint-Germain dans un contexte particulièrement éprouvant. Je souhaite vraiment qu’il continue à mes côtés à participer à notre réflexion d’actionnaire. Les difficultés actuelles ne remettent absolument pas en question l’engagement sur la durée pris par les actionnaires et nous nous battrons jusqu’au bout pour que ce Club retrouve son rang de grand club européen. »

Dans un communiqué transmis ce lundi matin aux médias, le groupe de supporters du PSG, Supras Auteuil 1991 "exige" que les joueurs honorent leur engagement envers le club de la capitale, quitte à "descendre en enfer (en Ligue 2, ndlr) avec nous", précise le texte. Cette mise au point intervient à l'heure où l'équipe parisienne voit dangereusement se profiler le spectre de la relégation, mais également à un moment où, selon les Supras, "une partie de l'effectif professionnel a fait le choix de se concentrer davantage sur la négociation des transferts cet été que sur le sauvetage du club". "Nous prenons acte de cet état de fait, que les lâches et les couards entendent bien que nous n'avons aucune forme de respect pour eux", poursuit le communiqué. Qui conclut avec fermeté: "Quant à nous, Supras Auteuil, nous continuerons à assurer le soutien à nos couleurs tant qu'il sera mathématiquement possible de se sauver, mais il est impensable que nous restions les bras croisés, en silence, assis sur les décombres de notre passion et contemplant les responsables de ce drame fuir pour exercer leur activité sous des cieux moins fâcheux".

Cayzac démissionne enfin!Qu'attends-tu Le Guen pour en faire de même?

Le président du Paris-SG Alain Cayzac (Photo L'Equipe) a remis enfin (il était plus que temps!) lundi sa démission aux actionnaires du club, et celle-ci a été heureusement acceptée. Cette décision couvait depuis la réunion de crise qui s'est tenue dimanche au Parc des princes avec Sébastien Bazin, représentant de l'actionnaire principal Colony Capital, aprés le nouveau naufrage subit cette fois-ci à Caen et Paul Le Guen, le Nivelle des entraîneurs européens est également trés logiquement sur la selette. Ce changement de direction intervient à quatre journées de la fin du Championnat alors qu'aucune information n'a pour l'heure filtré sur les intentions des propriétaires du PSG. Paris est actuellement à une trés humiliable et lamentable 18ème place donc virtuelement en Ligue 2 avec trois unités de retard sur le premier non-relégable Lens!...

Jean-Pierre Renard