Exceptionnels face à Strasbourg au Parc des Princes, les supporters Parisiens étaient nombreux à avoir effectué le déplacement à Nancy. Malgré les intempéries, les Franciliens ont tenu leur rang au Stade Marcel Picot !
Au Stade Marcel Picot, le dimanche 6 avril
Dans un Stade Marcel Picot plein comme un œuf (match à guichet fermé : 19 474 spectateurs) et arrosé par la pluie, les supporters Parisiens ont pris leurs quartiers et garnissent largement la tribune visiteurs. Face à la domination nancéienne, les supporters jouent à fond leur rôle de 12e homme et poussent les leurs à résister. Les Franciliens font ainsi bloc lorsque Mamadou Sakho les gratifie d’une intervention déterminante sur Dia à l’entrée de la surface (13e) ou quand Mickaël Landreau intervient des deux poings juste sous la tribune sur cette frappe de Bérenguer (15e). Les encouragements redoublent à la suite d’une frappe incroyable de Pauleta, déviée in extremis par Bracigliano alors qu’elle filait sous la barre (18e).
À la demi-heure de jeu, la pluie se transforme en neige. Pas de quoi refroidir les supporters Parisiens qui redoublent de ferveur dans les travées. « Écoutez chanter les Parisiens » scande le quart de virage Rouge et Bleu. C’est ce que semblent désormais faire les autres tribunes bien silencieuses du Stade Marcel Picot (35e). Trois minutes avant la pause, les écharpes brandies dans le kop visiteur apportent une touche de bleu, dans l’enceinte toute de rouge et blanc vêtue. Au pied de la tribune, Landreau se réchauffe à petites foulées.
En début de seconde période, la neige s’est arrêtée de tomber et les virages nancéiens se font entendre par intermittences, tandis que les Parisiens se réchauffent en chantant sans interruption. Le kop explose de joie lorsque Pauleta marque au terme d’un festival de Diané, mais la joie est de courte durée : le drapeau était levé (67e). A tord ? Dans la foulée, Nancy ouvre le score sur une tête de Fortuné (1-0, 68e). Dès lors, les supporters Rouge et Bleu poussent de plus belle les hommes de Paul Le Guen pour aller chercher l’égalisation. Message entendu par les coéquipiers de Pedro Pauleta qui mettent la pression aux Lorrains, alors qu’un rayon de soleil vient éclairer les travées de Marcel Picot. Irréel. Finalement, ce sont les supporters lorrains qui expriment leur joie lorsque Monsieur Layec siffle le coup de sifflet final. Pourtant, sur le terrain comme dans les tribunes, les Parisiens ont joué le jeu.
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