Et eux, les médias français et l'acteur trés amateur Frédéric Thieriez n'ont pas protesté pour ça! Le don Quichotte? sieur Antonnetti avez-vous trouvé ça bien? Deux poids deux mesures avec nous les parisiens!
Education Nationale : Yves Censi communique:

Israël et la Pologne : les relations s’améliorent…!

Par Marie Meyer pour Guysen International News
                   90_shimon_peres_portrait        Après la visite du Premier ministre polonais en Israël début avril, le président israélien Shimon Pérès s'est, à son tour, rendu en Pologne. Un voyage à la fois diplomatique et historique, visant à améliorer les relations entre les deux pays. Au programme de cette visite : une cérémonie officielle au camp de Treblinka, la commémoration du 65ème anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie, et de nombreuses rencontres politiques…

Sitôt arrivé en Pologne, le président israélien s’est rendu au camp de concentration de Treblinka, pour assister à une cérémonie officielle.
Un évènement qui s’est principalement déroulé en hébreu, et qui a été ponctué par des chants et prières, pour se terminer sur le son du chofar, la corne des cérémonies juives officielles.

Et c’est un message émouvant que Shimon Pérès a alors adressé aux Polonais.
"Il est très difficile pour moi d’être ici, non pas à cause de vous, mais à cause de ce qu’il s’est passé en ce lieu", a-t-il déclaré, aux côtés du président polonais Lech Kaczynski.

Des centaines de jeunes israéliens et de soldats de Tsahal ont également participé à cette cérémonie, arborant des drapeaux de l’Etat hébreu.

S’adressant à eux, Shimon Pérès a soutenu que rien ne serait arrivé s’ils avaient été là.
"Si nous avions eu ces soldats et ces jeunes gens à l’époque, cela ne nous serait pas arrivé, et cela n’arrivera pas une seconde fois. Nous ne laisserons pas des animaux enragés agir à nouveau".

Au cours de son intervention, le président polonais a quant à lui adressé une prière aux victimes de l’Holocauste.
" La nationalité, la religion ou les convictions ne doivent plus jamais être la cause, non seulement de la mort, mais aussi des persécutions".

Lech Kaczynski a également évoqué les 6000 Polonais 'Juste parmi les nations' qui ont risqué leur vie pour aider les Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui encore, des célébrations commémorant le 65ème anniversaire de l’insurrection du ghetto de Varsovie ont eu lieu dans la capitale polonaise.

Un soulèvement survenu le 19 avril 1943 durant lequel quelques centaines de jeunes Juifs du ghetto avaient choisi d'attaquer les nazis, préférant mourir l’arme à la main.

Etaient présents à cette cérémonie commémorative le secrétaire américain à la Sécurité nationale, Michael Chertoff, ainsi que le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
Ce dernier devra d’ailleurs remettre les insignes de la Légion d’honneur à Mark Edelman, dernier survivant des commandants du soulèvement du ghetto de Varsovie.
"Nous ne voulions pas passer pour des sous-hommes, alors nous avons tiré", a soutenu ce dernier.

Se tenant devant le monument aux Héros de l’insurrection, dans la capitale polonaise, Shimon Pérès a affirmé que si tous les insurgés sont morts assassinés de sang froid et ont perdu leur combat, "du point de vue de l’histoire, il n’y a jamais eu de victoire plus grande, une victoire de l’homme sur la bestialité".

"Nous voyons dans les combattants du ghetto un héroïsme historique dépassant toute légende, tout chant, toute norme, un héroïsme que nos enfants porteront avec fierté dans leurs cœurs", a-t-il ajouté.

Mais outre cet aspect historique de la visite, c’est également pour renforcer les liens entre la Pologne et Israël que Shimon Pérès a fait le déplacement.

Et le chef d’Etat polonais n’a pas manqué d’évoquer ce sujet lors de ses interventions. "Nous voulons faire tout pour que nos relations avec l’Etat d’Israël soient les meilleurs possibles. Nous considérons cela comme notre devoir", a-t-il déclaré lundi, à Treblinka.

Des propos soutenus par le Premier ministre polonais, Donald Tusk, lors de sa visite en Israël. "Même si l'histoire a souvent été une malédiction, pour les Polonais comme pour les juifs, la Pologne veut bâtir un avenir commun avec Israël", avait-il affirmé.

"Nous ne pourrons jamais oublier les horreurs de la Shoah mais la jeune génération de nos deux pays peut coopérer et bâtir des relations positives", avait déclaré de son côté M. Peres.

A noter que des centaines de lycéens israéliens se sont rendus en Pologne le 11 avril dernier, pour assister notamment à la cérémonie de remise des distinctions à des Justes des Nations, à Cracovie.
Un évènement supplémentaire qui prouve la volonté d’Israël et de la Pologne de renforcer leur coopération, en commémorant le passé mais aussi en se tournant vers l’avenir…

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