Le CNI et les municipales :
10 mars 2008
Au lendemain du premier tour, nous nous réjouissons qu'un bon nombre de maires CNI ait été élus ou réélus, ainsi que de très nombreux adjoints. Le CNI continue d’être implanté au cœur de nos régions, même si le "label" DVD occulte régulièrement notre image.
La performance de Gilles Bourdouleix, député maire de Cholet, élu au premier tour, démontre la valeur de l'Indépendance. Il est l'image d'un CNI ferme dans ses convictions, ancré sur le terrain et tourné vers l'avenir. Nous souhaitons qu'il puisse représenter notre famille politique à un haut niveau.
Nous regrettons par contre l'échec de Christian Vanneste qui a été victime d'une campagne calomnieuse. Lui qui était donné il y a moins d'un mois comme gagnant, a sans aucun doute pâti de la "présidentialisation" de la campagne et de l'abstention sanction de l'électorat de droite.
Jozan porte la responsabilité de son échec.
Après avoir fait le choix délibéré de se couper de l’électorat de droite, Sophie Jozan doit assumer seule son erreur de stratégie. Elle revendiquait haut et fort la mise à l’écart de ceux qu’elle nommait « la droite ringarde » se réjouissant « du coup de balais » qu’elle donnait « dans la vieille droite conservatrice ».
Ses nouveaux amis de gauche ne lui auront pas apporté les voix escomptées. Pire sa liste y a perdu en crédibilité et en lisibilité.
Nous en avons pris acte et en avons tiré toutes les conséquences. L’incroyable gâchis dicté par les sentiments personnels de la tête de liste aux municipales, alors que nous étions en position de mettre Jean-Marc Ayrault en difficulté en réalisant une réelle union faite d’additions de notre électorat et non de soustractions. La droite à Nantes ne pourra espérer gagner une élection tant qu’elle ne respectera pas toutes ses composantes.
Annick du Roscoät (Présidente du CNI)
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