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Barak / Clinton : Ils courtisent le vote juif!

Par Sacha Goldberg pour Guysen International News
Mardi 4 mars 2008 à 19:39
                      P90_usa_israel_flag_militans    C’est ce mardi 4 mars que se déroule une étape majeure dans la course très serrée à l’investiture démocrate. Barack Obama ne dispose que d’une centaine de délégués de plus que sa rivale. Le vote est donc crucial puisque les quatre Etats affichent 444 délégués à leur compteur. Dans ces conditions, chaque vote est important, y compris celui de la minorité juive, qui ne cesse d’être interpellé dans les débats publics.
Hillary Clinton n’a plus le choix, elle doit s’imposer dans ce que la chaîne de télévision américaine NBC appelle désormais "le mardi de vie ou de mort". Et pour cause, depuis le Super Tuesday, elle affiche 11 défaites consécutives par rapport à son rival.

Une victoire ce mardi dans les quatre 'gros' Etats que sont le Texas, l’Ohio, le Rhode Island et le Vermont pourrait la remettre en selle sur la route de la Maison Blanche.

Les sondages lui donnent une légère avance en Ohio et Rhode Island, la plaçant à égalité avec Barack Obama au Texas et à la traîne dans le Vermont.

Dans ce contexte extrêmement serré, chaque vote compte. Les deux candidats tentent ainsi de séduire différentes communautés.
Si le vote masculin et afro-américain semble acquis à Obama dans ces Etats, Hillary compte, quant à elle, sur celui des femmes et des hispaniques.

Mais le vote d’une communauté ne semble acquis ni pour l’un, ni pour l’autre candidat. En effet, l'électorat juif, traditionnellement démocrate ne semble pas avoir désigné son leader, n’appelant à aucune consigne de vote.

Bien conscients que des milliers de voix peuvent être gagnées, les deux concourants rivalisent de déclarations sur deux sujets sensibles à la communauté juive américaine : l’antisémitisme et le Proche-Orient.

C’est Obama qui se lance le premier lors du débat télévisé de mardi dernier où il condamne vigoureusement les propos antisémites de Louis Farakkan, leader du groupe la Nation de l’Islam.

A ce même débat, le sénateur déclare être un " vrai ami d’Israël" dont la sécurité est "sacro-sainte".

Suite aux condamnations internationales de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza samedi et dimanche dernier, Obama prend une position différente en s’alignant sur celle donnée par Israël.

"Le Hamas se rend responsable de la violence à Gaza en lançant des roquettes sur les civils israéliens. Dans ces conditions, il est normal qu’Israël revendique le droit de se défendre" a-t-il fermement déclaré.

Le sénateur de l’Illinois remet ça, lundi 3 mars dernier, en affirmant qu’il est prêt à dialoguer avec des ennemis de l’Amérique tels que le président iranien Ahmadinejad ou le leader cubain Raul Castro, mais que cela ne s’applique pas aux leaders du Hamas qui se sont engagés à détruire Israël.

"Vous ne pouvez négocier avec quelqu’un qui ne reconnaît pas le droit à un pays d’exister, c’est pourquoi je comprends qu’Israël refuse de rencontrer le Hamas" a déclaré Obama pendant sa campagne à San Antonio, au Texas.

Hillary a moins besoin de se justifier sur ce sujet, puisque le nom de Clinton rime généralement avec la politique américaine équilibrée menée par son mari au Proche-Orient.

Politique qui a permis l’historique poignée de main entre Rabin et Arafat suite aux accords d’Oslo de 1993.

Cette image reste encore présente puisque 54 % des israélo-américains ont voté en faveur de l’ex First-Lady, lors des primaires démocrates à l’étranger.

Rappelons que ces dernières ont donné vainqueur Barack Obama à 63 % dans sa globalité. Malgré cela, les deux camps ont envoyé des représentants faire campagne parmi les communautés juives de ces quatre Etats.

" Le vote Juif pourrait faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre en Ohio, c’est la raison pour laquelle nous avons deux candidats qui font activement campagne pour gagner ce vote" a affirmé le stratège du parti démocrate d’origine juive, Matt Dorf.

Rick Klein, journaliste politique pour ABC News affirme que jusqu'à présent, il n’y a pas de véritables débats liés aux 'questions juives' qui pourrait faire pencher les électeurs en faveur de l'un des deux camps tout en précisant que "ce sont des questions très sensibles, et tout ce qui est à la marge peut aider".

Les candidats ne sont pas dupes. La communauté juive peut leur être utile dans ces élections, aussi bien en terme de dons que de votes.

Et les Juifs américains, estimés à tout juste deux pourcents de la population totale, pèseront donc lourd sur la politique américaine.

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