Réponse du Secrétaire départemental de l'UMP 93:

Un nouveau duel Solibiéda-Demuynck:

Zoom sur une ville / Neuilly-Plaisance (21/40)

Marjorie Corcier | Le Parisien | 18.02.2008 | 07h00
YAURA-T-IL un second tour aux municipales à Neuilly-Plaisance ? Voilà des lustres que les Nocéens n’en ont pas fait l’expérience. Depuis 1983 précisément, quand Christian Demuynck a pris les rênes d’une ville alors à gauche. Chaque élection prend depuis des allures de plébiscite. En 2001, le sénateur-maire sortant a ainsi cumulé 64,5 % des voix, laissant un maigre 22,9 % à la socialiste Muriel Solibiéda. Mais cette fois, la candidate veut croire en ses chances. « La population a changé, elle rajeunit, il y a des mécontentements sur le manque de places en crèches et les jeunes n’ont que peu de structures », avance-t-elle en citant les résultats des législatives à Neuilly-Plaisance « où il n’y a eu que 34 voix d’écart entre Michel Pajon (PS) et Elisabeth Demuynck (UMP) ».
Une liste MoDem en cours de constitution Des arguments qui n’ébranlent pas le sortant, sûr de son bilan. « Neuilly-Plaisance a su rester une exception en Seine-Saint-Denis, nous avons su protéger ce village où tout le monde se connaît », se félicite Christian Demuynck, qui énumère la mise en place de la collecte sélective, la nouvelle crèche Abbé-Pierre des bords de Marne et les avancées sur la construction de trois bassins de rétention pour prévenir les inondations. « Parmi nos grands projets à venir, il y aura le réaménagement du centre-ville où nous privilégierons l’artisanat d’art », annonce l’édile. Son opposante pointe le nombre insuffisant de logements sociaux (15 % d’après la mairie) et souhaite exiger pour chaque nouvelle construction un quota de HLM, dénonce la « sururbanisation » des bords de Marne et déplore que ce « village » tant vanté par son adversaire « vive replié sur lui-même » en glissant l’idée d’une intercommunalité.
Dans la ville mercredi après-midi, le débat se résume pour beaucoup à un « pour ou contre le maire ». Christian Demuynck a ses inconditionnels comme Françoise, 59 ans. « Quand je suis arrivée ici en 1975, c’était la rase campagne, il a créé une harmonie, ici on se sent bien et en sécurité, je revoterai pour lui », encense-t-elle.
Delphine, la trentaine, maman de deux bambins, espère un changement. « Il n’y a rien ici pour les jeunes et les enfants. Franchement, je regrette Paris ! » avoue cette nouvelle habitante.
Mais voilà, ce duel Demuynck/Solibiéda est encore incertain : une liste MoDem, en cours de constitution, pourrait venir changer la donne. Investi tête de liste par son parti, Talal Benguendouz, avoue peiner à rassembler ses 23 coéquipiers. Une troisième candidature conforterait l’idée d’un possible second tour.

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