Pierrefitte@Venir

UNE PENSÉE TRÈS FORTE POUR CE GRAND HOMME FRANCO-ALGÉRIEN QUI EST ACTUELLEMENT TRÈS INJUSTEMENT EN PRISON EN ALGÉRIE PAR LA DICTATURE DE CE PAYS. POUR AVOIR JUSTE OSÉ DIRE ET ÉCRIRE DES VÉRITÉS !!! LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DOIT EXGIGER SA LIBÉRATION IMMÉDIATE !!!

Jean-Pierre Renard

ANCIEN CONSEILLER MUNICIPAL GAULLISTE DE PIERREFITTE SUR SEINE

Extrait de l’article du Point d'Autriche de Sylvain Tesson

« Cette nuit à Alger, un écrivain dort en prison . Cette nouvelle confirme plusieurs choses. D'abord que Sansal avait raison. Il nous rappelle depuis des décennies avec sa tête de vieux Comanche de la prairie et son sourire très bon que « gouverner au nom d'Allah » mène au pire. Ensuite que la liberté est comme l'air. Quand on en dispose, on s'en indiffère. Enfin que l'État algérien est encore plus faible qu'on ne le pensait. Quand la puissance s'en prend aux écrivains, c'est qu'elle est dans sa phase terminale. Un Dieu qui a besoin du sang des humains qui ne croient pas en lui est faible. Un gouvernement qui arrête les artistes est malade.

Sansal et Daoud parlent depuis les deux rives.

La France va s'indigner. On connaît nos tartarins. Ils condamneront « fermement » le gouvernement algérien dans les communiqués officiels. Ils devraient commencer par se sonder. »

Le 16 novembre 1952:

Mort de l'homme politique et surtout Monarchiste français: Charles Maurras

Après avoir reçu les derniers sacrements le 13 novembre, Charles Maurras, dont tout le monde connaît la totale surdité, dit :

« Pour la première fois, j'entends quelqu'un venir. »

Il réclame son chapelet et meurt. Peu de temps avant il a dit :

«Ma vie s'achève. J'ai beaucoup travaillé pour la France, pour ce beau pays de qui j'ai tout reçu. J'aurais aimé vivre encore quelque temps pour continuer à le servir, pour le voir sortir de ses ruines et rentrer dans son ordre monarchique et catholique, retrouver ses traditions. Toute ma vie j'ai lutté et je lutterai encore pour ce trésor de beauté, de sagesse et de sainteté. Je sais que je n'aurai pas travaillé en vain. […] Mon œuvre plaidera pour moi devant Dieu qui me jugera. »