Communiqué : ALSTOM UNE AFFAIRE D'ETAT

MESSAGE

de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

 

Le 3 AVRIL 2018

Madame, Monsieur,

Je prends la liberté de vous signaler la rediffusion sur la chaine LCP de l'Assemblée Nationale dans l'émission Droit de Suite présentée par Jean-Pierre Gratien du film documentaire

ALSTOM UNE AFFAIRE D'ETAT

réalisé par David Gendreau et Alexandre Leraître (ALONG PRODUCTION) et dans lequel j'ai eu le plaisir d'intervenir.

Deux Rediffusions sont prévues :
- la première le Vendredi 6 Avril à 20 H 30
- la deuxième le Jeudi 12 Avril à 00 H 30 sur LCP

La main mise sur Alstom par General Electric est la conséquence d'une réelle trahison de l'ensemble des décideurs politiques et d'entreprises qui ont failli dans la préservation des intérêts nationaux.

Le film démontre, preuves à l'appui, le rôle néfaste et catastrophique d'Emmanuel Macron dans cette affaire, à ce titre ce documentaire étayé par de nombreux témoignages éclaire parfaitement l'idéologie qui le gouverne au détriment des intérêts nationaux et de l'indépendance de la France !

J'ajoute qu'il est faux de prétendre qu'à l'époque, Alstom rencontrait des difficultés économiques.

Je ne peux que vous recommander très vivement de regarder ce documentaire, sans oublier que la guerre économique que mènent les Etats-Unis contre les entreprises françaises se poursuit plus que jamais !

Vous trouverez de plus ci-dessous une ferme mise au point sur les affirmations de la députée Laure de la Raudière qui lors du débat qui suit le documentaire a tenu des propos ridicules et faux à l'égard de mon action à l'époque des faits.

Très cordialement.

 

BILLET
de
MAUVAISE HUMEUR

de Jacques MYARD

Le 27 septembre 2017

A/S : Alstom : Le révisionnisme ordinaire de la députée Laure de la Raudière.

 

J'ai regardé avec grand intérêt le film documentaire sur Alstom diffusé sur la chaine LCP AN le lundi 25 septembre .

Lors du débat qui suivit la diffusion, le journaliste Jean Pierre Gratien posa la question à Laure de la Raudière :

" Pourquoi n'y a-il pas eu de suites à la demande de commission d'enquête formulée par J.Myard ? "

Cette valeureuse députée membre de la Commission des affaires économiques, qui brilla par son absence lors des auditions de Patrick Kron, a eu le culot de répondre en substance - en précisant qu'elle me connaissait bien - que je n'avais pas mobilisé les membres de la commission des affaires économiques, bref que j'aurais jouer solo !

La bonne blague !

C'est oublier que 35 députés ont signé ma demande de création de commission d'enquête de mai 2014,

C'est oublier qu'avec Daniel Fasquellle, j'ai participé aux auditions de Patrick Kron en commission des affaires économiques, lui posant de multiples questions, auditions où Laure de la Raudière fut absente,

C'est oublier que par lettre du 14 janvier 2015, Daniel Fasquelle et moi-même avons saisi François Brottes en lui demandant la constitution d'une commission d'enquête, demande co-signée par 50 députés,

C'est là ce qu'on peut appeler ignorer la commission des affaires économiques de l'Assemblée !

On savait que Laure de la Raudière était devenue "constructive", maintenant on la sait révisionniste !

Au moment où Alstom disparaît corps et biens dans Siemens, ce qui est une capitulation en rase campagne du gouvernement Macron, il y a des contre-vérités historiques qui ne passent pas !

A bon entendeur salut !

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Communiqué : joyeuses fête de Pâques

MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

 

Le 1er Avril 2018

Amis internautes proches ou lointains que vous soyez croyants ou non croyants je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques en famille et si vous êtes loin de chez vous un retour sans trop de galère :)

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Billet :Terrorisme islamiste : lucide colère

de Jacques MYARD

Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et Républiquue

 

Le 26 Mars 2018

 

A/S : Billet : Terrorisme islamiste : lucide colère.

 

Un islamiste terroriste a tué de sang-froid à Carcassonne et à Trèbes quatre Français dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a eu un geste héroïque en prenant la place d’un otage.

L’assassin était inscrit au fichier des individus radicalisés (F.S.P.R.T.) et suivi par les services spécialisés, sa compagne aussi.

Selon François Molins, Procureur de la République de Paris, rien ne laissait présager qu’il pouvait passer à l’acte.

Il convient, à ce stade, de préciser que le F.S.P.R.T, Fichier des Signalements pour la Présomption de Radicalisation à caractère Terroriste, comporte plus de 12 000 noms à charge pour tous les services de la communauté du renseignement et le service du renseignement territorial (le S.R.T), la Gendarmerie, la sécurité publique de la Police Nationale, de surveiller ces radicalisés ; autant dire mission impossible en raison du nombre de radicalisés.

L’assassin de Trèbes est donc passé sous les radars tout en étant fiché et suivi par la D.G.S.I.

Une situation de ce type, dont des exemples similaires ont eu lieu à l’étranger, était malheureusement prévisible et on ne peut reprocher aux agents des services d’avoir failli.

Les instructions du Président de la République à tous les Préfets des départements afin qu’ils redoublent de vigilance dans la coordination des services pour surveiller les radicalisés sont louables mais il faut être lucide et poser le problème autrement qu’en termes de surveillance, toujours faillible.

La Constitution a consacré le principe de précaution et en l’occurrence, il faut avoir le courage politique de ne prendre aucun risque avec des radicalisés qui peuvent passer à l’acte d’un jour à l’autre et même à tout instant.

La question relève de la seule responsabilité du politique ; elle est simple : doit-on accepter la présence sur le sol national de terroristes potentiels fichés pour leur radicalisation et dont la dangerosité est établie ?

Le radicalisé a un comportement en violation de l’ordre public dans toutes ses composantes ; il constitue un danger permanent.

En conséquence, le radicalisé se place de lui-même hors la communauté nationale qu’il veut détruire pour lui substituer la charia et ses dogmes.

La communauté nationale est en état de légitime défense.

Il appartient aux décideurs politiques d’adopter des règles de droit pour protéger nos concitoyens.

Trois cas de figure se présentent :

- l’étranger radicalisé : il doit être expulsé, qu’il ait des attaches en France ou non (enfant né en France).

- le binational radicalisé : déchéance de nationalité, annulation du décret de naturalisation et expulsion.

- le Français radicalisé : placement en rétention administrative s’il est en France, déchéance des droits civiques et si engagement dans une organisation terroriste, type Etat-islamique, application de l’article 23-8 du Code Civil sur la déchéance de nationalité et interdiction d’entrer en France.

En outre, il convient de rétablir des contrôles stricts à nos frontières, véritables passoires aujourd’hui.

On entend déjà les bien-pensants hurler et s’indigner, autant de preuves de leur naïveté complice et coupable face à ces barbares qui n’ont pas leur place sur le territoire national.

 

 

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 Communiqué : Assassinat du Colonel Arnaud Beltrame

MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

 

Le 24 Mars 2018

Vous n'habitez sans doute pas Maisons-Laffitte ,mais j'ai pensé que vous pourriez être intéressé par ma prise de position

 

A/S : Assassinat du Colonel Arnaud Beltrame

 

Vous avez tous appris le décès du Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame, lâchement assassiné par un islamiste à Trèbes alors qu'il s'est porté volontaire pour remplacer une otage.

Nombreuses sont les personnes qui le connaissaient à Maisons-Laffitte. En effet notre ville parraine le 1er Régiment d'infanterie de la Garde Républicaine et il y a quelques années le capitaine Beltrame était l'officier de liaison avec la ville.

Il a effectué sa mission avec un total engagement et une joie de vivre forte qui nous a tous conquis, il restera un héros dans nos mémoires.

Aussi ai-je décidé de mettre les drapeaux de la ville en berne et j'adresse à Madame Beltrame et à tous ses camarades au nom de tout le conseil municipal nos très vives condoléances.

Très cordialement

Jacques Myard

 

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Communiqué : Election présidentielle russe : 18 mars 2018 / Mission d'observation

COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

 

Le 20 Mars 2018

 

A/S : Election présidentielle russe : 18 mars 2018 / Mission d’observation

A l’invitation du Président de la Douma Viatcheslav Volodine et du Dialogue franco-russe, j’ai effectué avec 26 députés et sénateurs et ex-députés et sénateurs une mission d’observation de l’élection présidentielle russe du 18 mars 2018.

Les 26 observateurs ont effectué leur mission dans plusieurs villes : Moscou, Saint-Pétersbourg, Kaluga, et la Crimée où je me suis rendu avec Eric Doligé, ex- sénateur LR, et Jérôme Lambert, député PS.

L’élection présidentielle a été précédée de l’affaire de l’empoisonnement de l’ex espion russe en Angleterre dans laquelle Moscou est directement accusé par Londres de cet assassinat, ce qui a provoqué une réelle tension entre la Russie et les Occidentaux.

Fallait-il pour autant renoncer à la mission d’observation ? Non, je ne le crois pas. Les relations franco-russes doivent s’inscrire dans la durée, au-delà des avatars, voire des turpitudes des règlements de comptes...

En Crimée, nous avons effectué la visite de 7 bureaux de vote, 2 à Yalta et 5 à Simferopol même et dans sa banlieue.

Chaque bureau de vote, soit une école, soit une salle des fêtes, avait entre 2000 et 2800 électeurs inscrits. Devant chaque bureau, on relève la présence de vendeurs des quatre-saisons mais aussi de jeunes adolescents qui chantent dans une sorte de karaoké, le tout dans une ambiance festive qui tranche avec l’austérité de nos élections.

Le processus de vote est remarquablement organisé grâce à un nombre de volontaires qui traduit une mobilisation populaire.

La liste électorale est scindée en 4 ou 5 segments par ordre alphabétique.

L’électeur donne son identité, signe à son nom sur la liste électorale, reçoit le bulletin de vote où figurent les 8 candidats. Il peut dès lors cocher en face du candidat de son choix.

En Crimée, les bulletins sont trilingues, le russe, l’ ukrainien et la langue tatar.

En règle générale, 4 isoloirs aux armes de la Russie sont disposés dans la salle, avec 2 ou 3 urnes scellées. Certaines urnes sont translucides et laissent voir le choix du vote si l’électeur n’a pas plié son bulletin qui est une longue feuille. Moins de 10% des bulletins de vote non pliés laissent apparaitre le choix de l'électeur.

Dans plusieurs bureaux, nous avons pu ainsi voir les votes pour Poutine mais aussi pour Ksenia Sobtchak (36 ans), la seule femme candidate, et pour Pavel Groudinine, le candidat communiste.

L’absence d’enveloppes pour le bulletin interpelle l’observateur car il y a un risque de non confidentialité du vote, même si faire connaître son choix serait une tradition. De plus, de très nombreux bulletins sont pliés par l’électeur, préservant la confidentialité. Et les bulletins non pliés , s’ils tombent dans l’urne du côté imprimé, sont rapidement recouverts par d’autres.

Cela reste un point qui néanmoins interpelle.

Nous avons visité 2 bureaux de vote avec des urnes électroniques non transparentes, et qui ne sont pas en réseau; le bulletin feuille est rentré dans la machine face cachée, la confidentialité du vote est là préservée.

L’opération du vote s’effectue en deux minutes, sans attente, il n’y a aucune file d’attente.

A 14 heures, on enregistrait dans les bureaux visités une participation supérieure à 50% des inscrits. En règle générale, c’est le tout venant de la population, les familles se déplacent avec les enfants, voire les grands-parents.

De ce que nous avons constaté en Crimée et de ce que nos collègues ont pu aussi voir dans d’autres villes, il n’y a eu ni contrainte pour forcer les Russes à voter, ni de fraudes. A ce titre, la diffusion en France d’une vidéo où l’on voit certaines personnes bourrer l’urne sans que l’on sache qui agit laisse perplexe : s’agit-il d’un bourrage en faveur d’un candidat ou d’une provocation préméditée pour être largement diffusée ?

Accuser Poutine d’avoir instauré une dictature et d’être lui-même un dictateur est loin de la réalité ! V. Poutine est certainement un homme à poigne qui a restauré l’Etat et ainsi a gagné la confiance de ses concitoyens. Un dictateur qui tolère 7 candidats contre lui est encore bien loin des pratiques soviétiques, ne l’oublions pas.

Nous devons alors nous poser une question.

Est-il vrai, comme il nous est revenu de journalistes eux-mêmes, que les rédactions des médias français ont ordonné à leurs journalistes qui couvraient l’élection de ne faire état que des critiques contre Poutine et de parler de fraudes ?

Il ne suffit pas de monter en épingle Alexei Navalny qui a été écarté par la commission électorale de l’élection et est devenu la coqueluche des médias occidentaux pour condamner le processus électoral russe.

Les médias occidentaux oublient d’ailleurs trop facilement qu’Alexeï Navalny est un extrémiste nationaliste qui tient des propos racistes ; de cela, on ne parle pas...

La Russie n’est sans doute pas un modèle de démocratie mais le sommes-nous ?

Donner des leçons au monde entier et à la Russie en particulier n’est ni favoriser la nécessaire coopération avec ce pays qui est incontournable pour l’équilibre européen ni défendre nos intérêts diplomatiques, économiques et culturels.

Cela doit nous conduire à réexaminer notre politique à l’égard de Moscou. Il ne s’agit pas d’embrasser Poutine sur la bouche, comme le soulignait le général de Gaulle, « les Etats n’ont pas d’amis ».

Nous devons être réalistes et regarder les choses en face, sans coller aux positions américaines et aux ultras Européens qui n’ont pas les mêmes intérêts que nous et poursuivent une politique parfois hostile à l’égard de la Russie.

Dans ces conditions, notre position de non reconnaissance du retour à la Russie de la Crimée est un non-sens.

C’est mettre notre politique dans une impasse pour longtemps ; la Crimée est russophone à 96 %, la Russie ne la lâchera plus pour des raisons historiques, sociologiques et géostratégiques. ; comme le déclarait à juste titre -pour une fois- Laurent Fabius, nous ne ferons pas la guerre pour la Crimée !

Dans ces conditions, reconnaissons cette réalité et négocions avec Moscou : la Crimée est russe, mais en contrepartie, vous devez, vous Russes, reconnaître la frontière ukrainienne avec la Russie dans le Donbass et Kiev doit pour sa part accorder l’autonomie à cette région dans un Etat fédéral ukrainien.

A défaut, en campant sur des positions irréalistes, nous reconstruisons un rideau de fer avec Moscou, néfaste pour la Russie mais aussi pour la France et tous les pays d’Europe.

 

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Communiqué : Réforme de la S.N.C.F : rapport Spinetta, analyse critique

COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

 

 

A/S : Réforme de la S.N.C.F : rapport Spinetta, analyse critique

 

Le rapport de Jean-Cyril Spinetta intitulé « L’avenir du transport ferroviaire » comporte une somme d’informations sur la S.N.C.F qui éclaire le passé sans illuminer pour autant l’avenir.
Personne ne peut croire que ses recommandations soient orientées : Honni soit qui mal y pense !

Le constat

- la gouvernance et les financements restent opaques (p.7)
- le transport ferroviaire est écologique, un voyageur en T.G.V émet 50 fois moins de C02 par km qu’en voiture (p.16)
- le réseau est en mauvais état en raison d’un sous-investissement massif depuis 1970, les investissements ont été arbitrés en faveur du TG.V (p.18)
- un coût annuel de 10,5 + 3,2 milliards d’euros pour la collectivité et le système demeure déficitaire de 3 milliards d’euros par an (p.23)
- 45 milliards d’euros de dette fin 2016 (p.27)

- succès des Trains Express Régionaux + 50 % de trafic depuis 1997 pour 4 milliards de charges d’exploitation dont 3 de subvention, 1 seulement de recettes commerciales (p.30)
- l’usager du Transilien ne paye que 25 % de son pass navigo (p.31)
A l’évidence, le transport ferroviaire est massivement subventionné pour des raisons sociales. La gouvernance s’est compliquée en application des directives européennes qui veulent mettre fin au monopole en établissant une séparation entre le réseau-infrastructure et le transport des voyageurs ou du fret afin d’ouvrir le marché ferroviaire à la concurrence (réforme de 2014).
- Selon les termes mêmes du rapport, les petites lignes peu utilisées, héritées d’un temps révolu (p.48) aggravent le déficit, leur coût serait de 1,7 milliard d’euros par an pour 2 % de voyageurs (p.51).
Personne ne peut donc prétendre que la S.N.C.F se porte bien. Des mesures de redressement sont nécessaires, même si l’entreprise a dégagé un résultat net récurrent en 2017 de 679 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 33,5 milliards d’euros, selon les déclarations du Président G. Pépy.

L’ouverture à la concurrence est-elle pour autant une réelle opportunité pour le système ferroviaire ?

C’est l’objectif du 4ème paquet ferroviaire voulu par la directive européenne qui précise la fin du monopole de la S.N.C.F et de manière progressive, de de 2019 au 25 décembre 2023..
La lecture du rapport ne peut que susciter doutes et interrogations.
La séparation de la gestion du réseau et du transport nécessite une multitude d’opérations que le rapport décrit :
- transfert des personnels dont les modalités sont complexes et seraient coûteuses
Relevons que focaliser l’attention de l’opinion publique sur le statut des cheminots est non seulement une faute politique dans la conjoncture sociale mais la suppression de leur statut n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Ce statut a d’ailleurs été largement réformé à plusieurs reprises, il n’est plus exorbitant du droit commun, à quelques exceptions près.
- le transfert des matériels roulants
- la question de la billetterie et la distribution

Les conséquences prévisibles

L’ouverture à la concurrence ressemble fort à la mise en place d’une gigantesque usine à gaz dont les coûts d’exploitation sont loin d’être identifiés et appréciés et dont les effets en termes d’aménagement du territoire doivent être sérieusement pris en compte.
La réalité est simple, l’ouverture à la concurrence va entraîner de nombreux coûts supplémentaires et surtout exiger la rémunération substantielle des adjudicataires des appels d’offres qui l’exigeront logiquement alors qu’ils devront investir fortement.
Qui va payer ? la réponse est simple, l’utilisateur, pardon le client, vous, moi !
L’ouverture à la concurrence va entraîner une augmentation forte des tarifs.
Rappelons qu’à Londres les sujets de sa Majesté payent trois fois plus qu’à Paris pour leur transport de banlieue. De plus, l’ouverture à la concurrence va entraîner la balkanisation du réseau ferroviaire et une rupture totale d’égalité : Paris/Lyon, un tarif par Km, Paris/Bordeaux, un autre tarif par Km, dès lors que ces lignes sont confiées à des sociétés différentes, ce sera le retour à une situation d’avant-guerre.
L’ouverture à la concurrence répond à une vision du « tout concurrence » de l’économie qui peut répondre aux besoins du trafic aérien ou du réseau téléphonique.
Elle est tout simplement inadaptée au trafic ferroviaire, les expériences étrangères le prouvent même si certaines privatisations ont été réussies, d’autres ont provoqué la colère de nombreux usagers, en Angleterre notamment.

L’immobilisme n’est certes pas la solution mais le big bang par ordonnance risque fort de se terminer en boomerang pour le gouvernement et les usagers.

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Communiqué : MORTELLE DÉMOCRATIE

BILLET D'HUMEUR
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

 

Le 13 MARS 2018

 

A/S : Mortelle démocratie !

Xi Jinping est en passe de devenir le nouvel empereur de Chine, en obtenant des 2964 députés la levée de l’interdiction constitutionnelle d’exercer plus de deux mandats présidentiels.

Après une spectaculaire ouverture au libéralisme économique dans les années 1990, la Chine ne s’ouvre pas à la démocratie politique et opte résolument pour un régime fort et personnalisé.

La Chine est, certes, un Etat où la démocratie jugée à l’aune des critères occidentaux n’a jamais été vraiment d’actualité ; on pourrait être enclin à se dire que ce grand pays d’Asie emprunte une voie propre et ne peut être un modèle pour le genre humain.

Certains experts défendent l’analyse que la Chine doit justement son succès à l’alliance de la créativité des marchés capitalistes avec le pouvoir fort du parti qui ne lâche rien. « Vous avez, bon peuple, la liberté de vous enrichir mais ne vous mêlez pas de politique, c’est notre mission ! »

La Chine est loin, et personne ne peut penser que le nouveau timonier Xi Jinping puisse inspirer Macron-Jupiter. Honni soit qui mal y pense !

Toutefois la réforme de la Constitution qu’entend mener l’actuel Président de la République ne peut que susciter interrogations et colère.

. Limiter l’élection possible à trois mandats au motif qu’il faille renouveler la classe politique relève d’une totale incompréhension du travail de l’élu face à la complexité de plus en plus forte des matières qu’il doit maîtriser pour contrôler le gouvernement, plus exactement l’Administration.

Il faut un minimum de deux mandats pour que l’élu soit vraiment performant et à la fin du troisième, exit ! C’est ainsi assurer la suprématie de l’Administration sur l’ élu.

. Réduire le nombre des députés d’un tiers pour ramener leur nombre à trois cents, c’est faire élire un député sur des circonscriptions – si le scrutin uninominal demeure – d’au moins 300 000 habitants. Autant dire que le député sera pour chaque citoyen un concept lointain, une abstraction, et ce d’autant plus que le roi François Hollande l’a coupé de toute fonction territoriale au nom du non-cumul.

Ajoutez à cela la proportionnelle, vous obtiendrez un pays ingouvernable... par ses élus.

. Le pays sera alors dans la main des technocrates, permanents de l’Administration qui, de surcroît, veulent priver ces députés choisis par les appareils politiques, d’exercer la plénitude de leur droit d’amendement dans la discussion parlementaire qui prend trop de temps, ce qui irrite Jupiter.

. Mais là ne s’arrête pas la mise au pas du député ; désormais, il doit rendre des comptes sur toutes ses dépenses au nom de la nouvelle religion de « la transparence » sous le contrôle des fouineurs qui veulent tout savoir de ces élus, gibiers de mise en examen qui sont présumés corrompus et coupables.

Il ne s’agit pas de défendre les quelques élus qui ont mis les doigts dans la confiture, mais ce strip-tease permanent est une atteinte directe à la liberté d’action du député qui, par sa liberté, défend aussi la liberté de chaque citoyen.

Placer le député sous le contrôle permanent du tribunal médiatique et du soupçon, c’est instituer la dictature.

. La mise sous tutelle de l’élu se renforce encore par la chape de plomb qu’elle fait peser de plus en plus lourdement sur les esprits soumis au règne du « politiquement correct » qui voue aux gémonies tout dérapage verbal. Malheur à celui qui s’écarte de la bien-pensance ! Il sera lynché sur les réseaux sociaux qui ont remplacé les fameuses tricoteuses de la Convention qui vociféraient « à mort, à mort ! ». C’est le retour au Moyen-âge où celui qui était accusé de fornication était placé sur la pierre de honte à l’entrée du village.

. Ne soyons pas aveugles, nous entrons de plain-pied dans l’ère des technocrates, les nouveaux sachant, qui, pour la plupart, sont incapables de gagner une élection et veulent néanmoins exercer le pouvoir. Ils distillent leur vérité bien-pensante et imposent leur idéologie.

Platon avait raison – dans la République – la démocratie comme tous les régimes politiques est mortelle, c’est d’ailleurs déjà fait !

 

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Communiqué : ELECTIONS ITALIENNES : Ô SURPRISE MAUDITS PEUPLES !

COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

 

Le 5 MARS 2018

 

A/S : ELECTIONS ITALIENNES : Ô SURPRISE MAUDITS PEUPLES !

Les résultats des élections italiennes suscitent de multiples commentaires qui soulignent l'impasse politique dans laquelle l'Italie serait désormais.

La situation est certes très compliquée et la composition d'un nouveau gouvernement va se révéler difficile, c'est certain.

Néanmoins les commentaires sont d'autant plus acerbes et sévères que les thuriféraires de l'Europe fédérale réalisent que leurs conceptions, une fois de plus, sont rejetées: maudits peuples !

Cette attitude est non seulement une insulte à la démocratie qui rappelle l'ironique remarque de Bertold Brecht :" le peuple s'est trompé , changeons le peuple" , mais surtout elle traduit une totale incompréhension de la réalité de la crise actuelle de l'Europe de la part des eurobéats qui veulent aller à marche forcée vers une Europe fédérale; ils nagent en pleine utopie!

Au lieu de tirer des plans sur la comète comme le fait Macron Jupiter, ces européistes devraient comprendre que le temps du réalisme est venu : l'Union européenne doit être refondée sur la coopération entre les nations qui refusent de disparaître dans des constructions artificielles.

Toute autre politique sera une fuite en avant qui n'aboutira qu'au rejet de l'idée européenne, si nécessaire par ailleurs !

 

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