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Henri Guaino : L'heure est grave !

Chers adhérents de Notre France,

En 2015, au congrès fondateur des Républicains, devant des dizaines de milliers de militants rassemblés pour ce baptême, j'avais dit ce que j'espérais que les Républicains seraient, ce que j'espérais qu'ils incarneraient sur la scène politique, l'idée de la France pour laquelle ils se battraient parce qu'elle serait à leurs yeux plus grande que ce qui pouvait les opposer les uns aux autres.

Ce discours ce n'était pas un programme, même pas un projet mais c'était tout de même une colonne vertébrale. Les hommes comme les partis et les nations ont besoin d'une colonne pour se tenir debout.

Je pensais que cela pouvait en être une.

Mais beaucoup pensaient au contraire que nous n'en avions pas besoin. L'histoire leur a déjà répondu.

Depuis cette époque, le pouvoir a changé de mains. Sur la scène politique, les cartes ont été rebattues, les camps se sont disloqués, désormais c’est le chaos qui règne et les étiquettes ne signifient plus grand chose. Mais, il y a toujours ceux qui veulent détruire tout ce qui fait la France et les autres, d’où qu’ils viennent, les résistants qui ne s’y résignent pas.

Le pouvoir est aux mains des destructeurs. Alors, quand je regarde cette histoire qui s'écrit depuis toutes ces années, je songe aux occasions manquées et je ne peux m'empêcher de penser que cette colonne vertébrale que je croyais nécessaire en 2015, notre pays, notre France en a toujours besoin.

Plus que jamais.

Il y a six ans, je disais "l'heure est grave". Quel Français aimant sincèrement la France peut penser aujourd'hui qu'elle n'est pas encore plus grave.

Henri Guaino

Président d'honneur de Notre France

 


Axel Kahn, des adieux remarquables !

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    « Je vais mourir, bientôt. Tout traitement à visée curative est désormais sans objet. Reste à raisonnablement atténuer les douleurs. Or, je suis comme j’espérais être : d’une totale sérénité. Je souris quand mes collègues médecins me demandent si la prescription d’un anxiolytique me soulagerait. De rien, en fait, je ne ressens aucune anxiété. Ni espoir - je ne fais toujours pas l’hypothèse du bon Dieu -, ni angoisse. Un certain soulagement plutôt.

Selon moi, limiter la vie au désir de ne pas mourir est absurde. J’ai par exemple souvent écris que lorsque je ne marcherai plus, je serai mort. Il y aura un petit décalage puisque je ne marche plus, mais il sera bref. Alors, des pensées belles m’assaillent, celles de mes amours, de mes enfants, des miens, de mes amis, des fleurs et des levers de soleil cristallins. Alors, épuisé, je suis bien.

Il a fallu pour cela que je réussisse à « faire mon devoir », à assurer le coup, à dédramatiser ma disparition. À La Ligue, j’ai le sentiment d’avoir fait au mieux. Mon travail de transmission m’a beaucoup occupé, aussi. Je ne pouvais faire plus. Je suis passé de la présidence d’un bureau national de La ligue le matin à la salle d’opération l’après-midi. Presque idéal.

Alors, souriant et apaisé, je vous dis au revoir, amis. »


Aveux de mensonge

Cette volonté soudaine de vouloir taxer mondialement les GAFAM est un premier aveu que pendant des décennies, tout a été fait pour leur permettre de frauder. Un second aveu qu’au niveau européen, tout a été construit sans harmonisation, afin que les pays d’une même zone monétaire puissent se tirer la bourre en étant le moins disant sur les taxes, jusqu’à devenir de quasi-paradis fiscaux, comme le Luxembourg, les Pays-Bas ou l’Irlande. Un troisième aveu que la situation est mal engagée pour ces gouvernants qui sentent que l’acceptation du système par les peuples ne passe plus. Et donc, les hommes qui ont organisé le système à leur avantage, proposent de le moraliser. Or, on ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. S’il est bien entendu que pour faire tourner des sociétés démocratiques, il faille un impôt qui finance des services publics et des fonctions régaliennes, il est encore plus important que cet impôt soit juste. Alors 15 % ou 20 %, là n’est pas la question. Encore faudrait-il que l’argent récolté serve aux bénéfices des populations concernées et pas, comme actuellement, à goinfrer des intérêts privés et financer notre suicide par une immigration inepte et massive. Oui, il faut taxer, mais il faut aussi changer ces politiciens qui ont menti.

Pierre Duriot

Porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

https://www.rassemblement-du-peuple-francais.org/