Previous month:
mars 2020
Next month:
mai 2020

0 billets

Le Point culture de Karim Ouchikh:

« La victoire de Formigny effaça Crécy, Poitiers, Azincourt. »

Jacques Bainville

IMG_20200415_174536_803

Le 15 avril 1450 : en pleine guerre de Cent Ans, le royaume de France l’emporte contre les Anglais à Formigny, lors d’une bataille décisive bien oubliée aujourd’hui.


Mon autre citation du jour:

" Le présent reste un instant qui s'échappe, un point en mouvement continu, à la fois éphémère, minuscule, immense, qui charrie avec lui tout le passé de l'univers." 

(Wilfried N'Sondé) 


MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme


Le 14 AVRIL 2020

A/S : EMMANUEL MACRON EST-IL DEVENU SOUVERAINISTE ? UN MIRACLE DU COVID-19 !

Le discours tant attendu du Président de la République, lundi soir, mérite une attention particulière, il livre nombre de clés sur la situation de la pandémie et aussi sur celle du gouvernement.

Son discours dura 27 mn, montre en main, là où il eût fallu parler bref et ferme en 5 ou 10 mn.

Emmanuel Macron est à ce titre fidèle à lui-même, incapable de prendre le temps de faire court, comme le disait Madame de Sévigné.

Nous avons appris tout d'abord que nous sommes tous confinés jusqu'au 11 Mai, au minimum.

- De toute évidence, la mesure de confinement jusqu'au 11 Mai n'est pas critiquable : elle est exigée par la nécessité de ne pas propager le virus.

Il est vrai, le confinement pèse lourdement sur de nombreuses familles qui vivent dans un appartement avec des enfants, en ayant pour seule perpective une heure de sortie par jour.

Respecter l'interdiction des joggings entre 10 h et 19 H ne doit pas être une mesure insurmontable pour les sportifs conscients des risques que peuvent susciter autour d'eux leurs activités physiques.

- Mais le discours du Président Macron traduit un désarroi certain, il reconnaît des lenteurs, des insuffisances, voire des erreurs, il confesse ne pas avoir réponse à tout .

On ne saurait lui reprocher sa soudaine humilité, même si les Français n'y étaient guère habitués...

Le temps fort du discours est venu lorsqu' Emmanuel Macron s'est lancé dans l'esquisse du monde d'après la pandémie qui devra assurer des solidarités et coopérations nouvelles pour bâtir un projet capable de redonner à la France une indépendance agricole, technologique et industrielle.

Etonnants propos chez ce thuriféraire de la mondialisation heureuse et en opposition totale avec sa campagne électorale de 2017, un véritable tête-à-queue, qui confirme sa perte de crédibilité politique.

Et l'apothéose fut sublime lorsqu' Emmanuel Macron déclara :

" Sachons sortir des idéologies et nous réinventer, moi le premier "

Est-ce là l'effet de l'approche des lumières divines de la Pentecôte ou une confession et prise de conscience paniques de s'être trompé lourdement sur la réalité du monde ?

Peu importe, c'est là le seul point positif du Covid-19, un miracle !

 


L'Évangile du jour 

Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain (Lc 24, 13-35)

Alléluia. Alléluia.

Voici le jour que fit le Seigneur,

qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

Alléluia. (Ps 117, 24)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),

deux disciples faisaient route

vers un village appelé Emmaüs,

à deux heures de marche de Jérusalem,

et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.

Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,

Jésus lui-même s’approcha,

et il marchait avec eux.

Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.

Jésus leur dit :

« De quoi discutez-vous en marchant ? »

Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.

L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :

« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem

qui ignore les événements de ces jours-ci. »

Il leur dit :

« Quels événements ? »

Ils lui répondirent :

« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,

cet homme qui était un prophète

puissant par ses actes et ses paroles

devant Dieu et devant tout le peuple :

comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,

ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.

Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.

Mais avec tout cela,

voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.

À vrai dire, des femmes de notre groupe

nous ont remplis de stupeur.

Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,

elles n’ont pas trouvé son corps ;

elles sont venues nous dire

qu’elles avaient même eu une vision :

des anges, qui disaient qu’il est vivant.

Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,

et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;

mais lui, ils ne l’ont pas vu. »

Il leur dit alors :

« Esprits sans intelligence !

Comme votre cœur est lent à croire

tout ce que les prophètes ont dit !

Ne fallait-il pas que le Christ

souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »

Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,

il leur interpréta, dans toute l’Écriture,

ce qui le concernait.

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,

Jésus fit semblant d’aller plus loin.

Mais ils s’efforcèrent de le retenir :

« Reste avec nous,

car le soir approche et déjà le jour baisse. »

Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux,

ayant pris le pain,

il prononça la bénédiction

et, l’ayant rompu, il le leur donna.

Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,

mais il disparut à leurs regards.

Ils se dirent l’un à l’autre :

« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,

tandis qu’il nous parlait sur la route

et nous ouvrait les Écritures ? »

À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.

Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,

qui leur dirent :

« Le Seigneur est réellement ressuscité :

il est apparu à Simon-Pierre. »

À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,

et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux

à la fraction du pain.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Depuis l'annonce du confinement programmé au 11 mais prochain, c'est re-panique à bord. Personne ne sait par quel bout prendre la chose et pour cause, les moyens de minimaux de préventions ne sont pas en place.

Le numéro deux dont logiquement fait de sa fonction LE coordinateur, animateur, sans doute débordé a démêler les queues de singes pour faire en sorte que sa commande lui soit livrée, a décidé de se faire aider par "monsieur magicien".

Ainsi l'actuel délégué interministériel chargé des grands éventements sportifs, effectivement cela va être du sport pour lui, passe au déconfinement !

Ce sera le grand coordinateur, le chef d'orchestre de l'histoire.

Il va avoir un sacré boulot tant la cacophonie raisonne au sein de cet État Macronien.

Bref un de plus à rentrer dans la danse.

Espérons que ce déconfinement ne tourne pas à la déconfiture !

Mais qui décide vraiment dans notre pays ?

Car entre le cabotin qui nous joue un navet au théâtre ce soir et son second totalement paumé, largué et incapable de faire face, il y a réellement de quoi se pose la question et de s'inquiéter.

Bavouzet Pierrick

http://www.notrefrance.fr/