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Le BNVCA condamne l'agression antijuive commise contre deux juifs sortant de la synagogue de Saint Denis ce 24/1/09, par 4 individus decrits comme magghrébins et africains


BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L ANTISEMITISME
Parrainé par le Centre Simon Wiesenthal , Verbe et Lumière
8 Boulevard Saint Simon 93700 DRANCY
 
Le Président
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Sammy GHOZLAN
 
DRANCY LE 24/1/09
 
Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme dénonce et condamne la nouvelle agression antijuive qui s’est encore produite en Seine Saint Denis ce samedi 24 janvier 2009.
 Mr. B… et son fils qui sortaient de la synagogue de Saint Denis, récemment objet d’un incendie criminel antijuif, ont  été insultés ,traités de « sale juif… connards de juifs, on va vous tuer…on va vous enculer… » par 4 individus décrits comme 2 maghrébiens et 2 africains qui leur on craché dessus, et leur ont lancé des cannettes de bière.
Selon les victimes  qui ont déposé plainte ,les agresseurs n’ont eu aucun mal à les  identifier en tant que juifs du fait qu’ils portent le costume de rabbin de la communauté Loubavitch.
La situation des juifs devient insupportable et dangereuse. Nous demandons au gouvernement de prendre toutes les mesures pour prévenir ces agressions, ces incendies criminels , ces ratonnades antijuives.
Jusqu’à quand les juifs , leurs enfants, leurs rabbins, leurs biens devront-ils être la cible des nouveaux antisémites en France ?C’est la question que nous posent de nombreux correspondants auxquels nous ne pouvons donner aucune réponse à notre niveau.


Ca y est, depuis cette nuit, sur facebook, le groupe: "La Seine St Denis avec Lynda Asmani" a été remplacé par un nouveau groupe: "Les Amis de Lynda Asmani" ! Dont je suis le co-administrateur avec Lynda Asmani.

Jean-Pierre Renard

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Voici, un nouveau film, que je me permets de vous conseiller d'aller voir: Walkyrie (dont le réalisateur: l'américain Brian Singer est Juif !). Ceux, qui ont tenté de sauver l'honneur de l'Allemagne et de l'aristocratie allemande ! Si ils avaient réussi, ils auraient aussi sauvé la vie de 500.000 Juifs, puisque la guerre aurait duré une année de moins !

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Jusqu'à quand ?

Aujourd'hui à 10:30
Le CRIF dénonce la destruction, dans la nuit de vendredi 23 à samedi 24 janvier 2009, de l’entrepôt d’un supermarché cacher à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à la suite d’un incendie d’origine criminelle.

Le feu s’est déclaré samedi vers 3h40 du matin et a été éteint à 6h30, détruisant la partie stockage de l’entrepôt de 1.500 m2, ont indiqué les pompiers qui ont envoyé sur place 31 engins et 112 sapeurs. Les espaces de vente et administratifs ont été épargnés par l’incendie.

Un pompier a été blessé à l’oeil par un brandon et a dû être hospitalisé. Un cocktail Molotov non utilisé a été retrouvé sur place, a-t-on précisé à la préfecture.

Les caméras de vidéosurveillance ont également montré une personne, qui met le feu à un camion près de l’entrepôt, les flammes se propageant au lieu de stockage.

La Sûreté départementale de Seine-Saint-Denis a été chargée de l’enquête.

Le CRIF rappelle aux victimes et aux témoins d’agressions antisémites qu’ils doivent contacter le SPCJ au 0800 18 26 26 (numéro gratuit joignable 24/24) ou sur le site Internet : www.spcj.org
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Putain...Jusque qu' à quand va-t-on tolérer des actes ignobles comme celui-là ? Jusqu'a quand va accepter que nos amis juifs se fassent insulter ou tabasser parce que juifs ?
Jusqu'a quand va-t-on devoir supporter que certaines communautés nous imposent leurs lois racistes et religieuses ?
Y en a + que marre.
Jusqu'a quand allons nous fermer notre gueule ? Jusqu'à quand nos bouffons de politic(H)iens vont-il être lâches et baisser leur culotte par peur de certaines communautés ?

CELA SUFFIT MAINTENANT !!!!!

Aujourd'hui, c'est le 57ème anniversaire de l'un de mes entraîneurs préfèrés en football: Raymond Domenech (Rejoignez sur facebook, le groupe:"Les Amis Francophones de Raymond Domenech", dont je suis l'administrateur !)


Mondial 2006, Euro 2008, Mondial 2010... retour vers le futur pour Domenech

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Raymond Domenech-Photo : Mamédy Doucara/SPORT

Du Mondial 2006 qui lui "reste en travers de la gorge" à la Coupe du monde 2010, en passant par l'Euro 2008, Raymond Domenech s'est confié comme rarement. Rédacteur en chef du n°200 de Sportweek, il livre sa vérité.

Mardi 13 janvier. Raymond Domenech est pile à l'heure au rendez-vous. Un petit café, un bonjour amical à toute la rédaction de Sportweek et l'entretien peut démarrer. Pendant trois heures, séance photo incluse, le sélectionneur national va jouer à fond son rôle de rédacteur en chef et n'occultera aucune question. Entretien exclusif.

Savez-vous ce que vous ferez le jour où vous ne serez plus sélectionneur de l'équipe de France ?
Raymond Domenech : "Non. Pour moi, il n'y a pas de suite. Je pense au moment présent. Quand je me penche sur les différents épisodes de ma carrière d'entraîneur, je me rends compte que, bien souvent, rien n'était programmé. On me proposait un club et j'avais deux jours, parfois quelques minutes, pour donner une réponse.

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Raymond Domenech-Photo : Mamédy Doucara/SPORT



Qu'avez-vous encore à prouver aujourd'hui ?
J'ai toujours en travers de la gorge le souvenir de la finale de Coupe du monde perdue en 2006. Je suis poussé par l'envie d'effacer ce souvenir douloureux. La seule solution, c'est de gagner en 2010... ou alors en 2014. Pourquoi pas ? On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Malgré ce que l'on peut penser, l'Allemagne n'est pas un bon souvenir. En finale, on marque trop tôt. Sur un penalty qui peut se discuter... Cela a créé 20 minutes de réaction de la part des Italiens. S'ils ne marquent pas durant ces 20 minutes, c'est plié en notre faveur.

Auriez-vous quitté vos fonctions en cas de victoire ?
Je ne me suis jamais posé la question. En y réfléchissant aujourd'hui, je ne pense pas que j'aurais mis un terme à ma carrière de sélectionneur.

Vous arrive-t-il de penser encore à l'Euro 2008 ?
[Il réfléchit.] L'Euro... J'ai fait ce qu'il fallait. J'ai fait le maximum. Vu les conditions. Après, j'ai mon côté fataliste. Le plus dur était de se remettre de ça. Gérard Houllier [le directeur technique national, ndlr] m'a dit : " Si tu as un doute, il vaut mieux que tu arrêtes. " Ce fut un bon conseil. J'ai pris un peu de temps pour me jauger. Je me suis demandé : " Est-ce que je crois en cette équipe, ai-je la force de continuer ? " Luis Aragones, en 2006, s'est fait massacrer par les médias espagnols, mais il a été conservé. Il avait une équipe jeune, qui se mettait en place, qui avait vécu quelque chose, qui avait souffert aussi...Aujourd'hui, ils sont champions d'Europe. Quand il y a un vrai projet qui se met place, que les gens savent où ils vont, tout chambouler ne sert à rien.

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Raymond Domenech-Photo : Mamédy Doucara/SPORT



Entre le 17 juin dernier, jour de France-Italie, et le 3 juillet, jour de l'annonce de votre reconduction par le Conseil fédéral de la FFF, avez-vous été sollicité pour entraîner un club ?
Oui. J'ai reçu des propositions qui venaient tout droit de l'enfer. Plus sérieusement, je me suis coupé du monde. Je n'ai répondu à rien.

Comprenez-vous que votre demande en mariage à l'issue de cet Euro raté ait choqué les Français ?
Il n'y a pourtant eu aucune préméditation de ma part. Avec le recul, je n'aurais pas dû dire ça. J'ai eu un vrai moment de faiblesse. Je n'ai plus pensé que j'étais sélectionneur. J'étais déjà en vacances. Je ne me suis pas mis à la place des gens. C'est une erreur de demander cela à ce moment-là. Le métier de sélectionneur demande des exigences que j'ai oubliées pendant une minute...

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Raymond Domenech-Photo : Mamédy Doucara/SPORT



Êtes-vous inquiet par l'état physique très précaire de Patrick Vieira ?
Je n'ai pas l'habitude de m'inquiéter avant l'heure. En ce moment, ça ne me pose pas de problème. Pat' a souffert. Il sait ce que ça veut dire d'être blessé. Il va prendre son temps. Quand il sera opérationnel, il jouera. J'espère qu'il sera là bien avant la Lituanie (29 mars-1er avril). [Il n'a pas souhaité réagir à l'éventuel retraite évoquée par le joueur, parue dans L'équipe le 16 janvier, ndlr].

Rassurez-nous. L'équipe de France va se qualifier pour la Coupe du monde 2010...
On va se qualifier... Mais ce sera difficile. Peut-être qu'on passera par les barrages. Depuis le temps que je le dis, ça va bien finir par arriver.

Entretien réalisé par la rédaction de Sportweek


Hommage à Martin Luther King et Abraham Heschel‏

Bertrand DELANOË

Maire de Paris

et

Anne HIDALGO Yamina BENGUIGUI

Première Adjointe au Maire de Paris Adjointe au Maire de Paris

chargée de l’Urbanisme et de l’Architecture chargée des Droits de l’Homme et de la Lutte contre les discriminations

vous prient de bien vouloir assister

au colloque « La lutte pour la défense des Droits Civiques aux Etats-Unis d’Amérique »:

Hommage à deux grands penseurs Martin Luther King et Abraham Heschel

le mercredi 4 février 2009 à 20 heures

dans les salons de l’Hôtel de Ville

organisé par l’Amitié Judéo-Noire,

en partenariat avec le CRIF, le CRAN, le Bnai Brith France, le CAPDIV, le Club Millenium.

Inscription obligatoire au 09 54 85 94 58 ou [email protected] Entrée : 3 rue de Lobau Paris 4e


J'y étais !

Jean-Pierre Renard

HOMELIE du Père Michel VIOT de Blois

Pour la messe, en mémoire du Roi LOUIS XVI à la Basilique St Denis le 21 janvier 2009

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Saint Jean 5, 25-29.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Ce passage de l’Evangile selon Saint Jean peut être compris de deux manières que bien souvent dans les temps modernes on a opposé. Pour m’expliquer, je partirai d’une question : « Qui sont les morts qui entendent la voix du Fils de Dieu ? » S’agit il de ceux qui gisent dans les tombeaux et ce au sens littéral ? Ou bien cela concerne t il les morts au sens spirituel, c’est à dire des gens coupés de Dieu parce qu’ils refusent de croire en Jésus Christ son Fils ? Leurs tombeaux ne seraient plus alors que leur vie en ce monde, une vie sans foi.

Ce serait mal comprendre la méthode du 4ème Evangile que de choisir entre ces deux interprétations. Saint Jean, quelques chapitres plus loin, au chapitre 9, parlera d’aveugles, à propos de la guérison de l’aveugle-né. Et il sera autant question dans tout ce récit d’aveugles privés de la lumière physique, que d’aveugles n’ayant pas accès à la lumière spirituelle. Il en va de même ici, les morts se trouvent autant dans les tombes de nos cimetières que dans nos villes et nos campagnes parmi ceux qui vivent sans Dieu. A toutes les époques de l’histoire de ce monde, pareille affirmation a pu être vérifiée. Cela dit, force est d’admettre pour qui est lucide et ne se laisse pas abuser par des mythes fondateurs, fussent-ils ceux d’une société, que depuis deux siècles ce que JEAN-PAUL II après PAUL VI  appelait la culture de mort s’est considérablement développée marquant la société de son empreinte.

Ce qui s’est passé le 21 Janvier 1793 n’en constitue pas la moindre de ces manifestations, bien au contraire. La mort du Roi LOUIS XVI sur l’échafaud n’est pas seulement la mort d’un homme condamné d’une manière inique.  Ce n’est pas non plus seulement la mort d’un martyr pour la foi catholique et je reviendrai sur cette question. Et c’est encore moins le dérapage d’un mouvement qui se serait voulu réformateur à son départ et qui aurait ensuite mal tourné. Non, il s’agit, comme l’un des historiens de cette période l’a brillamment écrit de la fin d’un monde, d’un monde qui certes n’était pas parfait mais dans lequel Dieu avait toute sa place. Et cette fin n’a pas commencé à cette date sinistre, son mécanisme était déjà enclenché pour ce qui concerne l’aspect politique dès 1789 et pour le spirituel depuis plus d’un siècle.

Mieux que beaucoup d’historiens spécialistes du 18ème siècle, notre Saint Père le Pape BENOIT XVI a compris cela et le montre très clairement dans sa dernière Encyclique SPE SALVI, « Sauvés dans l’Espérance ». Certes il ne dit pas un mot de LOUIS XVI et n’évoque la Révolution Française qu’en quelques lignes. En revanche, il détaille avec précision la doctrine du philosophe anglais Francis BACON dont l’influence a commencé à s’exercer au début du 17ème siècle. Son rationalisme, son messianisme scientifique devant conduire à une Société d’autant plus parfaite qui niait le péché originel, sa réduction du christianisme a une sagesse humaine préparèrent à la philosophie française des Lumières cause de la Révolution dont le but principal était la destruction du christianisme, condition essentielle pour provoquer d’autres destructions.

Joseph de MAISTRE avait bien jugé cette période. Dans son essai sur le principe générateur des constitutions politiques, il écrit : « Il ne peut y avoir de véritable impiété qu’au sein de la véritable religion ; et, par une conséquence nécessaire, jamais l’impiété n’a pu produire dans les temps passés les maux qu’elle a produit de nos jours, car elle est toujours coupable en raison des lumières qui l’environnent. C’est sur cette règle qu’il faut juger le 18ème siècle… Or, quoi qu’il y ait toujours eu des impies, jamais il n’y avait eu, avant le 18ème siècle et au sein du christianisme une insurrection contre Dieu »(*1).

Certes la majorité de la France demeurait chrétienne avec dans l’ensemble un bon clergé, comptant bien sûr quelques mauvais sujets. Mais ce que Jean-Jacques ROUSSEAU appelait lui-même « la secte philosophique » régnait sur les esprits dits éclairés et dès 1776 il constatait que celle-ci : « Depuis qu’elle s’est réunie dans un corps sous des chefs, ces chefs par l’art de l’intrigue auquel ils se sont appliqués, devenus les arbitres de l’opinion publique, le sont par elle de la réputation, même de la doctrine des particuliers, et par eux de celle de l’Etat » (*2).  Si l’on rapproche cela d’autres paroles du même ROUSSEAU dans le contrat social : « Rien n’est plus contraire que le christianisme à l’esprit social … une société de chrétiens ne serait plus une société d’hommes » (*3), et je résume le raisonnement qui suit cette affirmation située au chapitre 17 du Contrat Social : cette société serait trop parfaite ne s’occupant plus des choses de la terre mais du ciel exclusivement, elle ne saurait même plus discerner le mal  et encore moins le combattre. Bien évidemment cela ne correspond pas à une vision juste d’une société chrétienne (voir Saint AUGUSTIN). Et cela montre aussi que les révolutionnaires français n’ont pas été aussi fidèles disciples de Jean-Jacques ROUSSEAU comme on le croit souvent puisqu’ils ont déformé sa pensée sur le christianisme. C’est pourquoi  la Révolution française a été le fait d’un groupe d’individus farouchement opposés à la  foi chrétienne, allant  bien au-delà des pensées de Jean-Jacques ROUSSEAU qui n’aurait jamais sans doute cautionné la Terreur. Quand au Roi, car elle a envisagé de le maintenir, il ne pouvait régner qu’en renonçant à son titre et à son rôle de « Très chrétien », en même temps qu’à une partie de ses pouvoirs. Cette secte philosophique voulait faire taire la voix du Fils de Dieu et enfoncer plus profondément encore dans leurs tombes, les morts, ne serait-ce qu’en en fabriquant d’autres, des deux espèces dont j’ai parlé à propos de l’Evangile de ce jour, morts physiques et morts spirituels. Et elle ne s’en priva pas ! Car les morts causés par la Révolution ne se limitèrent pas au sens physique à l’usage des Guillotines, fusillades et noyades,  il faut aussi les compter parmi les victimes des batailles Napoléoniennes et de toutes celles qu’engendrèrent  les guerres des nationalités jusqu’au 20ème siècle. Quand aux morts spirituels, aux hommes et aux femmes qui n’entendent plus la voix du Fils de Dieu  donnant l’accès à la grande Espérance du Royaume de la vie éternelle, ils sont maintenant de plus en plus nombreux tant en France que dans les pays dits de chrétienté. En très grande partie, la Révolution est donc arrivée à ses fins.

En disant il y a quelques instants que les révolutionnaires avaient envisagé de conserver le Roi sous certaines conditions, j’ai dû surprendre plus d’un d’entre vous, et je veux revenir sur ce point, parce qu’il va du même coup concentrer notre pensée sur celui dont nous honorons aujourd’hui la mémoire : le Roi LOUIS XVI.  En 1789, la majorité des révolutionnaires souhaitait garder la royauté. Mais encore fallait il que le Roi servît la Révolution, qu’il acceptât  de combattre l’Eglise catholique, qu’il laissât son pays se déchristianiser et ce afin de ruiner toute morale judéo-chrétienne permettant à la bourgeoisie d’imposer le règne de l’argent et d’accélérer l’établissement d’un capitalisme ultra-libéral. 

On avait d’ailleurs commencé par rendre impossible toute opposition de ce qui serait le futur prolétariat par la loi Le CHAPELIER en interdisant les corporations, en même qu’on prenait la réalité du pouvoir. S’échafauda alors l’inapplicable constitution de 1791 concentrant l’essentiel de l’autorité politique sur une assemblée. Mais il était nécessaire cependant de conserver un Roi ou tout du moins son masque pour pouvoir faire avaler au peuple les pilules amères de la Révolution et surtout la plus contraignante : la domination d’une classe de la société sur toutes les autres. Ce qui était impossible avec l’ancien régime puisque le Roi devait être avant tout un arbitre entre les différentes classes sociales.

LOUIS XVI, parce qu’il haïssait la violence, partageant en partie l’optimiste de son temps et aussi parce qu’il voulait de profondes réformes donna l’impression aux partisans du changement qu’il pouvait devenir le Roi de la Révolution. Il n’avait pas réprimé l’émeute du 14 Juillet 1789, il avait accepté le coup d’état des Etats généraux se transformant en Assemblée Nationale ainsi que la déclaration des Droits de l’homme qui visaient à diminuer son pouvoir au profit de la Nation et préparait l’asservissement de l’Eglise à celle-ci.

Les ultra-conservateurs, partisans de l’ancien régime, partagèrent les sentiments de leurs adversaires, mais avec des conséquences toutes autres. Ils furent certainement les premiers à souhaiter la mort de ce Roi là.

En fait, on le sait maintenant, LOUIS XVI agissait en diplomate, ce qui était sa façon de faire tant en politique extérieure, et cela est reconnu, qu’en politique intérieure, ce qui certes l’est moins. Il voulait effectivement prendre la tête de la Révolution, mais pour mieux la contenir et éviter des excès qu’il ne prévoyait que trop bien. C’est dans cet esprit qu’il signa la Constitution Civile du Clergé, avec l’accord de ses évêques les plus fidèles à Rome et le silence compréhensif du Nonce Apostolique.  Dès ce moment augmenta contre lui, la haine du parti ultra-aristocratique et la méfiance des jacobins qui ne l’avaient sans doute pas cru si habile calculateur. Ce pourquoi, comprenant leur erreur de jugement il commencèrent à préparer l’abolition de la royauté. Ils ne constituaient cependant en 1791 qu’une minorité parmi les révolutionnaires. Mais, par une de ces diableries dont l’histoire a le secret ils se retrouvèrent les alliés objectifs de ceux qui parmi les ultra-conservateurs voulaient la mort d’un Roi jugé trop mou. Je n’ai guère le temps ici de développer les conséquences de cette « alliance objective, source de beaucoup de mystères entourant la chute de la monarchie et les évènements de la grande terreur ». Je dirai simplement que l’anti-christianisme continua à se déchaîner  jusqu’à faire voter une loi par l’Assemblée Législative condamnant à la déportation et sans jugement les prêtres réfractaires. Comme catholique, mais aussi comme chef d’état garant de l’application  de la Déclaration des droits de l’homme, LOUIS XVI y apposa son veto. Il en savait toutes les conséquences. La veille du 10 Août 1792, il écrivait à son confesseur le Père HEBERT, qui sera massacré en Septembre avec 223 autres prêtres : « Je n’attends plus rien des hommes, apportez-moi les consolations célestes ».

Tous ceux qui virent de près la mort du Roi, ce 21 Janvier 1793 furent frappés par son courage et sa tranquillité même HEBERT, représentant de la commune de Paris, un de ses pires ennemis, s’opposa bruyamment à la publication d’un rapport circonstancié sur l’événement car cela « mettrait sous les yeux du peuple l’espèce de fermeté que LOUIS a porté sur l’échafaud ».  En effet, il avait même manifesté l’espace d’un instant son autorité royale en faisant taire les tambours d’un seul regard et en criant d’une voix forte : « Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’importe. Je pardonne aux auteurs de ma mort et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France ».

Le sang d’un martyr peut certes édifier les consciences et affermir l’Eglise, mais encore faut-il qu’il soit reconnu comme tel ! Enfin, le sang d’un martyr ne peut absoudre que lui-même, pas les autres, et là je songe à la France d’hier, d’aujourd’hui et de demain, tachée de ce sang là. En ôtant la vie au défenseur séculaire de la foi chrétienne, à celui qui avait reçu l’onction pour accomplir ce premier devoir en même temps que pour garantir l’unité de la Patrie, la France porte une lourde responsabilité, car aucun des pouvoirs politiques qui a succédé à LOUIS XVI, et ce, jusqu’à ce jour, n’a osé dire toute la vérité sur ce qui amena l’exécution du 21 Janvier 1793, symbole de tous les crimes de la Révolution. Pour cacher tout cela on n’a pas hésité à truquer l’histoire, voir Jules MICHELET entre autre, ce qui a permis de laisser se poursuivre la déchristianisation.

Aussi n’hésiterai-je pas à comparer la France à la Lady MACBETH de SHAESKPEARE, perdue dans une folie somnambule à cause de son crime. Elle erre la nuit dans son château en essayant d’effacer de ses mains une tâche de sang que nul ne voit sinon elle : « Va-t-en tâche damnée, va-t-en dis-je… quoi, ces mains là ne seront jamais propres… il y a toujours l’odeur du sang… tous les parfums d’Arabie ne rendraient pas suaves ces petites mains ! » Et dans ce tombeau cauchemar Lady MACBETH est restée enfermée.

Puisse un jour la France, quel que soit son régime politique, et j’insiste sur ce point, se réveiller de son sommeil de mort et par la grâce de son baptême voir la tâche de sang effacée. Ce sera le signe qu’elle entend de nouveau la voix du Fils de Dieu. Alors elle pourra revivre comme fille aînée de l’Eglise et, en rétablissant l’unité de ses enfants, parler légitimement  de sa vocation particulière en ce monde.

Ainsi soit-il.

Notes.

(*1) Essai sur le principe générateur des constitutions politiques de Joseph de MAISTRE. Editions complexes, pages 271-272.

(*2) L’Eglise à l’épreuve de la Révolution. Editions Tequi. Page 48.

(*3) Ibid. page 53.



Gaza : Les chrétiens victimes du Hamas : Extorsion, viols, coups et assassinats !...

Sous la loi islamique, les chrétiennes de Gaza sont forcées de porter le voile et parfois la burka. Comme dhimmis, les chrétiens sont aussi soumis à la jiziah, un impôt destiné à les humilier et à marquer la supériorité de la religion suprématiste.

« Changement » à Gaza !

Lela Gilbert* :

[...] Il n’y a pas que les Juifs qui souffrent aux mains du Hamas. Il y a aussi les 3000 chrétiens qui vivent dans la bande de Gaza et dont le sort retient beaucoup moins l’attention des médias. Après le coup d’État du Hamas à Gaza, le cheikh radical Abou Sakir a annoncé : « Je m’attends à ce que nos voisins chrétiens comprennent que le règne du Hamas signifie de réels changements. Ils doivent être prêts à vivre sous la loi islamique s’ils veulent vivre en paix dans la bande de Gaza. »

Il y a quelques mois, j’ai eu une conversation avec deux chrétiens de Gaza qui avaient fui leurs maisons et se cachent en Cisjordanie, tout en espérant recevoir asile ailleurs. Leur histoire montre les dangers auxquels font face les familles chrétiennes sous le Hamas, y compris l’extorsion, le viol, les coups et le meurtre…

*Lela Gilbert est une auteur indépendante. Elle a publié comme auteur ou co-auteur plus de 60 livres, dont : Blind Spot : When Journalists Don’t Get Religion.

Voir aussi :

Gaza : chrétiennes forcées de porter le voile ou la burqa