Ce jeudi 8 janvier, Israël accuse officiellement le Hamas d'utiliser les ambulances onusiennes pour ses propres besoins. L'Etat hébreu a ainsi répondu au recours présenté par 8 ONG à la Cour suprême qui reprochaient à Tsahal de porter atteinte à du personnel médical à Gaza, et d'entraver l'évacuation des blessés.

« Ces ambulances transportent des terroristes, des armes et des roquettes et les terroristes se déguisent en médecins, en violation flagrante des règles du droit international » a expliqué Israël.

Les méthodes peu orthodoxes des terroristes du Hamas avaient déjà été relevées mercredi 7 janvier par Guysen International News dans l'article 'Tsahal ne se trompe pas de cible'.

« Si [une] vidéo détenue par l'armée montre des hommes Hamas terrés dans une école parmi les civils et les enfants pour tirer ses roquettes, d'autres sont plus éloquentes encore.

Une vidéo récente montre ainsi le Hamas se servant d'enfants comme bouclier humain pour s'enfuir.

Dans une autre, ils se servent d'ambulances de l'ONU pour transporter leurs troupes » précise l'article.

Une vidéo postée le 5 janvier sur le site de partage de vidéos 'Viddler' montre effet des hommes armés du Hamas qui utilisent des ambulances, marquées du sigle des Nations Unies, comme des transporteurs de troupes.

La vidéo, que l'on peut juger récente au visionnage, est cependant impossible à dater.

De telles scènes avaient déjà été signalées à des responsables étrangers. Le 17 février 2008, un journaliste avait interrogé Bernard Kouchner, sur « des camions humanitaires » qui «ont transporté des explosifs vers Gaza ».

Ce à quoi le chef de la diplomatie française, le sourire aux lèvres répondait : « Oui, et bien cela arrive de temps en temps. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Il y a toujours quelqu'un qui utilise à mauvaise escient la Croix rouge ou l'humanitaire... ».

     L’antisémitisme relève la tête en Belgique. A plusieurs reprises, des actes de protestation contre l’opération « Plomb Durci » se sont mutés en actes anti-juifs. Un cocktail Molotov a été lancé lundi 5 janvier contre une synagogue libérale à Bruxelles. L’attaque n’a blessé personne mais le bâtiment a été endommagé. Des évènements inquiétants pour le Royaume de Belgique mais également pour la France qui tente de tout faire pour maintenir l’ordre.

« Ça chauffe ici en Belgique » a affirmé Antwerp Meir Vachotzker, un responsable du mouvement de jeunesse Bné Hakiva à Anvers.
« Quand les combats ont commencé à Gaza, un cocktail Molotov et des pierres ont été lancées contre une synagogue de Charleroi ».

Deux jours avant l’attaque contre la synagogue de Bruxelles, un groupe non identifié a tenté d’incendier le domicile d’une famille juive à Anvers. Un témoin de l’attaque habitant non loin des lieux a prévenu la police. Les pompiers ont pu arrêter les flammes avant que la maison ne soit détruite.

Le même jour (samedi 3 janvier), une importante manifestation de soutien au Hamas a été organisée par des associations musulmanes et des militants de gauche anti-Israël.

Selon Antwerp Meir Vachotzker, des manifestants ont brûlé sur la place publique le drapeau d’Israël, détruit une ménorah (chandelier), dessiné des croix gammées et taggué des propos antisémites sur plusieurs magasins. Au terme de ce défilé, la police a arrêté une cinquantaine d’émeutiers.

En réponse à ces évènements, la communauté juive de Belgique devait d’organiser une importante manifestation de soutien à Israël et à Tsahal ce mercredi 7 janvier.
Déjà dimanche 4 janvier au soir, environ 600 personnes se sont réunies dans l’enceinte de la grande synagogue d’Anvers pour montrer leur solidarité avec les soldats de l’Etat juif en mission à Tsahal.

D’après Antwerp Meir Vachotzker, les Juifs de Belgique vivent dans la peur depuis que l’opération «Plomb Durci » a débuté. « Les attaques contre des magasins sont devenues monnaie courante. Les quelques personnes qui soutiennent préfèrent se taire plutôt que de parler.

Il y a aujourd’hui beaucoup de préoccupations, notamment pour la sécurité des rassemblements pro-israéliens. Nous avons reçu des instructions nous demandant d’être prudents ... en particulier après la tombée de la nuit ».

Des propos et des évènements qui rappellent les répercussions des premières années de l’Intifada en Europe. Le Vieux Continent avait alors connu une vague d’antisémitisme sans précédent. Les incidents également survenus récemment en France font craindre le pire aux autorités. Pour le moment rien de comparable. Les affrontements semblent se limiter à des oppositions entre pro-israéliens et pro-palestiniens.

Mais durant la nuit de du 5 au 6 janvier, une voiture a été incendiée après avoir été lancée contre la grille d'une synagogue d'un quartier périphérique de Toulouse. Non loin de là, un autre véhicule contenant des cocktails Molotov a été découvert.

Immédiatement, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), le Consistoire Central de France et SOS Racisme ont condamné une « agression antisémite ».
Après avoir souhaité que les « auteurs de cet acte débile et révoltant » soient rapidement arrêtés, la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot Marie s’est dit « effectivement par la situation internationale ». « Ma préoccupation, c'est qu'elle ne dégénère pas dans notre pays, que la violence ne soit pas importée » a-t-elle ajouté.

Prenant les devants, M. Alliot Marie avait convoqué au ministère le dimanche 4 janvier les représentants des communautés juives et musulmanes pour s’assurer qu’il n’y ait pas de débordements en marge des manifestations.

Enfin, pour être certaine que ces promesses seront suivies d’actes, la ministre a envoyé à l’ensemble des préfets une circulaire dans laquelle elle demande que « tout soit être mis en œuvre pour garantir les principes qui assurent l'unité nationale ». Selon elle il revient aux préfets « de porter personnellement la plus grande attention aux événements qui se déroulent dans les départements ».

       Le Premier ministre Ehoud Olmert, le ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni, ainsi que le ministre de la Défense Ehoud Barak se sont rencontrés mardi 6 janvier au soir pour discuter d’un incident militaire qui a causé la mort de plusieurs dizaines de Palestiniens plus tôt dans la journée près d’une école appartenant à l’UNRWA, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, dans le camp de Jabalya à Gaza. Le cabinet restreint examine la possibilité de déposer une plainte à l’ONU concernant l’utilisation par les terroristes du Hamas d’écoles des Nations Unis dans la bande de Gaza.

Mardi 6 janvier, Israël a tiré à l’artillerie en direction d’une école appartenant à l’ONU devant laquelle des combattants palestiniens s’étaient retranchés, tirant des obus de mortier contre l’armée israélienne. La riposte israélienne a fait plus d’une quarantaine de morts dont des civils et enfants palestiniens.

Une enquête a révélé que les soldats de Tsahal ont agi selon les procédures en vigueur en tir de riposte. L’enquête a également montré que les cellules du Hamas opéraient depuis l’intérieur de l’école, les obus atterrissant à l’extérieur de la cour d’école.

Des sources provenant de Tsahal et des services de renseignement ont indiqué que le Hamas tente de cacher les circonstances de cet incident lors duquel des membres de l’organisation terroristes ont aussi trouvé la mort.

L’armée à publié depuis une vidéo datant du 30 octobre 2007 montrant des terroristes du Hamas tirant des obus de mortiers depuis la cour d’une école. MM. Olmert, Barak, et Mme Livni, envisagent d’utiliser cette vidéo comme pièce à conviction, destinée à prouver que le Hamas n’en n’est plus à son coup d’essai, dans le cadre d’une éventuelle plainte à l’ONU.

Des sources proches de l’armée ont fait savoir plus tôt que plusieurs hommes du Hamas se trouvaient à l’intérieur de l’école de l’UNRWA. Auraient été identifiés : Imad et Hassan Abu-Askar. L’armée a également rapporté que des roquettes Qassam auraient été tirées sur Israël depuis cette école.

Aujourd’hui, mercredi 7 janvier, l’ONU a démenti la présence de combattants palestiniens dans cette école qu'elle gère dans la bande de Gaza.

L’école al-Fahoura hébergeait des Palestiniens forcés de quitter leurs maisons, situées près de la barrière de sécurité, et craignant pour leur vie. Les résidents vivaient alors dans les salles de classe et les corridors de l’école.

Si la vidéo détenue par l’armée montre le Hamas terré dans une école parmi les civils et les enfants pour tirer ses roquettes, d’autres sont plus éloquentes encore. Une vidéo récente montre le Hamas se servant d’enfants comme bouclier humain pour s’enfuir. Dans une autre, ils se servent d’ambulances de l’ONU pour transporter leurs troupes.