Parents, ne vous réjouissez pas trop vite, il ne s'agit pas du service minimum permettant la garde de nos enfants dans les écoles de Saint-Denis les jours de grève des enseignants.
Non, le service minimum pratiqué par M. Jurjevic concerne les excuses qu'il accepte de prodiguer après les insultes proférées à l'égard de M. Ducos-Fonfrède et de l'UMP lors du conseil municipal du 18 décembre dernier...
Pour M. Jurjevic, il est du devoir des élus communistes et affidés de s'opposer aux Lois de la République, votées par nos parlementaires lorsque celles-ci ne sont pas conformes à ses souhaits, et il a pour justifier son opinion suggéré que M. Ducos-Fonfrède n'aurait pas su s'opposer aux décisions de Vichy en juin 1940 !
Mais, en 1940, où étaient les "ancêtres politiques" de M. Jurjevic et de M. Ducos-Fonfrède ?
Pour la famille politique de M. Jurjevic, les communistes français de l'époque étaient enfermés dans le pacte germano soviétique signé par Molotov pour Staline et par Ribbentrop pour Hitler... (Traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes (URSS), du 23 août 1939) et définissant la répartition des sphères d'influences de l'Allemagne et de l'URSS dans les pays les séparant et qui ne fut rompu que le 22 juin 1941 lorsque les armées nazies envahirent l'URSS!
Dans le même temps, les « ancêtres politiques » de notre mouvement, par l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, luttaient déjà contre les forces de l'Axe sur tous les théâtres d'opération!
Qu'un élu de la majorité communiste parle de juin 40 à un gaulliste pour illustrer la nécessité d'une pseudo "désobéissance civile" est une farce que seul un personnage sans culture historique peut commettre.
Il faut dire qu'il est fréquent que les élus de la majorité communiste aient de graves "trous" dans leur connaissance de l'histoire !