09 novembre 2008
Hier soir nous avons eu une réunion avec Valérie Pécresse Ministre des Universités au Palais des Congrès de Puteaux.
C’est avec une certaine curiosité que j’attendais le moment de son entrée dans l’arène ! Non pas qu’il y avait des Lions prêts à bondir mais simplement parce que j’imagine que cela doit être une impression similaire que d’entrée dans une salle ou plusieurs centaine de personnes vous attendent.
Précédée par notre élégante Députée-maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud, elle fît son entrée et s’installa à une table dressée sur l’estrade pour l’occasion auprès de Joëlle. Son abord était simple et d’une grande maîtrise.
Joëlle fit les présentations. Sans support aucun, droit dans les yeux. Sa déclaration venait du cœur et en direct. Deux femmes qui se connaissaient et s’appréciaient. Deux femmes politiques qui savent combien être femme dans ce monde est loin d’être une facilité.
Sans être dithyrambique, elle fût brillante.
Elle décrivit le parcours de Valérie Pécresse; HEC, ENA, Conseil d’état, Député, Ministre ! Je la regarde, elle semble si jeune et déjà une longue carrière et sûrement une grande expérience d’état, des femmes, des hommes de pouvoir et de la société.
Madame Valérie Pécresse remercie gentiment et s’approche du pupitre. Elle prend la parole et le charme s’installe.
Avec un langage simple, des mots sans fioriture, sans prétention, elle nous décrit son travail de réformes de l’Université.
Là où certains se complaisent dans le paraître, le bon mot, la jouissance d’être Ministre, elle préfère l’explicatif, le concret, le réel !
Elle affirme ses engagements, sa volonté d’aller au devant des difficultés et assume sans oublier de remercier au passage Nicolas Sarkozy de son aide et de son soutien !
La réforme de l’Université qui me semblait être un dossier technique aride pour le citoyen lambda que je suis, devient par la magie de son verbe et de son discours un dossier compréhensible.
Pour moi ! Donc pour tous !
Elle répondit à mes questions sur les AGECIF et la possibilité d'utiliser les vecteurs des séries télévisés pour promouvoir les métiers du bâtiments ou de bouches trop souvent méprisés. Elle répondit à d'autres intervenants sur le grand Paris et les élections régionales.
Réponses franches et claires.
Et quand elle ne savait pas, elle ne s'embarrassait pas de faire accroire du contraire!
Nul n'a la science infuse! pas même un Ministre de l'Université!
Entre nous, simples citoyens et cette brillante Ministre, il n’y avait pas d’estrade, pas de marche, pas de hauteur ! Il y avait une communion de pensée ponctuée par du bon sens.
Il n’y avait pas « l’apprenant » recevant d’en haut le verbe divin mais une femme Ministre qui nous a expliqué et fait comprendre clairement toute la charge de sa tache et l’immense travail déjà accompli !
Coup de chapeau Madame la Ministre!
Gérard Brazon
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