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Le Crif : Jean-Marie Le Pen s’avance encore plus sur la voie du négationnisme!

 

Le CRIF prend connaissance avec dégoût de l'interview de Jean Marie Le Pen au magazine "Bretons" publié le 25 avril.
Non seulement il qualifie une nouvelle fois les chambres à gaz de détail de l'histoire de la seconde guerre mondiale, mais il s'avance encore plus sur la voie du négationnisme en affirmant qu'il n'est pas obligé d'adhérer à la vision suivant laquelle on a déporté des gens pour les  amener dans des camps juste pour les faire tuer.
Jean Marie Le Pen en pleine perdition politique choisit ainsi une fois de plus l'ignominie pour faire parler de lui, dans cet entretien où il attaque sournoisement d'ailleurs aussi bien les Juifs que les Musulmans.

Appel au Président de la République française et au Ministre de l'intérieur:

9ca7ffb2ece741ea4c80eb04b24b61f0 39ff39ff9af788559db8dc16789e71ca 32072 45411b 70262 74466 74467 77356 En tant que Délègué UMP de la ville de Pierrefitte Sur Seine, je me joints ce jour à mon ami sincère: Sammy Ghozlan (le Président du Conseil des Communautés Juives d'Ile de France) pour demander solennelement au Président de la République française: Monsieur Nicolas Sarkozy(grand ami de la communauté juive française et de l'Etat d'Israël), au Ministre de l'intérieur: Madame Michèle Alliot-Marie et au Président de l'UMP en Seine St Denis (et surtout aussi, le Président de l'ADELMAT): Monsieur Eric Raoult, la dissolution du parti politique: le Front National, aprés les nouveaux propos de son Président: Monsieur Jean-Marie Le Pen, au sujet des chambres à gaz! Mais aussi, pour les propos qu'il a tenu contre mes amis musulmans, donc contre une autre partie de cette France que nous aimons tous tant! À vous tous: catholiques, juifs, musulmans, protestants et boudhistes, de soutenir notre démarche commune et de la relier...L'Histoire, les déportés et les six millions de victimes ne méritent pas d'être perpetuelement tachés et salies! Car, c'est pour eux une deuxième mort! Et là, nous ne pourrons pas dire à nouveau que nous ne savions pas! Ne fermez plus les yeux! Si non, la Honte rejaillira sur nous tous, ainsi que sur nos enfants!

Jean-Pierre Renard


AUSCHWITZ


Auschwitz fut le plus grand camp de concentration créé par les Nazis. Il s'agissait en fait d'un immense complexe concentrationnaire avec deux, puis trois camps principaux et de multiples "annexes". De plus, un camp d'extermination fut installé au sein du deuxième camp principal. Auschwitz fut créé à environ 60 km à l'ouest de Cracovie, près de la frontière germano-polonaise, en Haute-Silésie orientale, dans une zone annexée à l'Allemagne en 1939. Trois camps de grandes dimensions établis près de la ville polonaise d'Oswiecim (Auschwitz en allemand) constituaient le complexe : Auschwitz I, Auschwitz II (Birkenau) et Auschwitz III (Monowitz).

AUSCHWITZ I

Auschwitz I, le camp principal, fut le premier créé près d'Oswiecim. Sa construction commença en mai 1940 dans la banlieue de la ville, dans une ancienne caserne autrichienne d'artillerie (la région avait fait partie de l'empire austro-hongrois jusqu'en 1918), utilisée ensuite par l'armée polonaise. Les SS ne cessèrent d'étendre les contours physiques du camp en utilisant le travail forcé des détenus. Les premiers prisonniers furent des prisonniers de droit commun allemands déportés du camp de concentration de Sachsenhausen, en Allemagne, et des prisonniers politiques polonais de Tarnow.


Auschwitz
Autres cartes

Même si Auschwitz I fut surtout un camp de concentration répondant à des besoins pénaux, il possédait aussi une chambre à gaz et un four crématoire. Une chambre à gaz improvisée fut créée dans les sous-sols de la prison du camp (appellée le "bunker"), au Bloc 11, c'est-à-dire dans le batiment 11. Elle resta en activité jusqu'en octobre 1942. Une deuxième chambre à gaz, plus grande, et permanente, fut plus tard construite dans le batiment du crématoire.

Les médecins SS se livrèrent à des expériences médicales dans l'hôpital, au Bloc 10. Ils firent des recherches pseudo-scientifiques sur des bébés, des jumeaux et des nains, et pratiquement des stérilisations forcées, des castrations, et des expériences d'hypothermie sur des adultes.


Entre le four crématoire et le baraquement des expériences se dressait le "Mur Noir", où les gardes SS exécutèrent des milliers de prisonniers. Il y eut jusqu'à 20 000 détenus à Auschwitz I.


Auschwitz
1940 – 1945

Consulter la chronologie

AUSCHWITZ II

La construction d'Auschwitz II, ou Auschwitz-Birkenau, commença dans le voisinage de Brzezinka (un lieu-dit à 3 kilomètres du premier camp) en octobre 1941. Des trois camps établis près d'Oswiecim, le camp d'Auschwitz-Birkenau fut celui qui compta le plus grand nombre de prisonniers. Il était divisé en neuf sections séparées par des clôtures de fil de fer barbelé et électrifié et, comme à Auschwitz I, les gardes SS et des maîtres-chiens y patrouillaient. Le camp s'étendait sur 175 ha et comprenait des sections pour les femmes, les hommes, les Tsiganes et les familles déportées depuis le ghetto de Terezin (Theresienstadt).

Le camp d'Auschwitz-Birkenau joua un rôle central dans le plan allemand d'extermination des Juifs d'Europe. En septembre 1941, à Auschwitz I, les SS testèrent pour la première fois le gaz Zyklon B comme instrument de meurtre de masse. Le "succès" de ces essais conduisit à l'adoption du Zyklon B pour tous les gazages menés à Auschwitz. Dans un premier temps, les SS gazèrent des prisonniers dans deux fermes qui avaient été converties en chambres à gaz. La chambre à gaz provisoire I commença à fonctionner en janvier 1942 et fut démantelée plus tard. La chambre à gaz provisoire II fonctionna de juin 1942 à l'automne 1944. Les SS jugèrent que ces installations n'étaient pas adaptées à l'échelle des meurtres qu'ils planifiaient. Quatre fours crématoires de grandes dimensions furent construits par des firmes allemandes entre mars et juin 1943. Chacun possédait trois parties : une zone de déshabillage, une grande chambre à gaz, et les fours crématoires proprement dits. Les SS poursuivirent les opérations de gazage à Auschwitz-Birkenau jusqu'en novembre 1944.

DEPORTATIONS VERS AUSCHWITZ

A partir de l'été 1942, les trains arrivaient à Auschwitz-Birkenau pratiquement tous les jours, transportant des Juifs venant de pratiquement tous les pays d'Europe occupés par ou alliés à l'Allemagne. Ces transports se poursuivirent jusqu'à la fin de l'été 1944.

Avec les déportations venant de Hongrie, le rôle d'Auschwitz-Birkenau dans la destruction des Juifs d'Europe atteignit son plus haut degré d'efficacité. En mai 1944, la plus grande vague de déportations vers Auschwitz commença. En juillet 1944, près de 440 000 Juifs hongrois avaient été déportés à Auschwitz-Birkenau. Les SS envoyèrent directement la plupart d'entre eux dans les chambres à gaz, sans même sélectionner les adultes valides pour le travail.

En règle générale, les nouveaux arrivants juifs à Auschwitz-Birkenau subissaient une sélection. Le personnel SS déterminait que la majorité d'entre eux était inapte au travail forcé, et les envoyait directement dans les chambres à gaz, qui étaient camouflées en douches afin de tromper les victimes. Les effets personnels des personnes gazées étaient confisqués et triés dans l'entrepôt appelé le "Canada" dans le jargon du camp, en vue de leur renvoi en Allemagne. Des prisonniers y travaillaient.

Au moins 1,1 million de Juifs furent tués à Auschwitz. Parmi les autres victimes, on compta entre 70 000 et 75 000 Polonais, 21 000 Tsiganes et environ 15 000 prisonniers de guerre soviétiques. A son apogée, Auschwitz-Birkenau comptait jusqu'à 100 000 prisonniers.

Le 7 octobre 1944, plusieurs centaines de prisonniers affectés au four crématoire IV d'Auschwitz-Birkenau se révoltèrent après avoir appris qu'ils allaient être tués. Pendant le soulèvement, les prisonniers tuèrent trois gardes et firent exploser le four crématoire et la chambre à gaz adjacente. Les prisonniers utilisèrent des explosifs introduits en contrebande dans le camp par des femmes juives qui avaient été affectées au travail forcé dans une usine d'armement voisine. Les Allemands écrasèrent la révolte et tuèrent pratiquement tous les prisonniers qui y participèrent. Les femmes juives qui avaient fait entrer les explosifs en contrebande dans le camp furent pendues en public.

Cependant, les opérations de gazage continuèrent jusqu'en novembre 1944, date à laquelle les SS arrêtèrent les chambres à gaz qui fonctionnaient encore. Les SS détruisirent les installations de gazage restantes en janvier 1945, alors que l'armée soviétique approchait.

AUSCHWITZ III

Auschwitz III, appelé aussi Buna ou Monowitz, fut créé en 1941 près de Monowice, à 14 kilomètres de Birkenau pour fournir des travailleurs à l'usine de caoutchouc synthétique de Buna dans le cadre du travail forcé. Le conglomérat chimique allemand I.G. Farben installa une usine pour profiter de la main-d'oeuvre bon marché du camp de concentration et des mines de charbon de la Silésie voisine. Le groupe investit plus de 700 millions de Reichsmarks à Auschwitz III.

Les prisonniers sélectionnés pour le travail forcé étaient enregistrés et des numéros d'identification étaient tatoués sur leur bras gauche à Auschwitz I. Ils étaient ensuite assignés au travail forcé à Auschwitz ou dans l'un des nombreux camps secondaires d'Auschwitz III. Il y eut 405 000 prisonniers enregistrés.

CAMPS SECONDAIRES D'AUSCHWITZ

Les Allemands expulsèrent a population polonaise qui vivait dans une zone de 64 kilomètres carrés environ autour du camp. Cette zone fut appelée "zone de développement" et réservée à l'usage exclusif du camp. La plupart des camps secondaires d'Auschwitz fut établie dans cette zone définie officiellement, qui comprenait en outre Althammer, Blechhammer, Budy, Fürstengrube, Gleiwitz, Rajsko et Tschechowitz. Pratiquement tous les camps secondaires étaient rattachés à Auschwitz III.

Les prisonniers d'Auschwitz étaient employés dans d'immenses fermes, dont la station agricole expérimentale de Rajsko. Ils étaient aussi forcés de travailler dans des mines de charbon, des carrières de pierre, des pêcheries, et plus spécialement dans des usines d'armement, ou dans l'atelier Siemens. 400 entreprises allemandes s'installèrent à Auschwitz. Périodiquement, les prisonniers subissaient une sélection. Si les SS les jugeaient trop faibles ou trop malades pour travailler, ils étaient envoyés à Auschwitz-Birkenau et tués.

LA LIBERATION D'AUSCHWITZ

A la mi-janvier 1945, comme l'armée soviétique approchait du complexe de camps d'Auschwitz, les SS commencèrent à évacuer Auschwitz et ses camps satellites. 60 000 prisonniers furent contraints de marcher vers l'Ouest. Des milliers d'autres furent tués dans les camps quelques jours avant que ces marches de la mort ne commencent. Des dizaines de milliers de prisonniers, juifs pour la plupart, furent contraints de marcher jusqu'à la ville de Wodzislaw, dans la partie occidentale de la Haute-Silésie. Les gardes SS abattaient ceux qui ne pouvaient plus avancer. Lors de ces marches, les prisonniers souffrirent également du froid et de la faim. Plus de 15 000 d'entre eux périrent pendant le voyage.

A leur arrivée à Wodzislaw, les prisonniers furent mis dans des trains de marchandise non chauffés et transportés vers les camps de concentration en Allemagne, en particulier ceux de Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen, Buchenwald et Dachau, ainsi que vers celui de Mauthausen en Autriche. Le voyage dura des jours. Sans nourriture, eau, abri, ni couvertures, de nombreux prisonniers ne survécurent pas au transport.

Fin janvier 1945, 4 000 prisonniers furent mis sur la route en une marche de la mort au départ de Blechhammer, l'un des camps secondaires d'Auschwitz. Environ 1 000 prisonniers périrent durant la marche vers le camp de concentration de Gross-Rosen. Après quelque temps, les prisonniers restants furent déplacés vers le camp de Buchenwald.

Le 27 janvier 1945, l'armée soviétique entra à Auschwitz et libéra les plus de 7 000 prisonniers restants qui, pour la plupart, étaient malades et mourants. On estime qu'il y eut au minimum 1,3 million de personnes déportées à Auschwitz entre 1940 et 1945 ; parmi elles, au moins 1,1 million furent exterminées.


Le Pen crée un tollé en appelant à nouveau "détail" les chambres à gaz!

Jean-Marie Le Pen, président du Front national, a suscité un tollé et s'est attiré des menaces de poursuites judiciaires en qualifiant à nouveau les chambres à gaz de "détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale", dans un entretien au magazine "Bretons" publié vendredi.
 

Le parquet a annoncé qu'il étudiait la possibilité de poursuivre l'ex-candidat à la présidentielle.

"J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale: ça me paraît tellement évident", déclare M. Le Pen dans le mensuel généraliste, diffusé en Bretagne et en région parisienne.

Le leader frontiste, dont la fille Marine a souligné qu'elle ne partageait pas les vues de son père sur ce point, avait été condamné à 1,2 million de francs (183.200 euros) d'amende pour de premières déclarations sur le "détail", en 1987 sur RTL.

Alors que "Bretons" lui fait remarquer que l'on a "déporté des gens pour les amener dans des camps juste pour les faire tuer", M. Le Pen répond: "Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz, il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés."

M. Le Pen a affirmé dans un bref communiqué vendredi avoir "interdit expressément par lettre recommandée il y a déjà 15 jours" à "Bretons" de publier cet entretien.

Ses propos ont immédiatement été condamnés par politiques et associations, qui ont pointé du "négationnisme".

L'Union des étudiants juifs de France a annoncé avoir "décidé d'engager des poursuites judiciaires" et SOS Racisme dit avoir décidé de se constituer partie civile.

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme veut en faire autant après consultation de sa commission juridique.

Pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), l'ex-candidat à l'Elysée, "en pleine perdition politique", s'avance "encore plus sur la voie du négationnisme" pour "faire parler de lui".

Le MRAP a dénoncé une "volonté de contestation de crimes contre l'humanité d'une part et d'incitation à la haine".

Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a exprimé "son indignation et sa colère".

Le Mouvement des Jeunes socialistes a dénoncé un "révisionnisme clairement assumé".

Pour Julien Dray, porte-parole de ce parti, c'est "à la justice d'agir pour que de telles paroles, qui prennent sciemment le risque de générer haine et division dans notre pays, ne restent pas impunies".

Même tonalité chez le député (app-communiste) Jean-Pierre Brard. Il a aussi demandé à la vice-présidente du FN Marine Le Pen, "qui prétend vouloir donner une nouvelle image au parti", de "condamner sans réserves" ces déclarations et de "présenter les excuses de son parti".

"Je dis ce que j'ai toujours dit: je ne partage pas sur ces événements la même vision que mon père", a fait valoir Mme Le Pen sur BFM TV.

"Je crois que Jean-Marie Le Pen ne voulait pas créer cette polémique, puisqu'il a interdit au journal la publication de cette interview", a-t-elle ajouté. "Le journal est passé outre, du coup il ne voulait pas cette polémique mais elle existe."


Le phénomène Carla Bruni-Sarkozy!


Le 13 février 2007, l'Express, qui a consacré pas moins de quatre couvertures à la chanteuse italienne depuis décembre, publie une interview exclusive de Carla Bruni. La nouvelle première dame raconte sa découverte du monde politique, les raisons du mariage dans l'intimité, et revient sur les polémiques liées à sa relation avec Nicolas Sarkozy. © L'Express

Chambres à gaz,
Le Pen persiste

Jérôme Bouin (lefigaro.fr) Avec AFP
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«J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la seconde guerre mondiale : ça me paraît tellement évident», explique Jean-Marie Le Pen.

Le président du Front national emploie de nouveau le terme «détail» qui lui a valu plusieurs condamnations judiciaires, dans une interview au mensuel «Bretons». Interview dont il affirme avoir «interdit» la publication.

Le président du Front national Jean-Marie Le Pen répète dans une interview au magazine régional «Bretons» paru vendredi qu'il lui paraît «tellement évident» que «les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale». Sa première utilisation de ce mot date de 1987 sur l'antenne de RTL. En 2005 déjà, dans un entretien à la BBC, Jean-Marie Le Pen avait de nouveau employé ce mot.

Dans la suite des échanges avec le journaliste de ce mensuel diffusé en Bretagne et en région parisienne, Jean-Marie Le Pen rappelle le nombre de morts total de la seconde guerre mondiale, en avançant le chiffre de «50 millions de morts». Mais le journaliste l'interrompt, lui disant que «le problème n'est pas de savoir le nombre (de morts) mais la manière dont ils ont été tués», et que l'on a «déporté des gens pour les amener dans des camps juste pour les faire tuer». «Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. À ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés», répond le président du FN.

Publication interdite

Alors que le journaliste rétorque que des travaux d'historiens de toute sensibilité politique ont montré la réalité de la déportation à fin d'extermination, Jean-Marie Le Pen répond : «Ce n'est pas le problème. Je n'ai pas contesté, j'ai dit que c'était un détail. En quoi cela méritait-il 150 millions d'amendes ? Est-ce un pays de liberté où une phrase, si contestable soit-elle, et prononcée par un homme public, mérite 150 millions d'amende, et la mise à l'index de l'individu, et de son parti ?», ajoute-t-il, en allusion à la procédure judiciaire qui avait suivi sa première utilisation de ce mot en 1987.

Vendredi, le président du FN a affirmé qu'il avait «interdit» au magazine régional de publier l'entretien. Il accuse le mensuel d'avoir aussi diffusé avant parution «des extraits qui se veulent provocateurs». «Non seulement je n'ai pas autorisé 'Bretons' à publier cet interview, mais je le lui ai interdit expressément par lettre recommandée il y a déjà 15 jours», ajoute-t-il. Une interdiction confirmée par le rédacteur en chef de la publication. Ce dernier précise que le refus de Jean-Marie Le Pen lui a été signifié après un entretien avec un collaborateur du président du parti frontiste. Au cours de cet entretien, le collaborateur du patron du FN se serait étonné du fait que l'interview ne fasse pas la une du mensuel. Suite à quoi, l'hebdomadaire s'est vu refuser, par lettre recommandée, la publication de l'interview en question. Le rédacteur en chef de «Bretons» explique au figaro.fr avoir délibérément choisi de la publier. «Il n'y avait aucune raison valable de ne pas le faire», ajoute-t-il.

Une France «à majorité musulmane»

Dans cette interview, Jean-Marie Le Pen parle beaucoup de ses rapports avec la Bretagne, sa région d'origine, et parle aussi d'immigration. Il explique qu'il n'est «pas sûr» que la France existera encore dans 50 ans, affirmant que «sur le papier» elle sera «à majorité musulmane», comme c'est le cas aujourd'hui selon lui à «Roubaix», «Marseille», ou dans la «banlieue parisienne, ou en sortant du métro vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca». «La population musulmane qui s'implante à Quimper ne met pas la coiffe. Elle met le voile. Et la Bretonne qui habite ce quartier de Quimper, elle met aussi le voile pour ne pas avoir de problèmes», dit-il.

   


BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L ANTISEMITISME

8 Boulevard Saint Simon 93700 DRANCY

Le Président

Sammy GHOZLAN

COMMUNIQUE

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme exprime son indignation et sa colère après les propos négationnistes et révisionnistes de Jean Marie LE PEN Président du Front National,qui a récidivé en déclarant lors d’une interview au journal régional BRETONS de ce jour : «J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la seconde guerre mondiale : ça me paraît tellement évident», explique Jean-Marie Le Pen.»

Nous considérons que ces déclarations dès lors qu’elles ont été rendues publiques, doivent faire l’objet de poursuites pénales à l’initiative du Garde des Sceaux ou du Parquet.

Alors que l’antisémitisme persiste dans notre pays, malgré les mesures prises par les pouvoirs publics ,alors que des mosquees,des cimetières juifs et musulmans,sont attaques et profanés ,nous craignons que les propos du chef de l’extrême droite française concernant les juifs et les musulmans, aggravent la situation du racisme,mettent en le danger la paix civile dans notre pays autant que la sécurité des citoyens juifs et musulmans.

Nous demandons à la Ministre de l’Intérieur d’envisager  à titre préventif la dissolution du Front National .


Le diaporama de la Marche Blanche à Paris

AgirpourIngrid.com - Paris - 07/04/08

Le Comité de soutien vous propose de découvrir un diaporama du succès de la Marche Blanche à Paris, actualisé à mesure que nous parviennent les photos. Un autre diaporama, reportage sur les Marches Blanches de province, vous sera très vite proposé.

Dès l’avant-veille de la Marche Blanche, l’Opéra avait décidé de marquer son soutien total à la manifestation organisée :




La foule avait massivement répondu présente à l’appel à la manifestation (30.000 participants à Paris). Les citoyens se réunissaient Place de l’Opéra avant d’emprunter l’itinéraire les menant à l’Assemblée nationale :
































Crédit photos : AP


Photo-reportage : Opération Pattes Blanches

AgirpourIngrid.com - Paris - 21/04/08

Samedi 19 avril, le Comité de soutien le Comité de soutien à Ingrid Betancourt avait décidé de faire face à une urgence toujours bien réelle même si moins palpable : celle de la libération d’Ingrid et des autres otages.

Pour contribuer au triomphe de l’accord humanitaire entre les FARC et le gouvernement colombien, et dans la lignée de la Marche Blanche, le Comité de soutien a organisé l’Opération Pattes Blanches devant le portrait d’Ingrid (situé devant l’Hôtel de Ville de Paris). Après nous être farinés les mains, nous les avons levées vers le ciel pour mieux demander aux FARC et au gouvernement colombien de montrer pattes blanches.

Le reportage photo de l’Opération Pattes Blanches