Le 19 Août 1815.   

En  France, exécution du Général de brigade Labédoyère, fusillé pour son ralliement à Napoléon Ier.

Ordonnance royale instituant l'hérédité de la pairie.

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Charles-Angélique-François Huchet, comte de La Bédoyère (1786-1815)., Jean-Urbain Guérin (1760-1836), Musée national du Château de Malmaison.


Le 13 août 1812.

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L'Empereur français Napoléon Ier quitte Vitebsk a deux heures du matin.

Une faible garnison y est stationnée avec un grand nombre de malades (typhus).

L'empereur cherche a battre les russes au cours d'une seule bataille.

Le Dniepr est franchi.


Une nouvelle dédicace personnelle à mon ami pierrefittois d'origine polonaise:

Michel Swiatek 

Varsovie, août 1944.

La photo montre le drame de la vie quotidienne de ces jours-là - les funérailles des victimes de l'explosion à la grenade. Au premier plan se trouvent les corps du défunt couverts de papier. A côté, sur le site d'une ancienne propriété au 10 rue Warecka, plusieurs hommes avec des pelles creusent des tombes.

En arrière-plan on peut voir un immeuble sous le numéro 7, brûlé déjà en septembre 1939. Les murs détruits et les victimes dans la rue deviennent un symbole de ce qu'était Varsovie pendant le soulèvement - une ville qui se bat, mais qui meurt aussi chaque jour.

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Photo 📷 Sylvester "Kriss" Braun/Musée de Varsovie 


Le 17 août 1812.

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Seconde journée a Smolensk.

L'Empereur français Napoléon Ier envoie le Maréchal Poniatowski couper les accès de Smolensk en coupant les ponts du Dniepr pendant que la division Bruyère s'élance au nord occuper les positions ennemies qui dominent Sloboda Rachenka.

Après l'occupation de ces positions, Napoléon y déploie soixante pièces d'artillerie.

Les Maréchaux Ney et Davout se lancent sur les faubourgs où les russes leur opposent une sérieuse résistance.

La division Morand du premier corps entre la première dans Smolensk au prix de mille sept cent hommes.

La troisième division russe de Korovnitsine est quasiment anéantie.

Quelques isbas en bois brûlent et la canonnade contraint Barclay de Tolly a évacuer la ville. Celui-ci donne l'ordre au général Korff d'incendier Smolensk.

L'ennemi parvient a s'enfuir, il perd 4700 morts et 7500 blessés.

Nous perdons 700 tués et 3200 blessés dans l'action.


LES GRANDS ANCIENS DU (VERTUEUX) PARTI COMMUNISTE FRANCAIS :

                                        JACQUES DORIOT

Excellent orateur et organisateur, Jacques DORIOT n'était pas n'importe qui, au PCF :

    * De 1921 à 1922 : représentant à Moscou des Jeunesses communistes françaises 

    * Chef des Jeunesses communistes en 1923

    * Saboteur de la guerre du RIF et condamné comme tel à un an de prison en 1923

    * Membre du Bureau Politique en 1924

    * Maire de Saint-Denis en 1931

    * Député en 1932

  - Mais il se fâche avec le Secrétaire Général, Maurice THOREZ et crée le PPF (Parti Populaire Français)...

  - Après la débâcle de 1940, il grenouille avec un succès relatif dans les couloirs de Vichy,  jusqu'à ce que l'attaque de l'Allemagne contre la Russie l'enthousiasme !

  - À l'époque, il est loin d'être le seul communiste collaborateur et il est entouré d'excellents "camarades" : Marcel Gitton (ex secrétaire du PC aux côtés du Thorez et Duclos), Jean-Marie Clamamus, Marcel Capron,  André Parsal, Marcel Bront, Fernand Soupé Albert Clément, Émile Nédélec, 

  - Du coup, participant à la création de la Légion des volontaires français (LVF), sous l'uniforme allemand, il combat lui-même comme lieutenant et reçoit, notamment, la croix de fer... 

  - Ceci étant, il maintient le lien avec d'autres personnes de gauche, comme le socialiste Marcel Déat

C'est d'ailleurs en allant le retrouver que sa voiture est mitraillée et qu'il meurt, le 22 février 1945, près de Mengen. 

    - Pas de chance :

    - Pendant ce temps : * Georges MARCHAIS bossait tranquillement chez Messerschmitt, à Augsbourg ;

          * Maurice THOREZ, Secrétaire Général du PCF, ,DÉSERTEUR face aux allemands le 4 octobre 1939, reprenait contact avec  la France après 4 ans à Moscou...

              VRAIMENT, AVEC DE TELS ANCÊTRES, LE PCF PEUT DONNER DE GRANDES LEÇONS DE "VERTU"...


Une nouvelle dédicace personnelle pour mon ami pierrefittois d'origine polonaise:

Michel Swiatek 

Dimanche 17 août 2025 :

SAINT HYACINTHE DE CRACOVIE, Missionnaire Dominicain, "Apôtre du Nord" et de la Pologne (v. 1184-15 août 1257)... 

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Tableau : Lodovico Carracci (1594), musée du Louvre, Paris.


Info Pierrefitte:

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Photos 📷 prisent sur l'ensemble de l'avenue du Général Gallieni. Ça va rester tout le week-end. Ça l'est déjà depuis quelques jours !!!

No comment !

Jean-Pierre Renard 

Ancien Conseiller municipal gaulliste de Pierrefitte Sur Seine 


Le « Vœu de Louis XIII » :

Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut.

Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté que d'accidents qui pouvaient nous perdre.

Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice.

La rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés.

Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.

Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de " nous consacrer à la grandeur de Dieu " par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe qui se dira en son Eglise cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour, il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu'à ladite cérémonie les Cours de Parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d'autant qu'il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse longuement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.

Louis XIII (1610-1643)

https://www.lysroyaldefrancelouisxx.fr/


Une nouvelle dédicace personnelle à mon ami pierrefittois d'origine polonaise:

Michel Swiatek:

Le 16 août 1944:

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Le soulèvement de Varsovie, Halina Beisert. est morte des suites des blessures subies. "Kasia" le connecteur, elle n'avait que 25 ans... 

La veille, Halina se tenait à la fenêtre avec son amie dans les locaux du département de l'information dans la rue. Moniuszki, quand la soi-disant balle. Les "placards" sont tombés sur le balcon ouvert avec des bouteilles d'essence. Les filles couraient en brûlant et criaient à l'aide. Le feu n'a été éteint qu'avec du sable.

Brûlé à la peau presque noire, transféré dans un hôpital rebelle, mort dans le martyre.

Tous deux ont été enterrés au cimetière militaire de Pow Obzki à Varsovie.

Souvenons-nous !