Une autre dédicace personnelle à mon ami pierrefittois d'origine polonaise: Michel Swiatek 

Le 22 juillet 1807.

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L'Empereur français NNapoléon Ier crée le grand duché de Varsovie.

Une nouvelle constitution est donnée aux polonais et le code civil français y est appliqué.

Le pays est divisé en quatre districts.

Chaque ancien département y est doté d'un préfet et d'un sous préfet.


Une nouvelle dédicace personnelle à mon ami pierrefittois d'origine polonaise: Michel Swiatek 

Soulèvement de Varsovie 1944.

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Irena Wo Halniak "Ewa" - travailleuse sanitaire, et Halina Kenska "Marzena" - connecteur. Les filles de la 4. Compagnies de "représailles" du bataillon Golski.

Ils travaillaient à l'hôpital rebelle de l'Université de technologie de Varsovie. Ils sont morts lors d'un raid à la bombe du département d'architecture de l'Université de technologie de Varsovie, où se trouvait un hôpital insurgé

Photo de Andrzej Bargiełowski "Stanzyk" / Musée de l'Insurrection de Varsovie 


Une nouvelle dédicace personnelle à mon ami pierrefittois d'origine polonaise: Michel Swiatek 

Les soldats maudits de la liberté : l’ultime combat de l’Armia Krajowa

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En ce début de l’année 1944, une unité d’élite quitte l’église de Turgiele, à l’est de Wilno. En tête : le sous-lieutenant Romuald Rajs, surnommé « Bury ». Ce nom résonnera longtemps dans la mémoire polonaise, tant il incarne le courage des combattants de l’ombre — ces hommes de l’Armia Krajowa (AK), l’armée clandestine fidèle au gouvernement polonais en exil. Leur destin ? Livrer une double guerre : contre l’occupant nazi, d’abord, puis contre l’emprise soviétique. Une tragédie en deux actes, pour un peuple abandonné par l’Histoire.

Une armée qui n’a jamais capitulé

Contrairement à d'autres nations occupées, la Pologne n’a jamais signé de capitulation. Dès le 27 septembre 1939 — à peine trois semaines après l’invasion allemande — les premiers réseaux de résistance voient le jour, sous le nom de Service de la Victoire de la Pologne. En novembre, cette organisation devient l’Union de lutte armée, puis l’Armia Krajowa à partir du 14 février 1942.

Cette armée souterraine n’est pas un simple groupe de partisans : elle est structurée, disciplinée, dotée d’un commandement clair et fidèle au gouvernement polonais réfugié à Londres. Des catholiques, des patriotes, des civils, des militaires issus de tous horizons politiques s’y retrouvent pour une cause commune : rendre à la Pologne sa souveraineté, sa démocratie et son honneur.

L’Opération Tempête : l’ultime espoir de liberté

À l’été 1944, l’AK engage son baroud d’honneur. C’est l’Akcja Burza — l’Opération Tempête. L’idée est simple : reprendre les villes polonaises avant l’arrivée des Soviétiques, et les accueillir en alliés, pour empêcher l’installation d’un pouvoir communiste.

Le point culminant est atteint à Varsovie, où, le 1er août 1944, les insurgés se soulèvent. Pendant 63 jours, sans soutien extérieur, ils tiennent tête à la Wehrmacht. Mais Staline refuse d’intervenir : l’Armée rouge, pourtant positionnée à quelques kilomètres de là, observe sans bouger, laissant les nazis anéantir la capitale polonaise. 200 000 morts et une ville rasée : tel est le prix du sacrifice.

Trahis par l’Est, abandonnés par l’Ouest

L’AK, déjà éprouvée, ne se relèvera pas. Lors de la libération de Vilnius, en juillet 1944, les soldats polonais qui combattent aux côtés des Soviétiques sont immédiatement arrêtés, déportés ou exécutés par le NKVD. Le massacre de Katyn, découvert peu avant, avait déjà révélé au monde l’ampleur des crimes soviétiques contre les officiers polonais. Désormais, c’est toute une armée que Staline entend faire disparaître.

Les Conférences de Yalta et Potsdam entérinent cette tragédie : les Alliés occidentaux acceptent le partage de l’Europe, y compris l’annexion des territoires polonais de l’Est par l’URSS. La Pologne, amputée et déplacée vers l’Ouest, entre dans l’orbite soviétique.

Les soldats maudits : le dernier cri de l’honneur

Après 1945, plus de 60 000 anciens membres de l’AK sont arrêtés. 50 000 sont envoyés au Goulag, les autres exécutés, torturés ou traqués. Le gouvernement communiste offre une fausse amnistie pour mieux les piéger. Parmi les victimes : Witold Pilecki, infiltré volontaire à Auschwitz, qui sera exécuté comme traître par les communistes.

Romuald Rajs, dit « Bury », poursuivra la lutte dans la clandestinité, rejoignant le WiN (Wolność i Niezawisłość, Liberté et Indépendance). Ses hommes, vêtus des mêmes uniformes que ceux portés lors de l’invasion nazie de 1939, mènent une guérilla contre le pouvoir soviétique jusqu’en 1952. On les surnommera plus tard : les « soldats maudits » (Żołnierze wyklęci).

Aujourd’hui, ils sont considérés comme des héros nationaux. Leur combat, oublié pendant des décennies, est désormais célébré en Pologne comme un symbole de dignité, de résistance et de fidélité à la patrie — même quand le monde entier les avait abandonnés.


Aujourd hui nous fêtons Sainte Brigitte de Suède 

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Sainte Brigitte est la co-patronne de l'Europe par le pape Jean-Paul II avec sainte Catherine de Sienne et la philosophe Edith Stein. Elle est également patronne de la Suède et des pèlerins. Elle fut d'abord fêtée le 8 octobre puis le 23 juillet.

Seigneur Dieu, Tu as conduit Sainte Brigitte de Suède par divers chemins de vie et Tu lui as enseigné de façon admirable la Sagesse de la Croix par la contemplation de la Passion de ton Fils ; accorde à chacun de nous, quel que soit son état de vie, de savoir Te chercher en toute chose. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen !

Sainte Brigitte de Suède, priez pour nous !


Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 la famille du Tsar Nicolas II a été massacrée par les bolcheviques à Iekaterinenburg...Il y a 101 ans...

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Sur cette photo prise immediatement après la tuerie on voit au sol un sac à main, une douille et des débris divers


COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
 
www.nationetrepublique.org
 
Le 21 JUILLET 2025
 
 Article publié ce jour 21 JUILLET 2025 par Valeurs Actuelles
 
« Le projet du gouvernement pour la Nouvelle-Calédonie est une grenade dégoupillée », alerte Jacques Myard
 
L'ENTRETIEN POLITIQUE. Chaque lundi, Valeurs actuelles interroge une personnalité sur l'actualité politique. Aujourd’hui, place à Jacques Myard, maire LR de Maisons-Laffitte et ancien député des Yvelines (de 1993 à 2017). Ce gaulliste orthodoxe, diplomate de métier, revient sur le projet du gouvernement, lequel entend créer une « nationalité calédonienne » dans la République.
 
Que pensez-vous du projet d’accord sur l’« État de la Nouvelle-Calédonie » entre les parties prenantes du Caillou et le gouvernement ?
 
Jacques Myard. Ce projet est un oxymore et constitue une véritable grenade dégoupillée. Certes, un point positif est à relever. Il s’agit de la modification – légitime – du corps électoral, jusque-là figé depuis 1998. Cela étant, cette réforme s’apparente à une véritable usine à gaz. En effet, ce dégel n’est pas prévu pour 2026 de manière claire et directe ; il se déploie en plusieurs étapes, avec un élargissement progressif. On peut donc en prendre acte, mais force est de constater que le dispositif reste particulièrement complexe. Il est légitime de s’interroger sur les raisons d’une telle architecture juridique. D’autant plus que cette réforme semble entrer en contradiction avec les principes de la Constitution, notamment celui de la citoyenneté et du suffrage universel fondé sur le principe "un homme, une voix".
 
La possible création d’une « nationalité calédonienne » au sein de la République vous paraît donc inopérante ?
 

C'est une sorte de GPA institutionnelle. En d’autres termes, la République semble ici "enceinte" d’un État et d’une nationalité en gestation, à l’image d’un scénario digne de Rosemary’s Baby. Un élément important a d’ailleurs été passé sous silence : dans le préambule du texte, on trouve une phrase pour le moins étonnante, qui affirme que nous sommes dans une “trajectoire conduisant à la souveraineté". Cette affirmation constitue une remise en cause flagrante des trois précédents référendums, qui ont tous clairement indiqué que la majorité des Calédoniens sont attachés à la France.
 
Malgré cette volonté démocratiquement exprimée, un processus est bel et bien enclenché. On voit apparaître les prémices d’un État et d’une nationalité propres portés au sein même de la République. Or, il est impossible de manier les notions d’État et de nationalité comme s’il s’agissait de concepts anodins, sans substance ni portée juridique ou institutionnelle. Ce sont des mots lourds de sens, qui impliquent des dynamiques politiques et constitutionnelles profondes. Il est manifeste qu’un processus évolutif est désormais en marche. Et ce processus, loin d’être transparent, semble empreint d’ambiguïté, de naïveté, voire de trahison. On peut légitimement se poser la question : souhaite-t-on se débarrasser de la Nouvelle-Calédonie ?
 
>> Retrouvez ici tous nos entretiens politiques du lundi
 
Ce projet ne risque-t-il pas créer un précédent dangereux ? Les mouvements autonomistes ou indépendantistes, dans d’autres régions françaises, pourraient réclamer un statut du même genre.
 

Au-delà de la seule question calédonienne, ce qui se profile est un précédent, potentiellement invoqué demain par d’autres territoires ou régions, dans une logique de fragmentation. On peut dès lors s’interroger : n’est-on pas en train d’organiser, de manière plus ou moins consciente, la dislocation progressive de l’unité française, patiemment construite au fil des siècles ?
 
Cette dynamique rejoint les volontés exprimées de longue date par certaines instances européennes, et notamment le Comité des Régions, qui envisage une Europe morcelée, faite non plus de nations souveraines, mais d’une multitude de provinces régionales, déliées du cadre étatique traditionnel. C’est là une entreprise de démantèlement de l’État-nation, qui reste pourtant le socle de toute démocratie véritable, le garant de nos libertés collectives et de nos libertés individuelles.
 
On sait que la Nouvelle-Calédonie est visée par des campagnes d’ingérences orchestrées depuis l’Azerbaïdjan ou la Russie. Sans parler évidemment de la Chine ou de l’Australie, qui regardent ce territoire avec les yeux de Chimène...
 

Certains, ailleurs dans le monde, observent cette évolution avec une attention toute particulière ; voire avec une gourmandise stratégique. Il est de notoriété publique que la Chine suit de près l’évolution politique et institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie. Et si, par malheur, le territoire venait un jour à accéder à l’indépendance, il ne resterait pas longtemps isolé. Il tomberait rapidement sous la tutelle directe – et certainement pas bienveillante – de la Chine. Les responsables politiques kanaks, même les plus obtus, doivent le comprendre. 
 
Les Australiens, pour leur part, se bercent d’illusions. Face à la puissance croissante de la Chine, ils ne font tout simplement pas le poids. Ils placent leur confiance, peut-être trop naïvement, dans leur alliance stratégique avec les États-Unis, notamment à travers le groupe des Cinq Yeux (Five Eyes), qui réunit Washington, Londres, Ottawa, Canberra et Wellington. Or, les Australiens devraient comprendre que le fait d’être un allié des Américains ne constitue pas une garantie de protection durable.
 
Depuis l’arrivée de Michel Rocard à Matignon en 1988, la “deuxième gauche” aujourd’hui incarnée par Emmanuel Macron et Manuel Valls semble vouloir séparer la Nouvelle-Calédonie de la France, dans une logique de décolonisation, et ce malgré la tenue des référendums qui – tous – sont venus rappeler l’attachement du Caillou à la France.
 

Nous avons affaire à des individus encore traumatisés par le processus de décolonisation, incapables d’admettre que ce moment historique est désormais révolu. Ils peinent à reconnaître qu’aujourd’hui, l’intérêt de la Nouvelle-Calédonie réside clairement dans le maintien au sein de la France, dans la République, qui seule est en mesure de garantir la protection de ses intérêts.
 
Il serait erroné de considérer la situation actuelle comme relevant d’un processus de décolonisation
 
Bien sûr, une certaine autonomie peut s’envisager, compte tenu de l’éloignement géographique. Mais il serait erroné de considérer la situation actuelle comme relevant d’un processus de décolonisation, n’en déplaise à certains nostalgiques, profondément marqués par le précédent algérien. Aujourd’hui, dans le contexte du village planétaire, il est clair que nous ne sommes pas dans une logique de balkanisation.
 
Quel projet d’avenir pour la France d’Outre-mer ?
 

La France bénéficie d’une chance stratégique exceptionnelle : celle de pouvoir s’appuyer sur des territoires d’Outre-mer répartis sur l’ensemble du globe. Ces territoires ne sont pas un fardeau, mais une source de puissance, de rayonnement international, qui permet à la France de tenir son rang dans le concert des nations.
 
Car, enfin, la France n’est pas une dictature ! Elle respecte les droits fondamentaux, les minorités, et les principes de la citoyenneté. Ce cadre démocratique, protecteur et stable, constitue le meilleur avenir possible pour les territoires qui lui sont liés.
 
 
Découvrez le dernier ouvrage de Jacques Myard : "BYE BYE DÉMOCRATIE " LE BRÛLOT DE l'ANNÉE, Lafont presse éditions. A commander chez votre libraire !
 
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Prière à Sainte Jeanne d'Arc

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Je vous salue, Jeanne d'Arc,

Sainte de la Patrie, le Seigneur est avec vous,

Vous êtes bénie entre tous les enfants de France, et Jésus, roi de France, est béni;

Sainte Jeanne d'Arc, patronne secondaire de la France, priez pour la France pécheresse,

Soutenez nous dans les combats,

Maintenant et à l'heure de notre mort.

Amen.


Le 22 juillet 1461 :

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Mort du Roi de France Charles VII, dit le victorieux, des suites d'un phlegmon à la gorge.

Charles VII de France, dit Charles le Victorieux, ou le Bien Servi, naît le 22 février 1403 à Mehun-sur-Yèvre et meurt le 22 juillet 1461. Souverain souvent présenté comme étant le «Petit Roi de Bourges qui a trahi Jehanne d'Arc», dénigré par les historiens de la IIIe République, il apparaît très souvent comme un monarque effacé sinon insignifiant. C'est pourtant lui qui achève l'œuvre de sainte Jeanne d'Arc et met fin à la présence des Plantagenêt en France. Voir les chroniques du 22 février, du 21 juin, du 17 juillet.

Charles VII « le Bien Conseillé », s'entoure d'hommes dévoués et compétents. Il réorganise l'armée avec les compagnies d'ordonnance ; son règne voit aussi l'affirmation de l'autorité royale avec la Pragmatique Sanction de Bourges, l'assainissement des finances du Royaume, la création des Cours Provinciales de justice pour remplacer progressivement les Seigneuries locales. Charles VII s'éteint au château de Mehun-sur-Yèvre et laisse un Royaume de France renforcé et puissant. Il est inhumé dans la Basilique Saint-Denis.


Le 21 juillet

- Julien-François-Léonard de Mons, 30 ans, né à Carantilly (Manche), vicaire général de Coutances, guillotiné à Paris, 1794.

- Marie-Louis-Léonard de Cussy, 58 ans, né à Coutances, archidiacre de cette ville, guillotiné à Paris.

- Jean-François Jeanson, 49 ans, né à La Vallée en Barrois (Toul), capucin, déporté, mort sur les Deux-Associés.

- Simon Pannetier, 76 ans, né à Bordeaux, Grand-Carme, guillotiné à Bordeaux, 1794.

- Gabriel Pergaud, 41 ans, né à Saint Priest la Plaine (Creuse), chanoine régulier, prieur de l’abbaye de Beaulieu (Dinan), déporté, mort sur les Deux-Associés.

- Charles Rambour, 46 ans, né à Custine (Meurthe), chartreux, déporté, mort sur les Deux-Associés.

- Jean-Baptiste-Charles Renan, 28 ans, né à Bonneval (Eure et loir), vicaire de Prouais (Chartres), guillotiné à Paris, 1794.

- François Gabriel de Latour, vicaire de Noe (Toulouse), exécuté à Toulouse, 1794.


Le 20 juillet 

- Elie-Jean Gintrac, 58 ans, né à Razac sur Isle (Dordogne), curé de Ponchat, déporté, mort sur les Deux-Associés.

- Barthélemy Montblanc, 34 ans, né à Cruzy (Béziers), exécuté à Privas, 1794.

- Marie-Louise Laval de Montmorency, 71 ans, née à Paris, abbesse de Montmartre (Saint Benoit), exécutée à Paris, 1794.

- Joseph Ringard, prêtre à Abbeville, exécuté à Amiens, 1794.

- Pierre-André-Mathurin Lalouelle, 36 ans, né à Rouen, capucin, déporté, mort sur les Deux-Associés.