Saint Nicolas de Myre, priez pour nous
6 décembre - Saint Nicolas de Myre
Evêque de Myre (✝ v. 350)
Pour faire honneur au Messie Pontife, la souveraine Sagesse a multiplié les Pontifes sur la route qui conduit à lui. Deux Papes, saint Melchiade et saint Damase ; deux Docteurs, saint Pierre Chrysologue et saint Ambroise ; deux Evêques, l'amour de leur troupeau, saint Nicolas et saint Eusèbe : tels sont les glorieux Pontifes qui ont reçu la charge de préparer, par leurs suffrages, la voie du peuple fidèle vers Celui qui est le souverain Prêtre selon l'ordre de Melchisédech. Nous développerons successivement leurs titres à faire partie de cette noble cour.
Aujourd'hui, l'Eglise célèbre avec joie la mémoire de l'insigne thaumaturge Nicolas, aussi fameux dans l'Orient que le grand saint Martin l'est dans l'Occident, et honoré depuis près de mille ans par l'Eglise latine. Rendons hommage au souverain pouvoir que Dieu lui avait donné sur la nature ; mais félicitons-le sur tout d'avoir été du nombre des trois cent dix-huit Evoques qui proclamèrent, à Nicée, le Verbe consubstantiel au Père. Il ne fut point scandalisé des abaissements du Fils de Dieu ; ni la bassesse de la chair que le souverain Seigneur de toutes choses revêtit au sein de la Vierge, ni l'humilité de la crèche, ne l'empêchèrent de proclamer Fils de Dieu, égal à Dieu, le fils de Marie ; c'est pourquoi il a été élevé en gloire et a reçu la charge d'obtenir, chaque année, pour le peuple chrétien, la grâce d'aller au-devant du Verbe de vie, avec une foi simple et un ardent amour.
Nicolas vient de nikos, qui signifie victoire et de laos, qui veut dire peuple. Nicolas, c'est victoire du peuple, c'est-à-dire, des vices qui sont populaires et vils. Ou bien simplement victoire, parce qu'il a appris aux peuples, par sa vie et son enseignement, à vaincre les vices et les péchés. Nicolas peut venir encore de nikos, victoire et de laus, louange, comme si on disait louange victorieuse. Ou bien encore de nitor, blancheur et de laos, peuple, blancheur du peuple. Il eut en effet, dans sa personne, ce qui constitue la blancheur et la pureté ; selon saint Ambroise, la parole divine purifie, la bonne confession purifie, une bonne pensée purifie, une bonne action purifie. Les docteurs d'Argos ont écrit sa légende. D'après saint Isidore de Séville, Argos est une ville de la Grèce, d'où est venu aux Grecs le nom d'Argolides. On trouve ailleurs que le patriarche saint Méthode l’a écrite en grec. Jean la traduisit en latin et y fit des augmentations.
#Saint #Nicolas, citoyen de Patras, dut le jour à de riches et saints parents. Son père Epiphane et sa mère Jeanne l’engendrèrent en la première fleur de leur âge et passèrent le reste de leur vie dans la continence. Le jour de sa naissance, il se tint debout dans le bain ; de plus (Honorius d'Autan) il prenait le sein une fois seulement la quatrième (mercredi) et la sixième férie (vendredi). Devenu grand, il évitait les divertissements, et préférait fréquenter les églises ; il retenait dans sa mémoire tout ce qu'il y pouvait apprendre de l’Écriture sainte.
Après la mort de ses parents, il commença à penser quel emploi il ferait de ses grandes richesses, pour procurer la gloire de Dieu, sans avoir en vue la louange qu'il en retirerait de la part des hommes. Un de ses voisins avait trois filles vierges, et que son indigence, malgré sa noblesse, força à prostituer, afin que ce commerce infâme lui procurât de quoi vivre. Dès que le saint eut découvert ce crime, il l’eut en horreur, mit dans un linge une somme d'or qu'il jeta, en cachette, la nuit par une fenêtre dans la maison du voisin et se retira. Cet homme à son lever trouva cet or, remercia Dieu et maria son aînée. Quelque temps après, ce serviteur de Dieu en fit encore autant. Le voisin, qui trouvait toujours de l’or, était extasié du fait ; alors il prit le parti de veiller pour découvrir quel était celui qui venait ainsi à son aide. Peu de jours après, Nicolas doubla la somme d'or et la jeta chez son voisin. Le bruit fait lever celui-ci, et poursuivre Nicolas qui s'enfuyait ; alors il lui cria :
" Arrêtez, ne vous dérobez pas à mes regards."
Et en courant le plus vite possible, il reconnut Nicolas ; de suite il se jette à terre, veut embrasser ses pieds. Nicolas l’en empêche et exige de lui qu'il taira son action tant qu'il vivrait.
L'évêque de Myre vint à mourir sur ces entrefaites ; les évêques s'assemblèrent pour pourvoir à cette église. Parmi eux se trouvait un évêque de grande autorité, et l’élection dépendait de lui. Les ayant avertis tous de se livrer au jeûne et à la prière, cette nuit-là même il entendit une voix qui lui disait de rester le matin en observation à la porte; celui qu'il verrait entrer le premier, dans l’église, et qui s'appellerait Nicolas, serait l’évêque qu'il devait sacrer. Il communiqua cette révélation à ses autres collègues, et leur recommanda de prier, tandis que lui veillerait à la porte. Ô prodige ! A l’heure de matines, comme s'il était conduit par la main de Dieu, le premier qui se présente à l’église, c'est Nicolas.
L'évêque l’arrêtant :
" Comment t'appelles-tu, lui dit-il ?"
Et lui ; qui avait la simplicité d'une colombe, le salue et lui dit :
" Nicolas, le serviteur de votre sainteté."
On le conduit dans l’église, et malgré toutes ses résistances, on le place sur le siège épiscopal. Pour lui, il pratique, comme auparavant, l’humilité et la gravité de moeurs en toutes ses oeuvres ; il passait ses veilles dans la prière, mortifiait sa chair, fuyait la compagnie des femmes; il accueillait tout le monde avec bonté ; sa parole avait de la force, ses exhortations étaient animées, et ses réprimandes sévères. On dit aussi, sur la foi d'une chronique, que Nicolas assista au concile de Nicée.
Un jour que des matelots étaient en péril, et, que, les yeux pleins de larmes, ils disaient :
" Nicolas, serviteur de Dieu, si ce que nous avons appris de vous est vrai, faites que nous en ressentions l’effet."
Aussitôt, leur apparut quelqu'un qui ressemblait au saint :
" Me voici, dit-il ; car vous m’avez appelé."
Et il se mit à les aider dans la manoeuvre du bâtiment, soit aux antennes, soit aux cordages, et la tempête cessa aussitôt. Les matelots vinrent à l’église de Nicolas, où, sans qu'on le leur indiquât, ils le reconnurent, quoique jamais ils ne l’eussent vu. Alors ils rendirent grâces à Dieu et à lui de leur délivrance : mais le saint l’attribua à la divine miséricorde et à leur foi, et non à ses mérites.
Toute la province où habitait saint Nicolas eut à subir une si cruelle famine, que personne ne pouvait se procurer aucun aliment. Or l’homme de Dieu apprit que des navires chargés de froment étaient mouillés dans le port. Il y va tout aussitôt prier les matelots de venir au secours du peuple qui mourait de faim, en donnant, pour le moins, cent muids de blé par chaque vaisseau.
" Nous n'oserions, père, répondirent-ils, car il a été mesuré à Alexandrie, et nous avons ordre de le transporter dans les greniers de l’empereur."
Le saint reprit :
" Faites pourtant ce que je vous dis, et je vous promets que, par la puissance de Dieu, vous n'aurez aucun déchet devant le commissaire du roi."
Ils le firent et la quantité qu'ils avaient reçue à Alexandrie, ils la rendirent aux employés de l’empereur; alors ils publièrent le miracle, et ils louèrent Dieu qui' avait été glorifié ainsi dans son serviteur. Quant au froment, l’homme de Dieu le distribua selon les besoins de chacun, de telle sorte que, par l’effet d'un miracle, il y en eut assez pendant deux ans, non seulement pour la nourriture, mais encore pour les semailles. Or, ce pays était idolâtre, et honorait particulièrement l’image de l’infâme Diane : jusqu'au temps de l’homme de Dieu, quelques hommes grossiers suivaient des pratiques exécrables et accomplissaient certains rites païens sous 'un arbre consacré à la Déesse ; mais Nicolas abolit ces pratiques dans tout le pays et fit couper l’arbre lui-même.
L'antique ennemi, irrité pour cela contre lui, composa une huile dont la propriété contre nature était de brûler dans l’eau et sur les pierres ; le démon, prenant la figure d'une religieuse, se présenta à des pèlerins qui voyageaient par eau pour aller trouver saint Nicolas et leur dit :
" J'aurais préféré aller avec vous chez le saint de Dieu, mais je ne le puis. Aussi vous priai-je d'offrir cette huile à son église, et, en mémoire de moi, d'en oindre toutes les murailles de sa demeure."
Aussitôt il disparut. Et voici que les pèlerins aperçoivent une mitre nacelle chargée de personnes respectables, au milieu desquelles se trouvait un homme tout à fait ressemblant à saint Nicolas, qui leur dit :
" Hélas ! que vous a dit cette femme, et qu'a-t-elle apporté ?"
On lui raconta tout de point en point.
" C'est l’impudique Diane, leur dit-il ; et pour vous prouver la vérité de mes paroles, jetez cette huile dans la mer." A peine l’eurent-ils jetée, qu'un grand feu s'alluma sur l’eau, et, contre nature, ils le virent longtemps brûler. Quand ils furent arrivés auprès du serviteur de Dieu, ils lui dirent :
" C'est vraiment vous qui nous avez apparu sur la mer, et qui nous avez délivrés des embûches du diable."
Dans le même temps, une nation se révolta contre l’empire romain ; l’empereur envoya contre elle trois princes, Népotien, Ursus et Apilion. Un vent défavorable les fit aborder au port adriatique, et le bienheureux Nicolas les invita à sa table, voulant par là préserver son pays des rapines qu'ils exerçaient dans les marchés.
Or un jour, pendant l’absence du saint évêque, le consul corrompu par argent avait condamné trois soldats innocents à être décapités. Dès que l’homme de Dieu en fut informé, il pria ces princes de se rendre en toute hâte avec lui sur le lieu de l’exécution: à leur arrivée, ils trouvèrent les condamnés le genou fléchi, la figure couverte d'un voile et le bourreau brandissant déjà son épée sur leurs têtes.
Mais Nicolas, enflammé de zèle, se jeta avec audace sur le licteur, fit sauter au loin son épée de ses mains, délia ces innocents et les emmena avec lui sains et saufs ; de là, il court au prétoire du consul et en brise les portes fermées. Bientôt le consul arrive et le salue. Le saint n'en tient compte et lui dit :
" Ennemi de Dieu, prévaricateur de la loi, quelle est ta présomption d'oser lever les yeux sur nous, alors que tu es coupable d'un si grand crime." Quand il l’eut repris durement, à la prière des chefs, il l’admit cependant a la pénitence. Après donc avoir reçu sa bénédiction, les envoyés de l’empereur continuent leur route et soumettent les révoltés sans répandre de sang.
A leur retour, ils furent reçus par l’empereur avec magnificence. Or quelques-uns, jaloux de leurs succès, suggérèrent par prière, et par argent, au préfet de l’empereur, de les accuser auprès de lui du crime de lèse-majesté. L'empereur circonvenu, et enflammé de colère, les fit emprisonner et sans aucun interrogatoire, il ordonna qu'on les tuât cette nuit-là même. Informés de leur condamnation par le geôlier, ils déchirèrent leurs vêtements et se mirent à gémir avec amertume. Alors l’un deux, c'était Népotien, se rappelant que le bienheureux Nicolas avait délivré trois innocents, exhorta les autres à réclamer sa protection.
Par la vertu de ces prières, saint Nicolas apparut cette nuit-là à l’empereur Constantin et lui dit :
" Pourquoi avoir fait saisir ces princes si injustement et avoir condamné à mort des innocents ? Levez-vous de suite, et faites-les relâcher tout aussitôt ; ou bien je prie Dieu qu'il vous suscite une guerre dans laquelle vous succomberez et deviendrez la pâture des bêtes.
- Qui es-tu, s'écria l’empereur, pour pénétrer la nuit dans mon palais et m’oser parler ainsi ?
- Je suis, répliqua-t-il, Nicolas, évêque de la ville de #Myre."
Il effraya aussi de la même manière le préfet dans une vision.
" Insensé, lui dit-il, pourquoi as-tu consenti à la mort de ces innocents ? Va vite et tâche de les délivrer, sinon ton corps fourmillera de vers et ta maison va être détruite.
- Qui es-tu, répondit-il, pour nous menacer de si grands malheurs ?
- Sache, lui répondit-il, que je suis Nicolas, évêque de Myre."
Et ils s'éveillent l’un et l’autre, se racontent mutuellement leur songe, et envoient de suite vers les prisonniers. L'empereur leur dit donc :
" Quels arts magiques connaissez-vous, pour nous avoir soumis à de pareilles illusions en songes ?"
Ils répondirent qu'ils n'étaient pas magiciens, et qu'ils n'avaient pas mérité d'être condamnés à mort.
" Connaissez-vous, leur dit l’empereur, un homme qui s'appelle Nicolas ?"
En entendant ce nom, ils levèrent les mains au ciel, en priant Dieu de les délivrer, par les mérites de saint Nicolas, du péril qui les menaçait. Et après que l’empereur leur eut entendu raconter toute sa vie et ses miracles :
" Allez, dit-il, et remerciez Dieu qui vous a délivrés par ses prières ; mais portez-lui quelques-uns de nos joyaux, de notre part, eu le conjurant de ne plus m’adresser de menaces, mais de prier le Seigneur' pour moi et pour mon royaume."
Peu de jours après, ces hommes se prosternèrent aux pieds du serviteur de Dieu, et lui dirent : " Vraiment vous êtes le serviteur, le véritable adorateur et l’ami du Christ ". Quand ils lui eurent raconté en détail ce qui venait de se passer, il leva les yeux au ciel, rendit de très grandes actions de grâces à Dieu. Or après avoir bien instruit ces princes, il les renvoya en leur pays.
Saint Pontife Nicolas, que votre gloire est grande dans l'Eglise de Dieu ! Vous avez confessé Jésus-Christ devant les Proconsuls, et endure la persécution pour son Nom ; vous avez ensuite été témoin des merveilles du Seigneur, quand il rendit la paix à son #Eglise ; et peu après, votre bouche s'ouvrait dans l'Assemblée des trois cent dix-huit Pères, pour confesser, avec une autorité irréfragable, la divinité du Sauveur Jésus-Christ, pour lequel tant de millions de Martyrs avaient répandu leur sang. Recevez les félicitations du peuple chrétien qui, par toute la terre, tressaille de joie à votre doux souvenir ; et soyez-nous propice, en ces jours où nous attendons la venue de Celui que vous avez proclamé Consubstantiel au Père.
Daignez aider notre foi et seconder notre amour. Vous le voyez maintenant face à face, ce Verbe par qui toutes choses ont été faites et réparées ; demandez-lui qu'il daigne se laisser approcher par notre indignité. Soyez notre médiateur entre lui et nous. Vous l'avez fait connaître à notre intelligence, comme le Dieu souverain et éternel ; révélez-le à notre cœur, comme le suprême bienfaiteur des fils d'Adam. C'est en lui, Ô Pontife charitable, que vous aviez puisé cette compassion tendre pour toutes les misères, qui fait que tous vos miracles sont autant de bienfaits : continuez, du haut du ciel, de secourir le peuple chrétien.
Ranimez et augmentez la foi des nations dans le Sauveur que Dieu leur a envoyé. Que, par l'effet de vos prières, le Verbe divin cesse d'être méconnu et oublié dans ce monde qu'il a racheté de son sang. Demandez, pour les Pasteurs de l'Eglise, l'esprit de charité qui brilla si excellemment en vous, cet esprit qui les rend imitateurs de Jésus-Christ, et leur gagne le cœur du troupeau.
Souvenez-vous aussi, saint Pontife, de cette Eglise d'Orient qui vous garde encore une si vive tendresse. Votre pouvoir sur la terre s'étendait jusqu'à ressusciter les morts ; priez, afin que la véritable vie, celle qui est dans la Foi et l'Unité, revienne animer cet immense cadavre. Par vos instances auprès de Dieu, obtenez que le Sacrifice Je l'Agneau que nous attendons soit de nouveau et bientôt célébré sous les Dômes de Sainte-Sophie. Restituez à l'unité les Sanctuaires de Kiow et de Moscou, et après avoir soumis à la Croix l'orgueil du Croissant, abaissez devant les Clefs de saint Pierre la majesté des Tzars, afin qu'il n'y ait plus ni Scythe, ni Barbare, mais un seul pasteur.
Considérons encore l'état du monde dans les jours qui précèdent l'arrivée du Messie. Tout atteste que les prophéties qui l'annonçaient ont reçu leur accomplissement. Non seulement le sceptre a été ôté de Juda, mais les Semaines de Daniel tirent à leur fin. Les autres prédictions de l'Ecriture, sur l'avenir du monde, se sont successivement vérifiées. Tour à tour sont tombés les Empires des Assyriens, des Mèdes, des Perses et des Grecs ; celui des Romains est parvenu à l'apogée de sa force : il est temps qu'il cède la place à l'Empire éternel du Messie. Cette progression a été prédite, et maintenant l'heure sonne où le dernier coup va être frappé.
Le Seigneur aussi a dit, par un de ses Prophètes : " Encore un peu de temps, et je remuerai le ciel et la terre, et j'ébranlerai toutes les nations ; puis viendra le Désiré de tous les peuples " (Aggée, II, 7.). Ainsi donc, ô Verbe éternel, descendez. Tout est consommé. Les misères du monde sont parvenues à leur comble ; les crimes de l'humanité sont montés jusqu'au ciel ; le genre humain a été remué jusque dans ses fondements ; haletant, il n'a plus de ressource qu'en vous, qu'il appelle sans vous connaître. Venez donc: toutes les prédictions qui devaient retracer aux hommes les caractères du Rédempteur, sont émises et promulguées. Il n'y a plus de prophète dans Israël ; les oracles de la Gentilité se taisent. Venez accomplir toutes choses : car la plénitude des temps est arrivée.
#PRIÈRE PRIERE POUR LE TEMPS DE L’AVENT
#Bréviaire Mozarabe, Ier Dimanche de l'Avent, Capitule :
" Ne dédaignez pas nos prières, Seigneur ! regardez et exaucez dans votre clémence. La voix de notre ennemi nous jette dans le trouble ; consolez-nous par l'Avènement sacré de votre Fils unique ; que la foi nous donne des ailes, et semblables à la colombe, nous nous élèverons en haut. Seigneur, éloignez-nous d'un siècle pervers, et gardez-nous des filets de l'ennemi ; par #Jésus-#Christ notre #Seigneur.
#Amen."
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