Samedi 15 novembre, Nicolas Sarkozy était en meeting à Aulnay-sous-Bois.

Notamment accompagné sur scène de Bruno Beschizza, le nouveau maire de la ville élu en avril dernier, il a pu échanger avec les habitants de Seine-Saint-Denis et répondre à leurs questions sur de nombreux sujets.

« L’envie d’être ensemble doit être plus importante que nos différences et nos divisions »
Dans un premier temps, Nicolas Sarkozy réaffirmait sa volonté de rassembler, au delà des clivages.

Il a ensuite salué les néo-calédoniens présents dans la salle. Alors qu’ils ont fait près de 22 000 kilomètres pour venir le soutenir, ces derniers espèrent le revoir prochainement de l’autre côté du globe.

Ensuite, Nicolas Sarkozy s’est prêté au jeu des questions-réponses avec le public.

Un habitant de Seine-Saint-Denis lui a ainsi posé une question sur la justice et la sécurité dans le département alors qu’il a vu sa voiture brûler. Nicolas Sarkozy a d’abord rappelé un chiffre : « Sur la sécurité, 50% de la délinquance sont le fait de 5% des délinquants ». Il a ensuite expliqué qu’il était indispensable selon lui « de revenir à la présence de jurés populaires en correctionnelle et à des peines planchers aggravées ».

Interrogé ensuite sur le refus de la France de livrer les navires Mistral à la Russie, Nicolas Sarkozy a répondu que la France avait signé un contrat avec la Russie. Ainsi, rien ne lui interdit de livrer les navires. « Il faut livrer les Mistral » continuait-il avant d’aborder le sujet central, celui de l’Ukraine. Le pays étant un véritable pont entre l’Europe et la Russie, il est crucial qu’il puisse avoir des relations apaisées à la fois avec l’Europe et la Russie.

Enfin, interrogé pour la première fois sur la question du conflit syrien, Nicolas Sarkozy a affirmé sa position selon laquelle « la France doit lutter contre l’Etat islamique et protéger les Syriens contre Bachar-el-Assad. »